Octavia d'Ignis - Pour la beauté du geste [Terminée]



 
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Octavia d'Ignis - Pour la beauté du geste [Terminée]

Octavia d'Ignis
Octavia d'Ignis
Messages : 81
Age : 20
Métier : Régente de la Latia
Humeur : Sublime !
Points Histoire : 0
Jeu 9 Mai - 0:43


Identité

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Nom: d'Ignis
Prénom(s): Octavia Agripina Maxima
Titre: NRVNQSR
Âge: 20 ans
Genre: Femme
Nature:  Magicienne
Affinité: Feu
Pays: Ignis
Métier: Cinquième princesse d'Ignis et grande Vestale
Langues: Octavia ne maîtrise pour ainsi dire que la langue commune, néanmoins, attirée par la beauté, elle cherche à trouver des ouvrages sur l'ancienne et actuellement c'est tout bonnement tout ce qu'elle cherche. La langue ancienne est devenue petit à petit un de ses nombreux buts. Si cela doit contrarier son paternel à vrai dire elle s'en fiche complètement, seule la beauté compte et règne en Latia et recourir aux pires bassesses pour l'obtenir est tout à fait dans ses cordes. Néanmoins, tant qu'elle n'en a pas le pouvoir elle évite simplement et purement. Elle a beau être excentrique elle sait quand elle même doit marquer un arrêt. Le soucis étant que pour remonter au langage obscur il faut nécessairement obtenir des bribes de langue ancienne. Ou tout du moins c'est que pense la jeune femme. Pour déchiffrer une langue il faut remonter aux langues de source. Cela est aussi à cause d'Aestus Estus, son épée, elle cherche à en activer le pouvoir.
* Thème:





Caractère et morale
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"Le monde est beauté, il y a de l'harmonie en toutes choses comme il y a de la vie dans la création de l'homme. C'est notre devoir, en tant que contemplatrices de cette beauté, de l'obtenir et de la magnifier."
- Ouverture du livre d'apprentissage des Vestales

La beauté, ce simple fait est la chose la plus précieuse pour laquelle Octavia semble être en ce monde. Le plus étrange est qu'elle arrive à en trouver dans presque tout en réalité. Du palais sculpté en marbre aux désert infertile en passant par des terres glacées elle semble arriver à pointer la chose qui ressort de ce tableau. La petite créature lutant vigoureusement, la tragédie de l'être humain qui en est arrivé à se vendre, la colère de l'esclave qui souhaite s'affranchir, la fureur du gladiateur dans son arène. Tout semble posséder une forme de beauté et ce quel que soit le sentiment exprimé. C'est cela, que la jeune femme a apprit durant son enfance, c'est tout ceci qu'elle a su manier par la suite avec la plus grande finesse pour devenir l'une des femmes les plus en vogues sur le plan artistique. Elle écrit, elle chante, elle danse, elle se bat, tout ce qu'elle peut faire pour se donne ren spectacle d'une façon ou d'une autre est acceptée. Force est de reconnaître qu'elle possède des goûts certains, surtout pour le plan antique, elle trouve dans le passé une tragédie tout à fait délectable et pense que le futur ne peut être manié que grâce à ce dernier. C'est pourquoi l'on peut trouver des myriades d'objets anciens ayant survécu à la grande destruction après la création d'Ignis. Néanmoins il s'agit d'objets datant de l'âge obscur et non de l'empire d'Eholis sauf pour ceux ne comportant pas de langue ancienne.

Comme tous les enfants du feu nés du roi elle est hautaine, après tout, pourquoi se montrer autrement ? Elle fait partie des créatures les plus puissantes en ce monde, elle n'a que faire de la chance de son lignage. Elle considère que cela est le destin et que s’apitoyer ou au contraire s'en réjouir trop est une faiblesse. Elle n'en reste pas moins quelqu'un qui aime montrer pourtant le luxe dans lequel elle vit et elle essaye d'appliquer ce faste à toute sa région. Son but est simple, faire de la Latia la beauté ultime respectée et plus admirée qu'Aquaria. C'est pourquoi elle est orgueilleuse, car elle se sait supérieure, non pas car elle jouit de sa puissance mais car elle est fière de son peuple.

Car oui, Octavia aime ce dit peuple, et, à sa manière, elle semble être capable de tout pour, elle réduit toute rébellion, tout risque de soulèvement elle même avec ses propres soldats. Elle montre qu'elle peut le faire d'elle même car elle pense que c'est la personne qui donne la sentence qui doit l'accomplir. Un quartier d'une ville est brûlé ? Elle s'occupe d'y faire ériger des bâtiments encore plus grands et beaux, les paysans manquent de nourriture ? Elle fait importer du pain en quantités gigantesques. Autant le dire tout de suite, la Latia est arrivée de nombreuses fois à voir ses caisses pratiquement vides. Mais le plus étrange est que la volonté de sa régente et son charisme naturel semblent presque à chaque fois être capables de remonter le moral des troupes au point que l'argent revienne peu de temps après. Octavia est elle même connue pour vendre régulièrement des œuvres d'art dans tout le pays et surtout en Ventus. Le tout à des prix bien évidemment faramineux, et le pire, dans tout cela, c'est qu'elles se vendent. Est-ce là une forme d’intelligence de la princesse de feu pour rendre le monde plus beau de l'extérieur ou bien un simple besoin pécunier ? Il est dur de le dire, peut être qu'elle ne le sait même pas elle même à vrai dire. Toujours est-il que ses grandes expositions ramènent beaucoup de personnes de la haute société et ses exportations rapportent beaucoup. Ses vins et sa gastronomie sont aussi reconnus.

Mais son amour de la beauté est encore plus inquiétant dans le fait qu'il semble infinie et va bien au delà des formes dites physiques et matérialistes. Si elle est habillée au summum de la mode et porte sur elle les étoffes les plus fines elle est aussi versée dans ce qu'Aquaria appellerait la débauche et la luxure. La Latia est connue pour posséder des harems impressionnants et le tout dans des bâtiments ne cachant même pas leur utilité. Pour elle cela est une forme de beauté des plus raffinées que de voir des corps profiter l'un de l'autre. Elle a connu elle même un certain nombre d'amants et d'amantes et est réputée dans tout Ignis pour être aussi douée avec une épée qu'avec le sexe d'un homme. Pourtant, elle même ne considère pas cela comme de la luxure, oh non, tout comme elle ne considère pas ses harems comme des temples de la débauche. Au contraire, elle affirme que les plaisirs éphémères comme ceux de la chair sont particulièrement respectables et que ceux voulant en profiter sont les bienvenues. Néanmoins elle demande une forme de respect, elle n'accepte pas le viol ni le manque de considération du partenaire, pour elle la passion est brûlante, violente pourquoi pas mais dans le but d'un plaisir réciproque. Car c'est dans cette réciprocité qu'est née la beauté la plus pure et c'est ce qu'Octavia aime par dessus tout.

C'est de plus une femme magistrale, elle est habituée à se représenter partout, on l'a vue se battre contre des gladiateurs tout comme elle s'est aussi affichée dans des théâtres ou encore dans des expositions réservées au peuple. Car elle veut inculquer sa beauté à tout cette foule, elle veut leur offrir son amour aussi par ce moyen en se mettant à leur niveau. C'est aussi une des choses les plus passionnantes en cette femme, l'amour qu'elle porte pour les siens. Comme une mère elle se donne à eux mais attend en retour les applaudissements de masse, les fleurs, les bravos, le sourire sur leurs visages et les larmes sur leurs joues. Rien ne la frustre plus au monde qu'un vernissage raté ou une représentation n'ayant pas touché le public. Cela mène donc sur un autre penchant de sa personnalité, plus sombre, moins flamboyant, la colère. Oui, Octavia est colérique, et quand elle n'obtient pas ce qu'elle veut, bien qu'elle soit patiente, elle est connue pour ses accès de rage particulièrement violents. De nombreuses fois dans son palais les ornements ont volés sur des esclaves, des vases ont étés brisés et malheureux jetés en pâture aux animaux exotiques. La beauté doit être sienne et elle n'accepte pas qu'il en soit autrement, voilà pourquoi elle est aussi mauvaise joueuse, si elle détruit simplement et purement ce qui manque de la grâce la plus essentielle elle déteste voir ce qu'elle aime lui échapper des mains. Et cela est peut être la seule chose que le peuple de la Latia craint vraiment venant de sa régente, ses colères. Ceux qui sont assez vieux pour en avoir eu témoignage le savent, il ne vaut mieux pas être là ou trouver un moyen de la calmer immédiatement et ce pour le bien de tous.

Elle respecte énormément ses paires, ses frères et sœurs contrôlant d'autres régions d'Ignis, mais comme tous, elle possède ses préférences et dire qu'elle serait capable d'en écraser si ils présentent un danger pour son peuple ou tout simplement car ils lui manquent du respect le plus basique ou encore critiquent la beauté qu'elle magnifie lui est parfaitement égal. De la même façon, tout le monde se tutoie dans cette région, car elle ne considère pas qu'elle devrait avoir à parler d'une autre façon à son peuple et qu'il devrait s'exprimer autrement face à elle. Néanmoins, elle se permet d'utiliser le pronom "nous" car elle représente ce territoire et ce qu'elle demande ou explique est une formule qui concerne tous les habitants, du fermier au noble. Elle n'en est pas que la simple régente, elle EST la Latia toute entière dans sa perfection.

A savoir que son égo semble sans limites, elle se considère plus douée encore que tous les artistes de ce monde bien que cela ne soit pas nécessairement du tout vrai. Elle ne comprend pas comment l'amour qu'elle met dans ses formes créatrices ne peuvent être perçues par les autres. Et si la Latia la comprend, le reste du monde n'en éprouve pas toujours les mêmes échos. Suite à quoi elle se met en colère. Cela dit celles-ci sont beaucoup moins violentes, elle n'a besoin généralement que de casser quelques vases ou battre elle même un gladiateur pour que tout aille mieux. Cela dit, les serviteurs disent toujours qu'elle n'en reste pas moins affreusement effrayante. Elle a donc parfois du mal à envisager que le monde entier et certaine fois son propre peuple n'ait pas toujours la même perception de l'amour qu'elle. Pour beaucoup cette perception reste individuelle alors que pour la princesse elle est globale, qu'elle aime sa patrie entière et qu'elle donnerait volontiers chaque parcelle de son être pour chacun d'entre eux. Pour elle le sacrifice est aussi une forme de beauté, les plaisirs, qu'ils soient lents et langoureux ou bien éphémères sont tous des moments à chérir. Et si elle accepte la tristesse sous une forme de beauté elle préfère l'éclatante et flamboyante joie qui brille tel le Soleil car cela est infiniment plus agréable.

Son excentricité gigantesque et son orgueil est le plus souvent et à juste titre mal prit par ceux qui n'y sont pas habitués mais pour cela elle se montre indulgente, après tout ceux qui ignorent la beauté devant eux doivent mener une vie très triste. Ainsi, elle est l'unique dirigeante de la Latia, n'ayant que pour seul sénat que des conseillers qui lui proposent des manœuvres à suivre. Cela dit elle reste tout à fait à leur écoute mais garde toujours le dernier mot au final. Elle joue admirablement bien le jeu de la politique et sa flamboyance fait aussi preuve étrangement par moments d'une certaine main de fer dans un gant de velours. De la même façon qu'elle peut tout à fait comploter activement contre ses frères et sœurs ou même son propre père. Mais par complot  on n'entend pas des coups en traître mais un moyen de s'en sortir. Si elle est lumineuse elle est très loin d'une idiote, elle sait quand les choses sont à son avantages et quand elles ne le sont pas. Si elle souhaite monter sur le trône elle veut avant s'assurer des alliés, s'attaquer à son père sans même avoir personne pour la soutenir en cas de victoire serait suicidaire. Elle a besoin d'une unité et non d'une division.  Elle n'est pas une enfant de cœur, elle ne l'a jamais été et ne le sera probablement jamais, elle même le sait parfaitement bien et elle trouve en sa propre corruption une beauté absolue, celle de l'être unique, de l'être teinté de sa propre façon et attiré par ses propres idéaux. Ce qui est ironique est le fait qu'elle ne supporte pas elle même les trahisons, quand elle pose sa confiance en quelque chose ou quelqu'un elle exige la même chose en retour, car cette confiance, cette bonté qu'elle accorde est aussi une forme de beauté pour elle et ainsi, la trahir, est la meilleure façon de la voir essayer de tuer violemment la personne concernée. Elle est sans pitié et sa personnalité exprime cela, les trahisons à son encontre n'ont aucune beauté, aussi paradoxal que cela soit.  


Physique
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"Soyez magnifiques, surplombez les autres de votre beauté, de votre compréhension du monde et de l'art de vivre, car une Vestale se doit d'être parfaite en toutes circonstances, ceux pensant que l'apparence ne compte pas ne comprennent pas l'importance d'un esthétisme visuel comme profond. Ce que vous êtes et ce à quoi vous ressemblez vous définie, portez des symboles et soyez fières."

- Livre d'apprentissage des Vestales, chapitre sur l'apparence

Ce précepte d'une simplicité folle sur le papier est pourtant bien plus difficile à appliquer mais il s'agit de l'une des doctrines qu'Octavia suit sans la moindre hésitation et cela se ressent tous les jours.

Elle est de base, une femme au corps relativement fin, très fin même, d'une taille moyenne, elle fait à peine un mètre soixante et déteste par ailleurs qu'on fasse de remarques à ce sujet. C'est pourquoi elle porte toujours ou presque des chaussures avec des talons. Pour en revenir à son corps, cet aspect fin est même frêle, elle semble prête à se casser à n'importe quel moment et pourtant possède une certaine force physique qui n'est pas spécialement plus faible que celle d'autres personnes sportives ou ayant l'habitude d'entretenir son corps. Pesant un peu plus de cinquante-quatre kilos on sent qu'elle est athlétique. Étrangement, bien qu'habituée au combat son corps ne porte aucune réelle trace de blessures, peut être est-ce par la plus grande chance, l'usage d’onguents très puissants ou encore le fait que personne n'ait jamais réussi à lui causer le moindre mal physique. Sa peau est terriblement blanche bien légèrement hâlée, preuve qu'elle ne vient pas des terres du Nord mais plutôt d'une zone tempérée au Soleil assez présent durant l'année sans pour autant être caniculaire.

Son visage quand à lui, reflète tout le statut qu'elle porte sur ses épaules, il est fin, aux courbes légères et précises, comme cisaillé finement au couteau il est dur mais les arrondis forment une douceur irrégulière et présente, comme si elle n'avait pas été née dans ce but là mais dans un style plus guerrier qui s'est effacé au fil des années pour ne garder plus que des bribes de cet héritage. On peut ainsi dire que cette forme de visage est le seul réel héritage de son père, le reste n'ayant rien à voir avec lui bien qu'on remarque bel et bien le lien familial. Ses yeux sont d'un vert étincelant, un vert oscillant entre l'émeraude claire et le vert d'eau. Ils semblent profond à mesure qu'ils avancent vers la pupille et brillent généralement du feu de la passion d'Octavia. Ses cheveux sont blonds comme les blés, un peu plus foncés que sa sœur mais très légèrement cela étant probablement un résultat de la vie en Latia, elle les noue généralement en une queue de cheval élégante pour les ramener autour d'un chignon fait préalablement. A vrai dire, il s'agit de l'un des rares souvenirs d'une coiffure que lui faisait sa mère avant qu'elle ne parte pour rejoindre les Vestales, elle la porte donc souvent, peut être comme une forme de nostalgie inavouée.

Vestimentairement parlant c'est une femme qu'on pourrait qualifier de provocatrice. Toujours à l'avant garde, elle n'hésite pas à porter des robes qu'aucune autre personne n'aurait osé essayé de peur d'avoir l'air ridicule ou de la modernité de l'habillement. L'une de ses tenues les plus communes consiste en une robe de soie rouge en corset possédant une couche de tissu sous-jacent en coton blanc couvrant sa poitrine en décolleté pigeonnant et son ventre en complétant la tenue le tout tenu par des lacets dorés sur le devant. Les épaules sont volontaires larges et possédant de petites épaulettes dans un style militaire. Les manches retombent doucement jusqu'à ses poignets. Le dos est savamment noué par les mêmes liens que le devant mais est complètement ouvert aussi jusqu'au hanches où se situe le lacet. En regardant bien on peut remarquer sans problème que le début de ses fesses sont aussi découvertes. Une partie de tissu transparent en voile sort des dites manches et est complété par de la dorure sur ses bordures en forme en de fleur. La partie la plus choquante de sa tenue pour beaucoup reste probablement le bas, si elle montrait déjà plutôt bien sa poitrine sa robe est tout simplement ouverte en deux à partir du bas ventre est n'est couverte que d'une simple couche du même tissu transparent voilé. On voit ainsi le sous-vêtement blanc qu'elle porte en dessous et ses très longues et fines jambes qui sont elles recouvertes de bottes en métal doré allongeant ses membres jusqu'au genoux et rappelant le militaire des épaulettes et dotées de talons pour lui donner une meilleure allonge et le sentiment qu'elle n'est pas si petite qu'elle l'est réellement car elle déteste qu'on la critique là dessus. Si en Latia on est habitué à la voir ainsi, dans les autres provinces ou même les autres pays cela est bien souvent vu comme extrêmement choquant et lorsqu'on fait une remarque sur le fait qu'on voit à travers la robe elle répond tout simplement qu'on ne voit pas à travers mais qu'elle laisse tout le monde y voir. Car elle considère que le corps humain est beau et n'a pas honte de dire qu'elle trouve le sien particulièrement réussi c'est pourquoi elle le montre sans gêne.

Elle porte pour ainsi dire toujours ce style de tenues sauf quand elle veut faire dans la sobriété, et encore, même dans la sobriété elle trouve toujours le moyen de rajouter des extravagances, elle aime qu'on la regarde et c'est toujours l'effet qu'elle veut faire. En bref, Octavia est une femme habillée à ses heures perdues.


Compétences générales :
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"Vous avez en vous la puissance et la grâce, la violence et la douceur, vous êtes femmes mais cela ne fait pas de vous des créatures faibles, apprenez à trouver l'absolu en tout, tirez de vos origines une fierté et vous comprendrez."

- Livre d'apprentissage des Vestales, chapitre sur la croyance.

Sang d'Ignis : En temps que fille d'Iskandar d'Ignis Octavia possède un sérieux potentiel magique, elle peut même largement se venter sans le moindre soucis être l'une des plus puissantes mages vivantes sur cette Terre. Le sang du pays du feu lui donnant une puissance magique monstrueuse, de plus sa lignée à l'extrême avantage de se voir être l'une des plus puissantes parmi ses autres frères et sœurs ce qui explique sa place de cinquième princesse actuelle. On pourrait même dire qu'elle a le même potentiel que sa soeur mais à eu la malchance d'être née quelques instants après cette dernière qui devint quatrième princesse avant elle.

Charisme fascinant : Octavia est de ces femmes qui, de par leur voix, leur passion, leur amour et leur violence inspire un respect presque craintif. En Latia tout le monde sait redouter ses colères comme l'aduler quand elle entre dans le Colisée. L'aristocratie latienne la déteste bien souvent mais les foules l'adore et ce depuis toujours, le pouvoir de la princesse sur le peuple est puissant, bien plus que sur les élites qu'elle tient tout de même sous muselière et dans sa poigne féroce. Ces derniers voient d'un mauvais œil sa place auprès du peuple et pensent bien souvent qu'elle va l'utiliser contre eux. Le pire, probablement, est qu'ils n'ont peut être pas tord, mais avec une telle femme il est difficile de comprendre la raison de ses actions.

Grande Vestale : L'ordre des Vestales est une faction ignisienne particulièrement puissante en Latia et possédant quelques membres dans les autres régions bien que cela soit beaucoup plus rare. Elles sont un ensemble de femmes dédiées à la beauté du monde, de l'être humain et à l'adoration du feu dont les plus anciennes racines prennent lieu dans l'âge obscur; il aurait s'agit d'un groupes de femmes voulant se rebeller de leur propre condition en devenant des sortes de prêtresses. On pourrait voir cela comme une forme de religion mais elles s'en défendent avec véhémence. Elles ne sont pas religieuses mais plutôt philosophes et tentent de trouver un absolu dans la beauté suprême de cette Terre et de la magie du feu qui est celle de la passion. Cet ordre est purement féminin et ne comporte que des magiciennes du feu. Octavia est la grande Vestale, elle a obtenu le plus haut rang et peut être considérée comme leur chef actuel, cela ne changera qu'à sa mort. A savoir que les Vestales cherchent à garder le plus d'objets, d'artefacts et de culture qu'elles retrouvent de l'époque obscure. Elles ont une collection assez impressionnante d'objets y appartenant qu'ils aient étés achetés ou sauvés des flammes. Malheureusement elles n'ont guère réussi à sauver de livres en langue ancienne. Les Vestales ont par ailleurs, une formation magique et martiale terriblement stricte à laquelle a dû se soumettre la jeune femme car elles considèrent qu'une formation magique est inutile sans entraînement physique, un des prérequis pour être une Vestale confirmée est de maîtriser chaque sorts dont elles disposent en forme runique. La beauté doit être atteinte par ces deux côtés ni plus ni moins. Octavia a donc été entraînée à toute sorte de styles, son préféré et celui qu'elle a choisi étant le combat à l'épée longue à deux mains. Elle a dû aussi apprendre le chant, la danse, la poésie et toutes les formes d'arts anciennes comme modernes que ce soit la sculpture ou la peinture. Néanmoins ces cours ne sont que de découvertes et les Vestales sont libres de l'approfondir d'elles même par la suite. On peut dire qu'elles représentent une partie de l'élite de la Latia voir même d'Ignis. La véritable force d'Octavia s'y trouvant, mais quelqu'un d'analytique pourra remarquer qu'il est ordonné à la perfection, peut être que la princesse est plus droite qu'elle n'y laisse croire ? A savoir que l'ordre était discret durant l'âge obscur, les réunions entre femmes se faisaient la nuit le plus souvent et à l'abri des regards, néanmoins celles découvertes furent terriblement persécutées et à la création de l'empire d'Eholis elles n'étaient plus qu'une poignée. Elles profitèrent de l'augmentation du statut de la femme pour gagner une réelle puissance. Néanmoins, bien qu'elles étaient devenues importantes plus l'empire s'enfonça dans le totalitarisme plus les choses leurs échappaient. La Grande Vestale de l'époque décida tout simplement de retourner sa veste, au moment de la rébellion par celui qui allait devenir le premier roi d'Ignis et qui allait aussi transformer le pays elle se rangea de son côté. De nombreuses femmes moururent dans cette révolution mais finalement, à la création d'Ignis il les laissa perdurer tout en leur faisant clairement comprendre qu'elles n'avaient pas intérêt à vouloir du pouvoir.. Elles avaient accepté de perdre de leur influence mais évitèrent l'esclavagisme et la destruction pure et simple de l'ordre. Durant les règnes des autres rois et surtout celui de Golbez elles se cachèrent à nouveau, faisant circuler les traditions de mères en filles et reprenant des réunions secrètes. Néanmoins la royauté se débrouilla pour les faire oublier de l'esprit collectif et petit à petit elles retournèrent dans l'ombre. Ce n'est que sous Iskandar qu'elles commencèrent enfin à retrouver un début de présente, Agripina utilisant son intelligence pour devenir l'une des conseillères de la région. Depuis qu'Octavia est montée au sommet, elles a fait renaître leur gloire passée et si elles ne sont plus aussi importantes il est clair qu'elles ont retrouvé, en l'espace de deux ans, une influence certaine et sont reconnues dans les régions les plus permissives sur les femmes. Cela dit la discrimination féminine s'applique toujours à elles, elle est simplement plus faible. Après tout, qui oserait critiquer une princesse et son ordre ouvertement ? En Latia elles sont considérées comme des objets de pureté. Malgré leurs pratiques ce qu'elles font est très reconnu et il n'est pas rare, malgré le machisme, qu'on recourt à elles pour de nombreuses tâches qui sont généralement artistiques ou culturelles. Elles ne sont cependant pas idiotes et vont toujours dans le sens de la royauté. Elles savent que leur position est instable, attirer la colère d'un roi qui se montre plus clément que les autres serait une erreur monumentale.

Combattante talentueuse : Octavia a apprit au sein d'un des plus anciens ordres d'Ignis à se battre à l'arme blanche. Elle a montré un talent inné pour la maîtrise de son épée longue a la limite d'une claymore, de plus elle se met très souvent en spectacle sans prévenir ses spectateurs dans son propre Colisée où elle y affronte les plus fines lames ayant terminées esclaves. Elle sait utiliser son arme, néanmoins c'est la seule qu'elle sait réellement utiliser. Contrairement à une formation terranne par exemple elle n'a jamais vraiment apprit à maîtriser une autre arme blanche et la faire combattre avec un arc serait tout bonnement catastrophique. Pour être totalement dans l'élégance elle a dû laisser tomber les frappes trop directes et trop saccadées pour adopter un mouvement en courbe qui s'avère particulièrement salutaire avec sa propre armure. Elle possède l'avantage d'avoir un artefact de grande rareté et dont les matériaux rendent l'arme à peine plus lourde qu'une épée longue. Ainsi elle la manie avec avec une vivacité des plus étonnantes. Tout les mouvements sont basés sur une élégance voulue qui trahit une grande maîtrise car pour dépasser le stade du combattant basique il faut ressentir en son armement un prolongement du bras. C'est pourquoi elle est si douée avec cette arme, car elle s'entraîne depuis toujours avec ce type là de lames et aucun autre.

Magie élégante : La magie des Vestales est spéciale dans le sens où elle est maîtrisée jusqu'à son point culminant. C'est bien simple, elles ne sont pas des magiciennes d'instinct ou même sauvages. Si le sort qu'elles utilisent n'est pas parfait, n'est pas utilisé au maximum de son potentiel avec la plus faible consommation de mana possible et la forme la plus belle et élégante possible alors il est considéré comme raté et ce bien si le lancement théorique était parfait. Un de leurs entraînements pour ce but est de mettre le feu à un arbre tout en gardant un nombre précis de feuilles intactes. La jeune femme doit être capable de contrôler ses propres flammes à la perfection et de leur donner une forme des plus belles. C'est l'une des raisons faisant des Vestales quelque unes des grandes forces d'Ignis. Leur philosophie pousse a la plus grande des perfections ce qui au final fait d'elles de redoutables femmes. Allié au sang de sa famille, Octavia en devient des plus redoutables.

Flammes d'or : Toujours dans cette idée d'esthétisme, Octavia a développé une forme de flammes à la couleur différente de tous les autres mages de feu. Elles sont brillantes et dorées comme le Soleil, cela est une preuve, pour tout magicien confirmé de sa maîtrise de son propre pouvoir par la même occasion. En soit même cela n'a rien de spécial et n'influera pas en son avantage dans un combat, les flammes brillent juste d'une couleur difficile à obtenir sans maîtrise.

 


Equipement, objets divers :
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"Portez plus grand soin de cet héritage de l'ancien empire noir, car c'est de par la passé que vous serez fortes, inspirez-vous en et respectez ces objets ayant survécu au temps, car après votre mort ils seront les seuls témoins de votre passage sur cette terre."

- Livre d'apprentissage des Vestales confirmées, passage sur les équipements de combat et objets personnels.

Aestus Estus : La flamme embryonnaire :

Octavia d'Ignis - Pour la beauté du geste [Terminée] Sswordp

Un héritage gardé par les vestales datant de l'époque obscure et qui est devenue un de leurs symboles, une grande épée qu'on pourrait classifier dans les claymores mais qui est bien plus légère que ces dernières en forme d'une flamme stylisée. Elle a traversée les âges et s'est retrouvée entre les mains de l'empire d'Eholis puis Ignis mais à toujours appartenu à l'ordre des Vestales. Ses origines sont néanmoins obscures. On dit toutefois qu'elle aurait appartenu un très puissant seigneur de feu. Elle portait un pouvoir immense en lien avec l'élément incandescent mais ce dernier s'est perdu depuis longtemps après la chute de la magie obscure. Toujours est-il qu'elle a toujours eu une influence étrange indirecte sur ses possesseurs, elle a toujours exacerbé une partie de leur être par moments de façon plus ou moins indirecte. Mais pour beaucoup cela ne sont que des racontars, et ils ont peut être raison cependant les femmes l'ayant portée ont toujours été comme influencées par des passions parfois destructrices, menant à leur mort. Il est dit que cela serait une influence de son créateur, le seigneur du feu. Mais sans langage obscur, ni savoir de cette époque il est très dur de le dire. Octavia étant déjà une femme passionnée les Vestales les plus hautes placées ont une légère peur de savoir ce qu'il pourrait arriver avec cette arme entre ses mains. Le matériau utilisé pour sa confection est aussi inconnu à moins qu'il s'agisse d'une maîtrise du métal perdue car l'épée semble taillée d'un bloc et est noire comme la nuit. Seules des formes rouges sont visibles sur la surface de la lame en plus des runes inscrites en langue courante.


L'armure d'Or :

Montage créé avec bloggif

L'une des pièces les plus... Étonnantes de l'armement d'Octavia, Une armure complète du métal le plus fin trouvable. Autant dire tout de suite qu'elle a coûté une véritable fortune et que les financiers de la Latia s'en souviendront pour des générations. Elle n'est pas en or, métal trop lourd et fragile pour en faire une armure correcte mais est le résultat du travail forcené de mages de la terre terran nombreux pour parvenir à extraire de la poudre de diamant, l'incruster dans le métal, lui donnant un brillant incomparable et la plaquer d'or. On remarque aussi la présence de grosses émeraudes qui ne sont pas innocemment placées ici, le minéral étant plus résistant que ce métal elles permettent tout simplement de parer les coups en plus d’enjoliver le reste de la tenue. Le reste de l'armure est, d'après sa porteuse, étudiée pour que l'on puisse bouger librement sans trop ressentir le poids de cette dernière, gardant une certaine agilité. De plus, elle est faite de façon très peu conventionnelle, ainsi, se battre contre elle est encore plus dur de par le fait que les règles basiques appliquées aux faiblesses des armures courantes ne sont absolument pas utilisables dans ce cas. Enfin, elle la porte tout simplement car... Car elle impressionne à chacun de ses passages dedans, tout simplement. En plus d'une protection défensive elle tient lieu d'objet pour épater. Des runes sont présentes sur l'armure, permettant d'utiliser sa protection de feu sur cette dernière.

Sénèque :

Un animal, plus précisément un aigle harpie, c'est un des symboles de la Latia et par conséquent Octavia ne pouvait en devenir la régente sans en avoir un. Il s'agit d'un des cadeaux de sa mère. C'est un rapace forestier d'une envergure de deux mètres cinquante, il s'agit de l'un des plus gros de son espèce. C'est donc le familier de la jeune femme, il lui obéit clairement au doigt et à l'oeil et les habitants de la Latia savent qu'elle arrive en ville quand ils voient cet gigantesque bête dans le ciel. C'est un animal néanmoins féroce, qui est connu pour n'avoir obéit qu'à la princesse et cela ne changera pas. Il est capable de chasser des animaux plus grands que lui, il est tout à fait à même de tuer un être humain.

 
Sorts - Rang B+ :  
"Ce don de magie que vous possédez est un bien précieux, traitez le comme une offrande, un cadeau vous permettant de mieux comprendre la beauté du monde. Et faites du Feu votre car votre maîtrise doit êtres parfaite, seulement alors l'élégance et la force de la vie que vous maniez vous apparaîtra. Car le feu est le retour de la vie par la destruction."

- Livre de confirmation des Vestales, chapitre sur la magie.

Brasier : "Flammes, brûlez." - Rang E -
Sort basique maîtrisé par tous les enfants du feu, il s'agit tout simplement de mettre le feu à un objet en vu. Généralement utilisé pour allumer des bougies, dans les mains de la princesse le sort poussé à son maximum peut prendre des ampleurs assez catastrophiques pour le corps humain adverse. Elle possède bien sûr ce sort sous forme runique gravé sur son épée et son armure.

Furie élémentaire : "Embrase et réduit en cendre." - Rang D -
Un sort utilisé pour recouvrir un objet de flammes, dans le cadre d'Octavia il s'agira bien évidemment de son épée. Il rajoute, au tranchant de l'arme, la possibilité de tout bonnement brûler l'ennemi à chaque coup. A moins d'avoir des sorts ou une façon de se protéger des flammes ses adversaires prennent feu ou voient leurs blessures s’aggraver. Les flammes dorées semblent, à première vue, inoffensives tant elles caressent la lame avec délicatesse et grâce mais c'est loin d'en être le cas.  Elle possède bien sûr ce sort sous forme runique gravé sur son épée et son armure.

Armure de feu : "Égide d'Ignis, soit belle et protège." - Rang C -
Un sort pouvant être étendu sur le bras comme bouclier comme sur tout le corps. Il se manifeste sous la forme d'une magnifique armure de flammes dorées tout autour des zones choisies par le lanceur et le protège des attaques physiques comme des sorts en fonction de la quantité de mana insufflée. A son maximum il peut servir non pas d'armure mais de véritable barrière. Ce sort est aussi gravé sous forme runique sur son armure et son épée. Ce sont des flammes purement protectrices, elles ne pourraient pas blesser et n'ont pas ce but. Elles peuvent être couvertes le long d'une surface grâce aux runes comme sur l'armure d'Octavia ou peuvent être utilisées comme un bouclier de flammes.

Pétales enflammés : "Pétales d'augure, enflammez les inconscients." - Rang C -
De petits pétales dorés tombent doucement sur le sol, comme une fleur mystique ils ne bougent pas de l'endroit où ils ont étés déposés. Ils brillent doucement mais restent très difficilement localisables quand on ne sait pas que le sort à été lancé ou dans la fureur d'un combat. Quand quelqu'un pose le pied dessus, ami comme ennemi ils explosent emportant avec eux leurs ennemis. Ils peuvent être déployés sur toutes sortes de zones et du plus petit au plus grand nombre. Si l'un explose près d'un autre l'instabilité magique qui en résulte fait exploser le suivant. Octavia peut, si elle le souhaite, tous les faire exploser d'un coup ou ne contrôler qu'une certaine sphère d'explosion. Elle peut aussi en concentrer en un seul et unique pétale dont la simple explosion est immense. Elle possède bien sûr ce sort sous forme runique gravé sur son épée et son armure.

Éclosion brûlante : "Rose, annihile nos adversaires dans les larmes de ta mort." - Rang C+ -  
L'un des plus puissants sorts d'Octavia, il consiste en la formation d'une rose de flammes pures  et dorées d'une taille relativement impressionnante (à peu près le but entier d'un grand homme) fermée qui s'éclot soudainement. En son centre brille un Soleil qui relâche toute sa puissance devant la cible sous forme de rayon. Il s'agit bien sûr d'une modification du sort laser. Ce dernier est a la limite de la magie ancienne. Et manipulé au maximum, le sort prend des proportions abominables. Elle possède bien sûr ce sort sous forme runique gravé sur son épée et son armure.

Etoiles ardentes : "Tombez, que votre beauté soit leur hommage incandescent." - Rang C+ -
Une magnifique pluie d'étoiles dorés plus vraies que nature se dirigent vers la zone indiquée par Octavia, elles chutent jusqu'à leur cible et soudainement se réduisent en l'état d'une flamme pure et sacrée qui abat la mort sur le champ. Comme toujours le sang d'Ignis permet d'augmenter le potentiel de ce sort de façon affolante et faire tomber une pluie sur une grande surface devient possible. Tout comme créer une unique étoile surpuissante l'est. Elle possède bien sûr ce sort sous forme runique gravé sur son épée et son armure.


Influence et Relations - Rang A:"Chérissez les vôtres, car ils ne sont pas éternels, aimez les comme vous vous aimez vous même et montrez leur le respect qui leur est dû. Ne tournez pas le dos au moindre paysan, car il pourrait devenir votre pire ennemi comme votre plus grand allié. Soyez la mère de l'humanité."

Aliénor d'Ignis : Il s'agit de la sœur jumelle d'Octavia, les deux jeunes filles semblaient plutôt bien s'entendre mais elles ont étés séparées l'une de l'autre rapidement, chacune devenant différentes cela n'empêche pas Octavia de l'aimer profondément. Le simple fait est qu'elle n'aime probablement personne plus qu'elle même, Aliénor étant sa copie conforme elle l'adore tout simplement, elle est l'une des personnes sur qui elle compte le plus et elle espère bel et bien que cela soit réciproque...

Iskandar d'Ignis : Le père de la princesse, de part sa stature, sa puissance et ce qu'il représente en Ignis elle l'aime beaucoup. D'autant plus qu'il accepte les cadeaux qu'elle lui fait, comble du bonheur. Néanmoins cela ne l'empêche pas de viser le trône, et si son père ne meurt pas de cause classique ou de la main de quelqu'un d'autre elle veut être celle ayant ce privilège, car la beauté de la chute d'un tel homme n'a pas de prix.

Néron Bacchus : C'est le chevalier de la jeune femme, plus vieux qu'elle, il a environ 30 ans, il est aussi son demi-frère, enfant issu de la même mère mais pas du même père. Iskandar, en guise d'avertissement et aussi pour son lien avec la jeune fille décida d'en faire le chevalier d'une des deux jumelles. Cela tomba sur Octavia et il fut envoyé en Latia où on lui apprit à vénérer celle qui allait devenir la chose la plus importante à ses yeux. Combattant talentueux il est devenu un ennemi redoutable et a, au fil du temps, développé une passion plus que malsaine pour la jeune femme. Il veut tout obtenir d'elle, il est corrompu d'elle et la violence qu'il montre à l'égard de ceux la blessant est terrible. Simplement que si quelqu'un doit lui faire du mal, il sera cette personne. Oui, sa perversion envers elle l'a rendu pratiquement fou. Pourtant cela ne dérange pas le moins du monde Octavia qui trouve en cette corruption une beauté tragique, elle lui voue un certain respect et l'apprécie beaucoup. Il n'a aucune capacité magique et n'est qu'un humain, néanmoins, son entraînement au sein de la garde prétorienne à fait de lui un monstre du combat ses capacités valent de loin celles des meilleurs guerriers. Il est devenu par la suite le chef de cette garde qui s'occupe de la défense de la Latia et dont les meilleurs membres servent en permanence au palais. Ce sont de très redoutables guerriers qui ne devraient pas être pris de pour de légers fantassins. Néanmoins, ils sont moins nombreux que les soldats basiques. Sa puissance vient du fait que sa corruption envers Octavia en fait un combattant attroce. De plus, il tient une épée entre ses mains depuis ses 6 ans. C'est pourquoi il est extrêmement puissant même en tant qu'humain.

Thérésa Harloi : La mère d'Octavia. A vrai dire la princesse a une affection étrange pour sa génitrice, elle considère que c'est grâce à elle que des êtres aussi parfaits que sa sœur et elle ont pu voir le jour. Elle la respecte beaucoup pour cela, mais son admiration s'arrête ici. Les deux femmes n'ont pas vécu longtemps ensemble et depuis qu'elle a reprit ses voyages elles se voient encore moins. Elle n'a pas de sentiments négatifs contre elle bien qu'il lui est arrivé de se demander comment aurait été sa vie si elle n'avait pas accepté qu'elle s'en aille. Elle se demande parfois si Thérésa l'a réellement aimée, mais cette idée, lui procurant des frissons dans le dos, elle préfère l'étouffer bien vite.

Margaret Harloi : La tante de notre fille du feu. Pire constat qu'avec Thérésa, Margaret n'étant arrivée que vers les six ans d'Aliènor, Octavia n'a jamais vraiment eu l'opportunité d'approfondir leurs relations. Ce n'est qu'après les nombreuses années de pratique et le contrôle de Latia qui lui est revenu qu'elle a reprit un réel contact avec sa famille proche. Autant le dire tout de suite, le sérieux de Margaret et le caractère d'Octavia ne s'accordent pas. L'une pensant que c'état une perte de temps de l'envoyer là bas quand on voit ce qu'elle est devenue et l'autre disant simplement qu'elle est bien comme une grande partie de son propre peuple; étroite d'esprit. Mais, à défaut de s'aimer, elles se supportent. Enfin, c'est le sentiment qu'elles donnent, les regards meurtriers et les sourires jaunes fusent souvent entre les deux femmes. De plus, c'est Agripina qui est restée un moment au palais pour lui parler de la Latia et lui apprendre quelques petites choses, ainsi l'entraînement de Margaret ne lui fut aucunement donné.

En tant que princesse d'Ignis, Octavia est une femme à l'influence extrêmement grande. Elle est connue de par le monde en tant que tel, pour ses frasques, son extravagance et aussi l'art qu'elle exporte. De plus, elle est régente suprême en Latia, personne n'ose remettre en doute ses capacités. Elle est très proche du peuple et masse facilement les foules bien plus que les élites, car elle se donne pour eux, et les banquets organisés ne sont que très rarement réservés aux hauts dignitaires mais y figurent aussi très souvent des gens du peuple. Elle s'est ainsi attiré les foules des politiciens mais cette façon d'être tournée vers le peuple lui permet d'être intouchable, car ils savent qu'ils ne sont que peu face à la foule l'adulant comme une impératrice. C'est l'une des raisons pour laquelle elle parle en utilisant le pronom "nous" simplement car elle est la Latia et qu'elle en aime tous les habitants.



Autre :
Comment avez-vous connu le forum ?:
Grâce à Ehol et ses jupettes.

Des choses à améliorer ?:
Plus de débauche, plus d'art, plus de beauté, plus de moi o/

Crédits:
Octavia - Saber Néron Fate/Extra
Fonddelamorkitu - Eloan
Jolies images pour chaque rubrique - Kasumi
Now We Are Free : Gladiator - Hans Zimmer
Mhysa : Game of Thrones ost - Ramin Djawadi

Un dernier mot ?:
La réponse D.
[

Octavia d'Ignis
Octavia d'Ignis
Messages : 81
Age : 20
Métier : Régente de la Latia
Humeur : Sublime !
Points Histoire : 0
Dim 2 Juin - 21:59
Histoire : "Votre Histoire vous définie, vous devez tirer de vos expériences la beauté de la vie, la chaleur du battement d'un cœur et la brillance de l'espoir humain, vous devez comprendre l'absolu et ne faire qu'un avec lui, devenez le et alors vous comprendrez en quoi notre feu sacré et destruction et création."
- Discours de la Grande Vestale aux recrues

Chapitre I : Genuit


« Alors ? »

Un homme se leva, il semblait attendre ce moment depuis longtemps. Pourtant son visage restait impassible, comme une habitude, comme, si de son âge il avait maintenant un début de lassitude. Cette simple question, ce petit mot utilisé dans ce contexte avait pourtant une signification énorme. Mais il était prononcé avec la plus grande indifférence. Cette scène devait probablement même lui sembler d'une redondance des plus ennuyeuses à force.

Il regardait la sage femme de ses yeux d'un bleu profond, presque abyssaux. Ses cheveux bruns encadraient son visage avec la même lassitude. Celle d'un homme n'ayant pas dormi de la nuit et qui, malgré cet lassitude remarquable s'était donné pour devoir de rester jusqu'au bout. Elle avait l'air dérangée par quelque chose. Pourquoi ne répondait-elle pas ? Elle agissait comme si elle avait quelque chose à craindre. Il soupira, se levant tout en se poussant de ses mains contre ses jambes et retint un bâillement. Il était resté éveillé une bonne partie de la nuit qui plus est mais il ne pouvait oublier ce devoir au final. Après tout il avait tout de même certaines responsabilités et celle-ci en faisait partie.

« Qu'est-ce qui vous arrive ? Il y a eu un problème ? » Finit-il par dire, commençant à avoir une légère inquiétude à cause de ce silence.
« Non, non c'est juste que... On vous avait dit, majesté, que vous auriez un enfant. Ce n'était pas totalement correct, en réalité vous venez d'en avoir deux, deux filles. » Elle ne savait pas où se mettre, entre le fait qu'il y avait deux fois plus d'enfants et qu'ils s'agissait de femmes.
« … Conduisez-moi vers la chambre. »
« Oui, bien sûr votre majesté. »

Elle se retourna et s'avança, peu sûre d'elle, le regard de son souverain était soudainement devenu étrange, elle n'avait jamais vu de surprise dans ce dernier avant. De plus, elle ne savait comment l'interpréter, il n'était pas froid, bien loin de là mais cela restait des plus surprenant pour une simple sage femme comme elle. Cela était plus que probablement aussi dû au fait qu'à côté d'elle se tenait le roi de sa nation et qu'elle n'avait pas la plus grande habitude de le côtoyer d'aussi près.

Au bout de quelques mètres ils s'arrêtèrent tous les deux devant une simple porte dont les ornements boisés montraient une scène de chasse bucolique. Iskandar d'Ignis n'avait jamais apprécié la forme de cette porte. Pourtant et le plus étrangement du monde il n'avait jamais réellement cherché à la faire partir. Pour quelle raison ? Cela personne ne le savait sauf l'intéressé lui même. Il regarda longuement la poignée. La servante semblant voir en lui, l'espace d'un infime instant une hésitation, puis elle se baissa doucement et recula, le laissant rentrer dans la pièce.

Il regarda tout autour de lui, il y avait cette odeur familière, celle de l'effort, de la joie et du corps féminin malmené. Il la connaissait maintenant bien, très bien. Peut être même un peu trop. Toujours était-il qu'il y remarqua la femme allongée dans un lit, cette femme aux cheveux blonds étincelants et au regard d'améthyste. Ils se regardèrent un instant, même fatiguée et les yeux cernés elle restait magnifique. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme et les yeux de l'homme se baissèrent. Ils les vit alors, les deux petites filles serrées toutes les deux contre leur mère. Il s'approcha en silence. Les regardant de ses yeux abyssaux. C'était bel et bien des femmes, des créatures de peu de pouvoir en Ignis. Mais c'était aussi ses filles à présent et il ne les nierait pas sous prétexte qu'elles étaient de ce sexe là. Car tel était la dure loi d'Ignis, si l'on est une femme née au bon moment au bon endroit, alors les conventions sociales explosent. Il les toisa donc longuement et se mit à sourire à son tour. Sa main se leva, tendrement et il caressa le visage de l'une des deux petites filles. Il avait beau voir une naissance cela lui faisait toujours le même effet, celui de la fierté car elles étaient magnifiques et semblables en tout points. Deux réflexions parfaites l'une de l'autre.

« Elles ont un nom ? » Demanda-t-il, rêveur.
« Aliènor, Aliènor et Octavia, qu'en penses-tu ? »
« C'est parfait. »

Et il embrassa le front de Thérésa, toujours ce sourire aux lèvres. Elles étaient parfaites pour lui, il pouvait déjà voir qu'elles avaient les cheveux de leur mère et son visage. Il savait qu'elles deviendraient de grandes princesses en temps venu.

« Laisse moi les prendre un moment. » Lui dit-il calmement.
« Uh ? Déjà ? » Répondit-elle avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
« Oui, il faut qu'elles soient apposées du sceau le plus vite possible. »

Il les prit doucement avec lui, prenant soin de ne pas les réveiller. Après tout ce qui allait suivre était traumatisant pour le corps. Elles avaient le sang d'Ignis, il le savait, il le sentait, elles seraient toutes deux de très puissantes magiciennes. Il alla dans une propre salle de son palais, une sale réservée pour la magie, sa magie. Il ouvrit la couverture tenant les deux nourrissons. Il avait déjà tout prévu à l'avance. Il prit Octavia avec lui, la retourna doucement et commença le rituel, l'une de ses mains entre les épaules de la toute jeune fille. Il y traça une épée inversée, cette justice impartiale d'Ignis. Puis sa voix s'éleva dans les airs, la magie prenait place, les cris de nourrisson aussi et le calme fut.


Chapitre II : Infantiae


« … Vous êtes sûre ? »
« Parfaitement. »
« Et pourquoi accepterions-nous ? »
« Car nous j'ai prêté allégeance à Iskandar d'Ignis. Notre province a besoin d'une héritière et le seigneur d'Ignis nous a ordonné de prendre une de ses filles. »
« Oui, mais votre conseil possède encore le pouvoir, non ? »
« Ce n'est pas faux, néanmoins, il nous faut un successeur. »
« … Très bien, Nalim, allez me chercher les enfants. »
« Oui, madame. »

La servante s'inclina et disparut dans les couloirs du palais. Thérésa regardait Agripina Maxima d'un œil récalcitrant. Agripina Maxima de Latia, l'une des conseillères de l'une des régions les plus singulières d'Ignis venait de demander le droit de prendre l'une de ses propres filles pour en faire sa successeur légitime. Mais, son ordre ayant fait partie des révolutionnaires avant la construction d'Ignis il avait eu le droit de continuer d'exister. Et même, en tant que femme, elle était mieux tolérée elle et son groupe, l'ordre des Vestales, que la plupart des autres femmes. La jeune femme grinça des dents, elle n'avait aucune envie d'y obéir mais n'y avait pas vraiment le choix, de plus les filles étaient presque en âge de bientôt appartenir à une région qu'elles commanderaient. Thérésa n'était pas idiote après tout, elle savait plus que bien à quoi jouaient les deux concernés. L'une voulait que son ordre perdure, l'autre que sa fille tienne en laisse une des régions. C'était une situation gagnante pour les deux. Quelques secondes plus tard les deux jeunes filles vinrent.
Agripina les regarda longuement, les auscultant presque du regard. Elle resta longuement silencieuse. Ne faisant que les jauger, l'une d'entre elles était déjà bien droite et la toisait de ses grands yeux bleu. La deuxième se cachait presque derrière sa sœur, ses yeux verts, eux, exprimant un ressenti, comme si elle savait déjà ce qu'il allait se passer.

« Quel est le nom de la petite aux yeux vert ? »
« Elle s'appelle Octavia. »
« Nous repartirons donc avec elle. Mais uniquement dans quelques années, ne vous inquiétez pas. Nous voulons juste en profiter pour faire connaissance avec elle. »

Thérésa eu envie de s'y opposer, mais que faire d'autre ? Rien, elle ne le pouvait, la volonté du roi d'Ignis passait, après tout, bien avant la sienne, et si il avait décidé que l'une des deux jumelles s'occuperait de la Latia... Elle ne pouvait avoir mot dans cette décision. Elle ne resta pas longtemps, seulement deux journées de plus où elle passa son temps avec la petite. Elle ne réapparu que vers les neuf ans d'Octavia.

« Où... Où allons-nous ? »

La conseillère tourna la tête, la petite venait pour la première fois d'ouvrir la bouche, et il avait fallut de cela au moins deux bons jours pour l'entendre.

« En Latia, à Gehanna, ma capitale personnelle si tu préfères, c'est une étrange question. »
« Pourquoi vous m'avez prise avec vous ? »
« Tu le sais déjà, car tu vas devenir la prochaine grande Vestale. »
« Vous m'en aviez parlé, mais en quoi cela consiste-t-il ? »

Agripina lui expliqua simplement tout durant le voyage, le rôle qu'elle aurait, en quoi consisterait sa formation et pourquoi, la philosophie qu'elles défendaient. Pourquoi il n'y avait que des femmes. Pourquoi elles croyaient en l'amour et la beauté comme en des valeurs rédemptrices. Octavia ne dit rien, elle resta silencieuse, ne faisant qu'écouter le son de sa future tutrice.

Dès leur arrivée elles ne prirent pas même le temps de visiter que la vestale envoya la jeune fille dans le bâtiment réservé à ces femmes, peu loin du palais. Ici elle y fit la connaissance de toutes, les plus jeunes comme les plus vieilles, les prêtresses confirmées et les débutantes. Il y avait de tout le monde. Elle remarqua une chose, bien que ces femmes n'avaient pas le pouvoir de la région il était clair qu'elles avaient une certaine influence et un certain respect de la part des habitants. On aurait pu dire qu'elles "dirigeaient" dans l'ombre. Beaucoup leur accordait des gestes polis en les voyant, cela étant probablement dû au rôle qu'elles avaient eu durant la révolution. Mais ce savoir s'était perdu et pour beaucoup, seul leur rôle de médiatrices et de femmes de savoir attirait un quelconque respect, les anciens rois ayant profité de leur influence pour détruire celle de ces femmes.

Elle s'y entraîna tous les jours, régulièrement, dire que cela était dur tenait facilement de l'euphémisme. Elle ne réussissait pas un sort ? Elle devait le recommencer, jusqu'à qu'elle le comprenne, jusqu'à qu'il soit bien ancré en elle. Ensuite, elle devait apprendre à le former de la façon la plus élégante, se magie devait être précise, les formes fugaces, sauvages, celles-ci n'avaient pas de place. Aucun centimètre ne devait être cédé. Pas le moindre. Agripina avait caché les origines nobles de la princesse et avait fait croire à toutes qu'elle n'était pas plus qu'une recrue. Et c'est ainsi qu'elle s'entraîna, durement, avec des hauts, des bas . Mais toujours ce besoin d'avancer. Agripina, qu'elle côtoyait de plus en plus devenait comme une mère de substitution, elle n'était pas une d'Ignis mais sa maîtrise de la magie du feu valait clairement celle d'une centaine de mages. Octavia avait déjà reçu un début d'entraînement magique dans le palais, et il était clair qu'elle y était douée, néanmoins cela était d'un autre niveau. On se fichait du fait qu'elle soit une enfant, seul comptait le résultat.

Une nuit, la grande femme fit venir la jeune fille, à peine âgée de quatorze ans alors et lui montra la vue de la ville depuis le palais, elle ne lui tint que quelques mots.

« Un jour, tout ceci sera à toi, si tu te montres forte et capable de me vaincre, si tu deviens ma digne héritière alors tout ceci t'appartiendra et tu comprendras l'amour que nous éprouvons toutes pour la race humaine. »

Puis elle lui montra Aestus Estus, la lame sacrée des vestales et lui dit, simplement que cela lui appartiendra tout autant, mais uniquement si elle était digne de l'avoir.

Octavia ne fit rien, si ce n'est regarder le ciel étoilé puis les rues. Elle y vit énormément de choses, des gens, vaquant à leurs occupations, certaines personnes revenant de tavernes, d'autre embrassant une dernière fois un être aimé. Son cœur se gonfla, oui, l'humanité était belle, terriblement belle et elle en prenait conscience. Elle avait envie de protéger ce peuple.

Les années continuèrent de passer et Octavia se montra de plus en plus douée, elle avait choisi, depuis quelques temps à présent, une épée longue stylisée claymore comme arme. Elle avait apprit des théories magiques les plus fines d'Ignis, les runes elles même devenaient siennes quand bien même elles n'étaient qu'en langue commune. Ses capacités physiques devenaient de plus en plus impressionnantes, elle battait ses sœurs en combat singulier, sans utiliser la moindre once de magie. Elle prenait des cours d'art, pour les comprendre, les jouer, ne faire plus qu'un avec eux tout comme sur la civilisation dont elle faisait petit à petit part. Elle découvrit les villes de la Latia, son importance culturelle en Ignis, son port de pèche permettant des exportations et communications avec d'autres pays.

Elle y comprit que toute la région n'était qu'un héritage de l'empire obscur, qu'elle prenait exemple du passé pour aller de l'avance. Et, qu'ainsi, sa puissance était certaine. Elle y apprit aussi les cultures, les plus basiques comme l'orge ou le blé, que la zone tempérée ne permettait pas de choses trop exotiques mais que la chaleur ambiante faisait pousser le raisin en abondance. Plus elle en apprenait, plus elle aimait. Elle devint une artiste accomplie, étant l'une des danseuses principales lors des grands dîners organisés par la vestale, elle y apprit les conventions de l’étiquette, les mets les plus raffinés. Ce fut aussi dans ces années là, celles de son adolescence, qu'elle reçu son éducation sexuelle. Comment faire plaisir à un homme, le faire fondre, l'achever d'un regard et prodiguer les mêmes sensations enivrantes aux femmes. Pour ce faire, elle dû mettre en pratique ses connaissances les plus primaires en marche. Plus elle y allait, plus son expérience était grande. Les hommes, les femmes du peuple, la garde prétorienne, d'autres vestales, des gladiateurs, elle voulu essayer avec tous et tout le monde et cette curiosité fut plus qu'acceptée.

Déjà des rumeurs circulaient, qu'Octavia allait devenir la nouvelle grande vestale, qu'Agripina ne l'avait faite venir que dans le but de faire d'elle une remplaçante. Mais beaucoup étaient d'avis qu'elle le méritait, le mal qu'elle s'était donnée, toutes les complications dont elle avait triomphé avec bravoure. C'est dans ces dernières années qu'elle développa son style de magie des plus raffinées totalement, c'est aussi dans ces années là qu'elle arriva à créer ses flammes d'or, ce soir là elle décida qu'elle était prête, ainsi, elle provoqua Agripina en duel. Ce dernier fut fixé dans le Colisée. Elle n'avait alors que dix-huit ans.

Un silence de mort régnait dans l'antique bâtisse, l'emplacement réservé à la régente et au roi quand il est dans la province était vide. Soudainement, une myriade de pétales de roses tombèrent, de la même façon deux femmes pénétrèrent le champ de bataille, d'un pas assuré, chacune possédant son arme et armure favorite. Une ovation sans précédant se mit à retentir dans l'enceinte, aucune d'elles ne sourcilla, le bruit devenant presque secondaire. Octavia leva la main et se mit à prononcer avec force :

« MOI ! OCTAVIA D'IGNIS, FILLE LÉGITIME DE SA MAJESTÉ ISKANDAR D'IGNIS ! VAIS GAGNER CE DUEL ET DEVENIR LA RÉGENTE DE CETTE PROVINCE DE LA LATIA A LA FIN DE CETTE JOUTE, JE PRENDRAI LE POUVOIR POUR VOUS TOUS ! »

Un nouveau silence perça, le public trembla presque à l'unisson, une d'Ignis ? Vraiment ? Ils savaient que tôt, ou tard, l'un d'entre eux monterait au pouvoir, mais... Cette jeune fille ? Et les cris revinrent, plus forts, plus violents, ils n’acclamaient plus les deux combattantes mais uniquement Octavia, cette dernière ne fit aucun effort pour retenir son sourire.

« … Et bien, tu as retenu à la lettre tes cours pour parler au peuple. »
« Bien sûr, j'ai eu la meilleure professeur après tout, à présent réglons ceci dans la beauté, maître, puisse le Feu éclairer votre voie. »
« Puisse-t-il éclairer la tienne. »

Quand elles prirent leur arme le silence pesant revint, chacune resta de marbre, ne faisant que tourner, ce fut Agripina qui ouvrit la danse, avançant avec une rapidité étonnante pour une femme de son âge vers la jeune d'Ignis, cette dernière para le coup sans trop de difficulté. Les deux femmes se jugèrent avec leurs épées respectives. Le simple fait de voir que la grande Vestale portait Aestus Estus suffisait à rendre Octavia complètement dingue, elle voulait cette arme, elle voulait la Latia, elle voulait tout, tout obtenir, elle pouvait presque sentir l'épée l’appeler.

Elle tourna gracieusement, ses mains solidement armées sur le manche de son arme et elle repoussa Agripina. Puis elle leva la main subitement et prononça doucement des paroles, la grande vestale fit de même et rapidement le champ de bataille devint littéralement enflammé, seul le bruit du feu incandescent et des épées s'entrechoquant était audible. La foule elle restait comme figée. Ils n'avaient jamais assisté à un combat d'une telle intensité. La magie fusait, belle, violente, dorée, rouge, les épées se couvraient de flammes et le tout ressemblait à une valse, une valse mortelle dont seulement l'une des deux femmes reviendrait gagnante.

Le combat dura plus de deux heures, aucune ne cédant du terrain à l'autre, Octavia avait l'avantage de ses connaissances fraîches, de son talent plus qu’inné et du sang d'Ignis lui donnant des capacités magiques hors du commun. Mais Agripina, de son côté, elle avait le poids de l'âge, l'expérience du combat et la magie maîtrisée à la perfection d'une femme ayant vécu des années de maîtrise magique. Elle était, facilement, la femme qui maîtrisait le mieux ses sorts de tous les magiciens de la langue commune. Elle ne se fatiguait aucunement et cela en devenait presque effrayant.

Mais l'une fit une erreur, elle ne para pas au bon moment et son bras subit une affreuse estafilade, à partir de cet instant le combat tourna en l'avantage d'Octavia. Bien que la grande Vestale cautérisa sa plaie avec sa magie de feu elle commença petit à petit à perdre du terrain sous les coups d'épée et de magie de la princesse. Cette dernière était impressionnante et ce n'est qu'à cet instant qu'elle s'en rendit compte, elle était plus forte, plus gracieuse, elle n'avait fait que ménager le spectacle du début jusqu'à la fin. Peut être bien était-elle en réalité supérieure depuis le début ? Oui, c'en était même fortement possible, elle n'avait ni plus ni moins que gardé ses capacités jusqu'au bout, offrant du spectacle à la plèbe alors qu'elle ne se fatiguait pas contrairement à la vestale. Le rythme d'Octavia venait de changer du tout au tout et, Agripina, qui pouvait se vanter être la meilleure combattante de la Latia voir même l'une des plus douées d'Ignis. Venait de se faire battre.

Le combat prit fin lorsque la princesse d'Ignis lui planta son épée dans le ventre, le sang qui en coula se renversa sur tout le sable du Colisée, et la grande Vestale s'effondra.

« Ah... Je suis contente... »
« … Pourquoi ? »
« Car tu as gagné... Tu es digne de devenir la nouvelle grande Vestale... Ainsi que la nouvelle régente... »
« Nous sommes heureuse de l'apprendre... Nous ne vous oublierons jamais. »
« Ahah... Tu prends déjà ton rôle à cœur ? »

Le regard bleuté de la femme devint livide et toute vite quitta le corps de la fière guerrière. Octavia ne répondit pas la moindre chose, ne faisant que murmurer des mots, des mots imbibés de magie qui mirent feu au cadavre de la femme. Elle était née pour le feu, elle devait disparaître par le feu.

Par la suite, elle se baissa, le silence faisant encore sa loi dans le Colisée et prit le manche d'Aestus Estus. Elle ramena la lame contre elle, et l'observa longuement, de ses yeux verts émeraude. Un sourire la prit et elle leva l'arme vers le ciel, le ciel à présent remplit d'étoiles toutes plus brillantes les unes que les autres.

Une clameur s'éleva et la voix d'Octavia perça les cieux :

« NOUS ! OCTAVIA AGRIPINA MAXIMA ! FILLE D'ISKANDAR D'IGNIS ET NOUVELLE GRANDE VESTALE, DEVENONS A PRÉSENT UN AVEC LE PEUPLE DE LA LATIA ! »

Des pétales enflammés tombèrent du ciel alors que les applaudissements se firent légion. La jeune femme, du haut de ses dix-huit ans, fit le tour de la ville sur un char doré tiré de par de magnifiques chevaux, elle scandait son nom, celui du vainqueur de ce duel et annonçait au peuple sa régence, tous venaient la voir. Toute la Latia avait entendu parler d'elle et ils l'aimaient déjà, elle invita toute la ville à participer à un gigantesque banquet le soir même. Seuls les régents actuels, formant un sénat, se mordaient les doigts de cette annonce.

Chapitre III : Imperatrix


Ces deux dernières années, la jeune femme se força à devenir une régente aimante. Elle fit reconstruire des pans entier des villes endommagées, elle fit faire des routes pavées magnifiquement entretenues, donna de gigantesques spectacles où elle en était l'héroïne. Elle transforma le pouvoir des vestales, présent mais plus maigre en une force centralisée de la Latia. Peut être, et très certainement que cela n'était qu'un des objectifs d'Agripina, elle n'était pas assez idiote pour en penser le contraire. Néanmoins elle pensait que cela était une extrêmement bonne idée. Etant la nouvelle régente, son propre père ne pouvait s'opposer à la montée de cet ordre qui s'était caché pendant longtemps, trop longtemps.

Elle organisa d'épiques joutes dans le Colisée où elle y affrontait de grands gladiateurs. Elle y gagna à chaque fois.

Elle y fit aussi la rencontre de Néron Bacchus. Homme l'ayant suivit comme son ombre depuis son arrivée et qui ne s'était entraîné que pour devenir chevalier. Elle le nomma commandant de la garde prétorienne. Cet homme était malsain, mais elle trouvait dans sa personnalité distordue une beauté des plus... Admirables. Tant qu'il resterait fidèle à elle bien évidemment. Elle apprit qu'il avait été choisi par son père lui même, ayant trouvé en la dévotion du jeune homme envers ses sœurs un parfait moyen de garder de l'emprise sur un demi-frère en plus d'en faire une force. Et il avait raison pour l'avoir vu à l'oeuvre, Néron est puissant, terriblement puissant pour un simple humain. Sa ferveur envers Octavia grandissait de plus en plus de la même façon que ses pensées devenaient malsaines mais il n'était pas idiot pour autant. Il savait se contrôler et détruisait sauvagement les ennemis de la régente. La garde prétorienne se souvient de l'avoir vu lors de chasses aux bandits. Il ne laissait aucun survivant.

Elle reprit d'ailleurs contact avec sa sœur, Aliènor, qui s'étonna des changements qui avaient pu avoir lieu sur la jeune femme en une quinzaine d'années. Les deux furent surprises mais redevinrent rapidement inséparable, s'aimant l'une comme l'autre terriblement.

Elle garda Aestus Estus avec elle et se donna pour objectif de découvrir enfin le pouvoir réel de cette arme. Elle trouva une myriade de papiers dans le palais, tous de la part d'Agripina, lui expliquant certaines choses qu'elle seule devait savoir. Mais pour autant, elle n'en oublia pas les Vestales, elle continua de s'entraîner avec elles, car elle voulait continuer d'en être la meilleure. Elle organisa de grandes ventes d'art pour les autres pays et gagna des fortunes. Elle exporta son vin, sa cuisine, la beauté de la Latia et fit de sa province, une terre des plus fortes.

Ce fut aussi l'époque de ses premières véritables colères, ce pour quoi le peuple apprit à la redouter. Quelques innocents jetés aux lions du Colisée, quelques gladiateurs tellement amochés qu'ils ne pourraient plus jamais combattre. Elle en profita pour se faire faire son armure par les meilleurs forgerons. Cette dernière coûta une somme ridiculement élevée, mais elle n'en avait que faire.

Elle exécuta elle même quelques traîtres voulant révéler des secrets latiens, conduit aussi une équipe punitive en compagnie de son chevalier contre des bandits qui s'étaient installés dans une ville plus faible. Elle se forgea petit à petit une réputation.

Celle d'une femme implacable, dont la beauté infinie n'était d'égal que l'or qu'elle portait sur elle, dont l’extravagance était totale, assumée, magnifique et violente à la fois. Elle devint totale, elle devint tout. Elle devint la meilleure magicienne, la combattante la plus belle et féroce, elle était absolue.

Et, sans s'en rendre compte ;

Elle devint la Latia.

Ehol
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Sam 22 Juin - 16:18
Bon, on y arrive, et félicitation tu as été validée plus vite que ta jumelle =p

Donc très bonne fiche, tant sur le travail du personnage que sur le respect du contexte et l'histoire. Tu feras une très bonne princesse, marginale, pour changer XD. Bon fais tout de même attention pour les Vestales, en dehors de ta région il est fort possible qu'elles ne soient pas super bien accueillies, même si au pire, la puissance peut parler pour elle. Bref, voici tes rangs:

Puissance - Rang A+:

Cinquième princesse, je pense que le rang parle de lui-même. Tu es de taille à affronter des généraux des différentes nations, tant que le combat ne devient pas trop spécialisé dans un domaine ou un autre.

Influence - Rang A:

Comme tout héritier à la couronne, ton influence est très grande, à la fois en Latia qui est ta région, mais aussi dans tout Ignis. Et puis, cinquième place et jumelle d'Aliénor, ça joue à te faire remarquer, et à te prendre au sérieux malgré tes tenues xD

Bienvenue et bon rp!

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Octavia d'Ignis - Pour la beauté du geste [Terminée]
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