Religion



 
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Religion

Ehol
Ehol
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Lun 8 Aoû - 1:41
 
Introduction aux cultes.

Watos, le Dieu unique

A l'origine de toutes choses se trouve Watos, être divin, transcendant, infini et éternel. Ehol fut considéré comme son messager par les croyants, mais l'essor exceptionnel du culte du Messie a éclipsé la religion d'origine, qui était celle du culte du Dieu Unique.
Aujourd'hui, nombres de prières sont encore prononcées en son honneur, mais Watos a paradoxalement moins d'influence sur les croyants qu'Ehol ou Albio.
Les premières phrases du Livre sacré le décrivent ainsi:

« Au commencement était le Néant. Un vide indéfini qui n'avait ni origine ni fin.
Puis vint une pensée « Je suis », et le Tout se forma. Il emplit en un instant tout le vide du Néant, le repoussant aux frontières de lui-même. Il se nomma Watos, l'Absolu, et fut à l'origine de toutes les choses. »

Livre Sacré, Ori, I

Cette croyance en un dieu unique remonte fort loin dans l'histoire, les historiens n'ont pour le moment pas pu en déterminer l'origine exacte. Quoiqu'il en soit, elle perdurait aussi durant l'âge obscur, mais il fallut attendre l'arrivée de l'Eglise d'Ehol pour la voir retranscrite à l'écrit.

« Watos créa d'abord le langage, puis grâce à lui, il donna une forme et une existence au Monde. Il donna une âme à toute chose, et les emplit de son énergie divine. Et de tous les êtres, une espèce s'éleva, celle qu'il avait nommée humanité. »
Livre Sacré, Ori II

Le mana est l'énergie divine, et la langue ancienne une forme dérivée du langage divin aux yeux des adeptes d'Ehol. C'est l'une des raisons pour lesquels l'apprentissage de la magie est capital pour les croyants, et que les évêques d'Aquaria sont les meilleurs magiciens du continent: ils possèdent la plus grande compréhension du domaine de Dieu.


Les 12 séraphins

Après avoir crée le monde et la nature, après avoir instauré le langage et donné son contrôle aux hommes, Watos les observa longuement. Mais ils sombrèrent bien vite dans la haine et le mépris de l'autre. Il souhaitait les arrêter, mais dans sa toute-puissance, il ne pouvait intervenir sans détruire toute sa création. Les catastrophes naturelles étaient le seul moyen qu'il avait de s'impliquer, et ne faisaient qu'amplifier la colère des hommes qui ne savaient interpréter les avertissements de leur Dieu.
Ainsi, Watos décida de mettre au monde une autre race, plus puissante, qui pourrait sauver les hommes. Les anges naquirent de cette volonté. Maîtres du langage divin qui pouvait placer tout être sous leur contrôle et bouleverser la création, ils avaient une apparence humaine, mais étaient à la fois plus beaux, plus intelligents et bien plus sages qu'eux.
Les 12 premiers anges à naître furent nommés Séraphins, et tous les suivants dont le nombre est inconnu furent nommés Anges. Le culte d'Ehol voit dans les séraphins des êtres masculins et dans les anges des êtres féminins. Chacun des séraphins était le symbole d'une des 12 vertus premières et ses ailes étaient teintées d'une des 12 couleurs; bien qu'ils possédâmes chacun un nom, les humains finirent par leur en attribuer de nouveaux au fil des âges. Leur vrai nom demeure à ce jour inconnu et ne saurait de toute évidence être prononcé par des lèvres humaines.

Le séraphin de l'Intelligence aux ailes violettes: Camaël
Le séraphin de la Foi aux ailes bleues: Ismaël
Le séraphin de la Prudence aux ailes turquoises: Raziël
Le séraphin de la Miséricorde aux ailes vertes: Raphaël
Le séraphin de l'Espérance aux ailes orangées: Mikaël
Le séraphin du Courage aux ailes rouges: Ariël
Le séraphin de la Sagesse aux ailes de bronze: Gabriël
Le séraphin de l'Altruisme aux ailes d'argent: Nathaniël
Le séraphin de la Justice aux ailes d'or: Zadkiël
Le séraphin de la Dévotion aux ailes blanches: Ëlijah
Le séraphin de la Tempérance aux ailes grises: Azraël
Le séraphin de l'Humilité aux ailes noires: Samaël

Les anges apparurent par la suite à de nombreuses reprises dans l'histoire, guidant les hommes vers la paix, ils mirent fin à de nombreux conflits, mais ils reprenaient après quelques générations. Vexés de ne plus êtres écoutés, il est dit qu'ils cessèrent d'intervenir durant la fin de l'âge obscur, mais que, suite à la colère de Watos, ils désignèrent finalement un humain comme intermédiaire. Il devrait parler et agir à leur place, et serait béni par la même force qu'ils possédaient. Ils choisirent finalement un jeune couple ordinaire et pieux, dont ils bénirent l'enfant.
Son nom fut Ehol.

Ehol, le sage des quatre chemins

La légende d'Ehol s'est répandue dans tout le continent, fondant même une religion qui perdure depuis des siècles. Mais tous les faits énoncés dans ce mythe ne sont pas inventés, ils sont même plus proches de la réalité que ce qu'en pensent les athées.
Ehol était un jeune garçon originaire du nord du pays, vivant dans l'un des royaumes ayant précédé l'empire. On parle généralement de ce temps comme de « l'âge obscur », car enlisé dans des guerres perpétuelles entre peuples. Issu d'une famille pauvre et sans lignage particulier, il détenait une particularité encore inédite, et qui est restée unique, il avait une affinité avec chacun des éléments. Alors qu'aucun homme n'avait jusqu'alors cumulé deux affinités, il était soutenu par les quatre éléments, mais n'étant pas magicien, il ne pouvait pas produire le moindre sort, et ne sachant pas lire, il n'aurait de toutes façon pas pu les mettre en pratique.
Cependant, d'une manière totalement inexplicable, il était capable de maitriser, non pas son propre mana – qu'il ne pouvait extérioriser – mais le mana du monde. Il fut ainsi ce que l'on appela plus tard un adepte de la « Vraie Magie », il n'avait de plus pas besoin de formule pour donner forme à la magie, sa simple volonté était suffisante pour manipuler et reformer le flux magique. Ayant une affinité avec tous les éléments, il pouvait maitriser toutes les formes de mana, des écrivains dirent de lui qu'il pouvait « plier le monde à sa volonté ». Il fut bien vite considéré comme une réincarnation ou un messager de Dieu, et commença à traverser le continent pour porter un message de paix aux autres peuples. Sur sa route, il est dit qu'il fit de quatre personnes ses partenaires, il apposa sa main sur leur front et chacun d'eux fut capable d'utiliser à son tour la vraie magie.
Chacun d'eux représentait l'un des éléments et une de ses forces:

« La terre s'érigeant comme une montagne pour protéger les faibles,
Le vent tranchant le bien d'avec le mal pour répandre la justice,
Le feu anéantissant la haine pour détruire la folie,
L'eau soignant les âmes et les corps pour instaurer la paix. »

Livre Sacré, Su, III.

Ehol et ses protégés parvinrent à unir le monde sous une seule bannière, faisant cesser les conflits entre nations et peuples, puis ils donnèrent naissance à l'empire d'Eholis.
Ehol se maria peu de temps après, mais aucun de ses enfants n'hérita de son pouvoir, il en fut de même pour les quatre autres mages maitrisant la vraie magie, ce pouvoir n'était pas héréditaire et même si leur lignée perdura, aucun des héritiers n'eut de telle capacité.
Ehol est aussi le créateur de la langue religieuse, appelée couramment langue ancienne.


Albio, Elena, Tristan et Sofia, les émissaires



Les quatre émissaires d'Ehol ayant obtenu le pouvoir de la Vraie Magie. Ils ont tous les quatre donné naissance à des mythes, parfois même à leur propre culte comme Albio. Leur importance diffère suivant la religion concernée, dans le culte d'Ehol, tous sont sanctifiés en tant qu'émissaires, même si Sofia a plus d'importance que ses confrères – elle aurait épousé Ehol après l'instauration de l'empire – tandis que dans le culte d'Albio, c'est lui-même, Tristan, et surtout Elena qui jouent les rôles « principaux ».

* Albio était un maître de la terre, reconnu comme étant particulièrement altruiste, il se serait jeté au milieu d'un champ de bataille, sans aucun pouvoir, pour protéger un enfant égaré.
* Elena était la reine des flammes et la première femme qu'Ehol rencontra dans ses voyages, elle était reconnue comme la plus puissante des quatre émissaires, une femme de caractère.
* Tristan était le plus jeune parmi les émissaires, il avait quelques années de moins qu'Ehol lorsqu'il le rejoignit, grand mage de vent, ses pouvoirs étaient qualifiés « d'infinis » par ses pairs.
* Sofia, enfin, était le dernier émissaire, et celle qui devint la première impératrice d'Eholis et l'icône d'Aquaria. Elle avait la particularité de pouvoir guérir les plus grandes blessures, un pouvoir étrange qui n'avait pourtant semble t-il, aucun rapport avec l'eau.

Le culte d'Ehol

Peu après le décès d'Ehol et de Sofia, cette religion a vu le jour, prenant la place des anciennes croyances. Ehol était de son vivant considéré comme un «enfant des dieux» puisqu'il détenait un pouvoir et un charisme exceptionnel, ainsi que par sa sagesse et ses actes, une fois mort l'Eglise en a fait officiellement un saint, et il est devenu le messager de son propre culte.

Le culte d'Ehol se base sur le récit des aventures d'Ehol et des quatre émissaires, depuis l'enfance du jeune garçon jusqu'à sa mort. Les quatre émissaires sont également sanctifiés, mais ne figurent pas au même « rang » qu'Ehol – ils sont en quelque sorte ses apôtres – la seule exception est Sofia, à qui les habitants d'Aquaria vouent un véritable culte. Elle fut la seule qui « mérita » l'amour de l'enfant des dieux, et porta même son enfant; la magie de l'eau est considérée comme un don précieux pour les croyants, chacun voyant en sa fille une réincarnation possible de Sofia.
L'idéologie de l'Eglise s'organise autour de deux valeurs fondamentales, la première est la paix, les adeptes d'Ehol ayant renoncé à plonger le peuple dans la guerre, peu importe le prix – même si par le passé, l'église s'est détournée de cette voie – et la seconde est le respect de la femme. Durant l'âge obscur, les femmes détenaient bien moins de droits que les hommes, on raconte qu'elles n'étaient considérées que comme des reproductrices, tout au plus des objets de plaisir. Ehol brisa cette convention, il créa le mariage et le concept d'égalité entre les sexes.

« Les hommes n'ont pas le droit de plonger leur regard dans celui d'un seul ange,
Vous qui êtes nés de la femme, vous lui devez la reconnaissance éternelle,
Vous qui portez en votre sein l'avenir, vous méritez la gloire. »

Livre Sacré, De, II.

Ces paroles furent plus tard interprétées comme une déclaration d'inégalité, la femme étant dans l'esprit du sage bien supérieure à l'homme. C'est d'ailleurs pour cela que durant la fin de l'Empire et encore aujourd'hui à Aquaria, la femme a un statut privilégié, au dessus de celui des hommes.
En ce qui concerne le message de paix d'Ehol, les croyants le suivent à la lettre, considérant la guerre ou les révoltes comme un anathème, la paix créée par le messager doit être préservée à tout prix. Ce fut d'ailleurs l'argument de l'Église pour participer à la contre-révolution aux côtés de l'empire, afin d'éviter que le monde ne sombre à nouveau dans le chaos.

« La plus injuste des paix vaut mieux que la meilleure des guerres,
Aucun de ces génocides que vous appelez « justice » ne consolera les pleurs des cieux,
Ne combattez pas, ne vous vengez pas, vivez du mieux que vous pouvez, et aimez. »

Livre Sacré, De, VI.

Outre la paix et l'importance de la femme, le culte d'Ehol encourage à l'amour, mais l'amour véritable, d'une âme à une autre, et non l'acte de chair. L'adultère est l'une des pires ignominies, puni très sévèrement encore en Aquaria et en Terra, la même chose vaut pour la polygamie en Aquaria. La séparation est impossible une fois mariés, même en cas de décès: quand deux êtres ne font qu'un, ils le restent à jamais, pour toute l'éternité.

Le culte d'Ehol est omniprésent et obligatoire en Aquaria, il est également important en Terra, quoique non majoritaire. Ventus a aussi une grande proportion d'adeptes d'Ehol.

Le culte d'Albio

Dérivé du culte d'Ehol, le culte d'Albio est apparu beaucoup plus tardivement, lors de la chute de l'Empire. Ce schisme avec le culte traditionnel s'est fait suite aux méfaits de l'Empire pour maintenir la paix et l'égalité, au mépris du peuple.

Le culte d'Albio se base sur les mêmes récits que le culte d'Ehol, ainsi que sur une suite d'écrits sur la vie d'Albio et d'Elena après l'unification du continent. Lorsqu'Ehol est devenu empereur, Albio a refusé le poste qui lui était offert comme dirigeant pour mener une vie simple à l'est du continent. Comme preuve de son engagement, Ehol nomma le continent « Albion » signifiant «Ce qui appartient à Albio» car disait-il:

« Il est chaque parcelle de terre de ce monde. »
Livre Sacré, Su, XXVI

Albio partit donc vivre avec Elena et le jeune Tristan dans les montagnes à l'est où ils fondèrent une petite maison, le maître de la terre épousa celle que l'on nommait la « reine des flammes » et ils adoptèrent le jeune Tristan, qui n'avait jamais connu sa famille. Les deux amants donnèrent naissance à deux enfants, que leur « frère » nomma. Mais après une vie douce, Sofia, puis Ehol disparurent, et au moment de sa mort, ils perdirent non seulement un ami cher mais aussi toutes leurs capacités, n'étant plus que de « simples » humains. C'est à ce moment là, tandis que l'ordre de l'Empire commençait à basculer que des bandits les attaquèrent; Albio, même privé de ses pouvoirs, partit combattre seul ceux qui menaçaient sa famille, pour défendre les siens et sa terre: sa patrie. Il fut tué héroïquement au combat, emportant avec lui tous les bandits.
Le culte d'Albio est la glorification de cette résistance acharnée contre la vie, le destin. Même privé de ses pouvoirs, il accomplit plus que n'importe qui, c'est certainement cette légende qui est à l'origine de l'esprit patriotique et fidèle de Terra.

On retrouve les adeptes du culte d'Albio en grande majorité à Terra (elle est véritablement la religion « officieuse » du pays) ainsi qu'à Ventus (même si la proportion d'athées est dite plus grande que celle des deux cultes réunis).


Ehol
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Lun 6 Mai - 9:15
 
Le culte d'Ehol

Fondements de la foi

Rendre grâce à Ehol, ce n'est pas simplement le vénérer comme une idole païenne, c'est pénétrer l'essence de sa parole pour la faire sienne, c'est accepter de suivre la Voie tracée vers son bonheur. Le culte d'Ehol consiste à parcourir la Voie.

« Je suis venu, je suis le chemin, je suis le bien, je suis la vie. » Livre Sacré, De, IV.

Pour adhérer à cet idéal, la première étape consiste à apprendre: il faut apprendre les livres, apprendre la philosophie d'Ehol et  apprendre à s'y soumettre. La seconde étape consiste à mettre en application son savoir et tout faire pour l'accroître. L'ultime étape étant la parfaite harmonie entre soi, ses croyances et le monde: le plus grand bonheur sur terre.

Les valeurs du culte d'Ehol sont multiples ; croire que les récits de la vie d'Ehol sont véridiques en tout point ; aller écouter la messe des sages ; remercier Ehol, les Séraphins et Watos ; faire sienne les douze vertus divines ; rechercher son âme-soeur ; accepter l’œuvre du Grand Courant ; vivre en paix.

« Je le jure ici, chaque être humain a le droit de connaître la félicité.
C'est pourquoi, par mes mots je vous donnerai ce rêve à accomplir.
Voyez  la vraie richesse.
Voyez le vrai amour.
Voyez le vrai bonheur.
Que ces visions soient à jamais gravées dans votre cœur, car elles sont la Voie. »
Livre Sacré, De, V.

La mise en pratique d'un tel mode de vie n'est pas évidente, de même que son apprentissage. C'est pourquoi les prêtres officient, ils sont les garants du savoir et connaissent la vérité de la Voie; d'où le fait qu'en Aquaria, la charge de régenter la société revient aux prêtres.


Le Grand Courant et l'âme soeur

Le mana est le souffle de vie, le souffle de Watos, qui parcourt toute la création, qui est la source de la matière et des mystères du monde.

Il est invisible, mais présent en toutes choses. Lorsque quelque chose est détruit ou lorsqu'une vie s'éteint, le mana retourne se mêler aux flux. Tout ne fait qu'un dans le mana. L'âme elle-même n'est que pur mana, mais chaque âme a une essence unique.
Il existe donc deux mana: l'incréé et l'incarné. L'incarné est matière, l'incréé est pure énergie. Alors que l'incarné est une individualité, l'incréé est une totalité. Cette individualité est l'existence. Cette totalité est le Grand Courant.

« Le Grand Courant est inscrit en chaque âme et chaque âme est inscrite dans le Grand Courant.
Parce que le monde fait partie de vous, vous faites partie du monde; et chaque acte, de bien comme de mal, de bronze comme d'or, s'imprime au cœur du monde, en votre cœur. »
Livre Sacré, De XV

Le Grand Courant est le reflet des désirs de Watos ; un guide de l'humanité et la source de tout le savoir. Il est le pendant de la liberté humaine, il est le Destin. Ses actions sont détournées et il n'est pas doué d'une conscience au sens humain du terme, mais donne une impulsion à l'humanité pour la pousser à se surpasser, en lui offrant un début et une fin prédestinés.
Son rôle consiste à purifier les âmes de leur vie passée, avant de les mener à leur réincarnation. Les capacités qu'aura cette nouvelle vie, et les découvertes qu'elle fera, sont inscrites dans son essence. Durant ce processus, les âmes verront et sauront par le mana, guidant inconsciemment leurs proches et parcourant leur propre chemin vers le renouveau.
Le genre humain peut toutefois s'extirper de ce grand cycle et atteindre la Félicité. C'est à dire un état de bonheur absolu et intemporel dans le mana. Pour atteindre cet état, il n'y a qu'une possibilité, le construire sur Terre. Watos a créé les âmes pour aller de pair, chacune d'elles possèdent son complément, son amour véritable.

« Et voyant la tristesse de ses créations, Watos forgea l'âme-soeur , afin que tous connaissent la félicité. » Livre Sacré, Ori III

Il faut la trouver, il faut l'aimer et pour finir se marier. Le sacrement du mariage est un rituel mystique, qui permet de lier les deux âmes dans la vie et la mort. Si l'on épouse son âme-soeur, alors dans la mort les manas s'uniront et pour toujours ils seront hors du cycle des incarnations dans un état d'extase. Par ce biais, l'humanité peut accéder à un stade supérieur, il s'agit d'une ascension vers Watos par l'amour.


Messe, méditation et prières

Suivre le culte d'Ehol implique un certains nombre de rites qui permettent d'accéder à une plus grande sagesse et de s'unir avec le monde. Il existe d'une part des rites publics, les cérémonies religieuses telles que la messe, et les rites privés, la conduite des prières et la méditation.

La messe a pour but de nourrir les esprits des interprétations des livres sacrés et de permettre à tous de prier ensemble. La cérémonie est assez simple dans son déroulement, l'officiant est derrière l'autel, à attendre l'arrivée des fidèles alors que les cloches sonnent l'appel. Une fois les cloches muettes, les portes se ferment. C'est à ce moment que commence la cérémonie, par une bénédiction personnelle souhaitant la bienvenue à tous. Il s'ensuit ensuite une série de chants et d'hommages à Ehol, aux Emissaires, aux Séraphins et à Watos. Ce moment est un moment de prières et de remerciements envers les bienfaiteurs de l'humanité sur lesquels il faut prendre exemple. La prêche est la seconde partie majeure de chaque messe, il s'agit ici d'utiliser les textes saints afin de faire passer un message aux membres de l'assemblée. Cela peut-être un impératif moral, ou une incitation à une certaine action. Ce rassemblement se conclura toujours sur des embrassades dans la foule et une prière commune dite à l'unisson.

La méditation est quant à elle un acte personnel, elle consiste en une introspection et une recherche de la vérité de la Voie. Le croyant a pour devoir de prendre le temps de se connaître et de connaître Ehol pour chercher à se perfectionner en tant qu'humain. C'est pourquoi, il existe de nombreux traités sur les manières de méditer, mais aussi sur les vertus et les mérites à en retirer pour l'esprit et le corps.
La prière, enfin, a pour rôle de se donner une force nouvelle et de faire vivre la vraie parole en son cœur. C'est par ces paroles, dites à voix haute ou dans le cœur, que le croyant vénère ses guides et accède à une osmose avec le monde. La prière est un acte personnel, même si de nombreux micelles et des rites spécifiques existent; un vrai pratiquant a pour devoir d'avoir cette relation personnelle avec le Grand Courant et la Voie durant sa prière.


Le mariage et le deuil

Le cycle de la vie est ponctué par trois grandes étapes, la naissance, le mariage et la mort.
La naissance d'un enfant est l'occasion de prendre part à de grandes festivités, elle n'implique pas cérémonie religieuse formelle bien qu'il soit de coutume pour les prêtres de visiter les mères et leur jeune enfant après la naissance.

Le mariage est le coeur du culte d'Ehol. Il représente l'union de deux âmes en une seule, la fin d'un premier voyage - la quête de l'amour de son âme-soeur - et le commencement d'un second, vers la transmission des savoirs et de la vie. Il s'agit sans conteste de la cérémonie la plus importante dans la vie d'un croyant ainsi que d'un jour sacré. La plupart des mariages sont célébrés au printemps, durant la fête de l'équinoxe. Les habits portés sont presque toujours composés de variantes de bleu et de blanc, symbole de l'eau et de la pureté, et les femmes mariées portent une robe traditionnelle au long voile blanc si envié pour sa beauté qu'il est toujours porté lors de nombreux mariages d'athées.
Durant ce jour, le couple ne doit pas se croiser avant la cérémonie dont la durée est en général de plus d'une heure. Ils échangent les alliances, des anneaux symbolisant le cycle de la vie et l'union entre leur corps, qui sera à l'origine d'un nouveau cycle par la naissance; et prêtent serment, les paroles prononcées liant leur âme comme les anneaux leur corps. Il est de coutume que chacun compose lui-même son serment et l'on dit que les mots s'inscrivent alors dans leur âme unie.

« Par cet anneau j'unis mon corps au tiens, afin que tous deux ne fassent plus qu'un. Ici prospérera notre passion, ici seront recueillis nos tourments; mon corps sera ton refuge et le tiens mon foyer, aussi longtemps que je vivrai.
Par ce serment j'unis mon âme à la tienne, afin qu'elles ne soient plus jamais séparées. Ici régnera notre amour, ici nous jouirons de la paix; mon bonheur sera ton bonheur et ton malheur sera mon malheur, maintenant et à jamais. »

Imperium Libro, Ani, II.

Une fois la cérémonie principale achevée, une longue fête continue jusqu'en soirée, avant qu'enfin le couple ne se retrouve seul. La première nuit de mariage est considérée comme la plus fertile et sera inévitablement consommée. L'acte sexuel au sein d'un couple est une preuve d'amour et de dévotion envers l'autre, il s'agit de l'union des corps et d'une preuve de foi. La nuit du mariage et toutes les nuits de la fête de l'équinoxe sont pour cette raison propice à la luxure.

La mort est l'ultime frontière de la vie terrestre, lorsqu'une vie s'éteint, son mana quitte son corps pour retourner au Grand Courant. Son âme va cheminer vers sa fin, vers son destin. Cependant, elle sera toujours là, aux coté de ceux qu'elle a aimé, afin de leur donner un soutien spirituel et imperceptible par le mana.

« Pleurez, pleurez, car il est mort. Ne pleurez pas pour lui, mais pour vous. Désormais, vous ne le verrez plus, mais lui veillera sur vous jusqu'à ce que vous le retrouviez dans le Grand Courant. »
Livre Sacré, Su, III.

Alors, symboliquement, la tradition orale du culte d'Ehol pousse à immoler le corps du mort après une cérémonie d'adieu, afin que son corps, comme son âme, retourne au Grand Courant. Durant cette messe mortuaire, les proches ont le droit de chanter leurs peines et de pleurer. Ils pleurent pour eux et non pas pour le mort. La vie continue, il est naturel de mourir.

« Nous devons naître, nous devons croître, nous devons aimer, nous devons enfanter et nous devons vivre pour mourir, mais l'âme, elle, est immortelle. » Livre Sacré, Su, VI.

C'est par cette façon de voir le monde, que les vivants lèchent leurs plaies, avant de rendre un ultime hommage au disparu. La veillé mortuaire se résume à une immense fête où l'on se remémore les bons et les mauvais moments passés, alors que l'on chante joyeusement. Durant ces festivités, il est interdit de pleurer ou de ne pas tenter de sourire, cela serait vu comme une offense à la mémoire du mort. Même si, une fois cette nuit passée, les vivants ont le droit de continuer à porter intérieurement leur chagrin jusqu'à la fête du solstice d'hiver, où l'on dit que les morts viennent visiter les vivants.


Les fête

Les fêtes du culte d'Ehol sont toujours un moment de partage autour de mêmes valeurs remémorant un événement marquant de la vie du messie ou de la communauté.

A l'équinoxe du printemps, quatre jours de fêtes sont déclarés en hommage au mariage d'Ehol et de Sofia. Durant cette période, de nombreux mariages ont lieu, alors qu'une allégresse générale empare tous les membres de la communauté. Cette dernière fête le sacrement du mariage, mais aussi la fidélité et la famille. Il s'agit, sans doutes, de la fête la plus conviviale qui soit, où les banquets et farandoles sont rythmés par les innombrables messes, dont la durée peut varier de dix minutes à deux heures.

Au solstice d'été, durant tout une journée, les fidèles ne dorment pas et rendent grâce à Watos et aux Séraphins pour la naissance d'Ehol. C'est une fête familiale, où les enfants et leur pureté sont à l'honneur, tandis que les récits du messie leur sont comptés une fois de plus, lors de grands repas, après s'être rendu à la messe. Il est de coutume d'offrir aux enfants un peu d'argent pour qu'ils puissent s'amuser entre eux, à condition d'avoir bien écouté les histoires racontées sur Ehol.

A l'équinoxe d'automne, l'apparition et la disparition des quatre émissaires et d'Ehol sont au centre de cinq jours, où l'on jeun en journée pour manger un festin représentant l'un de ces personnages sacrés. Le but est de manger avec son corps et son cœur la vertu de ces êtres d'exception. Il s'agit, donc, de prendre exemple sur eux, en inventant plusieurs paraboles représentant leurs valeurs ou de chanter leurs exploits. Cette fête est aussi l'occasion de retrouver des amis pour former de véritables petites communautés, où la chaleur humaine et la religiosité sont, une fois de plus, mises en avant.

Au solstice d'hiver, une longue célébration nocturne chante la mort d'une année et la naissance d'une nouvelle, ainsi que la création d'Aquaria. Les morts de cette année doivent cesser d'être pleurés et les émotions négatives doivent être balayées. Il s'agit d'un nouveau départ pour tous les croyants, qui vont ensuite se retrouver pour festoyer, en prenant de bonnes résolutions et en s'offrant des présents. Le but étant de se purifier dans la joie et de continuer à vivre sur la Voie.


Ehol
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Jeu 22 Aoû - 13:38
 
Le culte d'Albio

Histoire d'un schisme

Le culte d'Albio est l'une des religions les plus récentes du continent. Il remonte à la chute de l'Empire et au rejet de l’Église qui l'avait soutenu. A cette époque, en Ignis, on décidait de faire disparaître la religion, alors qu'en Terra le cœur de tout le pays demeurait trop lié à la foi et ses valeurs. Les exactions de l'Empire étaient toutefois perçues comme impardonnables, ainsi, une poignée de prêtres rebelles et des nouveaux nobles de Terra composèrent, peu à peu, une alternative au fil des ans. De cette initiative commune est né un code écrit, la Magna Carta. Elle fut composée autour d'un ensemble de valeurs rassemblant toutes celles des régions de la nation.

Ce texte puisait dans plusieurs livres apocryphes et dans des coutumes orales du pays. Dans le contexte de l'époque, la religion était restée un support et un guide, mais non plus le gouverneur de l'âme; c'est pourquoi, afin de correspondre à cette attitude et pour pouvoir donner plus de libertés aux prêtres, l'un des principes de l'organisation du culte d'Albio fut l'absence de dogmes et de hiérarchie institutionnelle. En conséquence, cette religion se répandit et prospéra, mais elle se sépara en de nombreuses branches et mouvances. Certaines devinrent, même, des religions à part entière par leurs différences.
Aujourd'hui, cette religion est la plus importante de tout Terra.



Fondements de la foi

Bien que le culte d'Albio soit très fragmenté et divisé, la Magna Carta pose les bases de l'orthodoxie albioniste. Celle-ci désigne les textes sacrés fondamentaux, que tous les prêtres se doivent de connaître par cœur. Ainsi, l'ensemble des récits reconnu par le culte d'Ehol l'est aussi par le culte d'Albio, cependant, il vient s'y ajouter plusieurs récits sur Albio et sa famille, après la disparition d'Ehol.
On peut donc considérer que Albio, Elena et Tristan incarnent les idéaux de l'Albionisme, en opposition à Ehol et Sofia qui incarnent les idéaux de l'Eholisme.

Les valeurs primaires du culte d'Albio sont la liberté, l'honneur et le sacrifice. Alors que le culte d'Ehol est un parcours de la Voie tracée par le Monde pour l'individu, le culte d'Albio est un défi lancé au Monde, l'indépendance de l'homme face à la fatalité, l'élan de la liberté.

« Douze était le nombre des anges et douze était le nombre de ces bandits. Albio reconnu les desseins du Monde, et il s'avança, homme parmi les hommes. Afin de défier sa destinée. » Magnacarta, Alb, VI

Influencée par les cultures Terrane et même Ignisiennes naissantes, ainsi que suite aux horreurs de l'Empire, la structure familiale s'inversa et l'homme prit la place centrale au sein du foyer. Le culte d'Albio place l'homme, le père, travailleur et soldat à la tête de la famille. L'image du père suprême, Watos, de son messager Ehol et du dernier émissaire Albio font écho à l'autorité intransigeante de l'homme.
Les prêtres d'Albio sont d'ailleurs tous des hommes, les femmes suivant la voie religieuse se tournant généralement vers la voie de l'enseignement ou des soins.


La Terre et la Rivière de la Viespan>

Le mana est l'énergie de la terre et de la nature, il donne la vie et la soutient tout son long, le mana est au cœur d'un grand cycle instauré par les mots de Watos dans la création.
Si le monde était un corps, alors le mana en serait le sang. Il se répand sans cesse et change sous l'impulsion des hommes, et la force de leur esprit.

Le mana est l'énergie vitale de toutes choses, mais aussi à la base des âmes. Elle naît du mana et retournera au mana, afin de se fondre avec les autres pour parcourir les veines du monde et continuer de lui donner vie. Ces âmes forment alors un fleuve, le Grand Courant, aussi appelée Rivière de la Vie. D'où la tradition, selon laquelle on enterre les corps, afin que les esprits, comme les corps, retournent à la Rivière de la Vie dans la terre. Les morts ne font alors plus qu'un avec la terre qui les a vus naître et qu'ils ont entretenue et protégée, ils ne font qu'un avec le sol de leur foyer, avec leur patrie.

« Du mana l'homme est né et au mana il retournera. Dans les veines de la terre son esprit s'écoulera et il veillera à jamais sur les siens. » Magnacarta, XVI

L'âme du disparu entame alors un nouveau voyage en compagnie de ses ancêtres, elle alimente la terre en énergie et fertilise les récoltes. Les morts soutiennent et surveillent donc les vivants, jusqu'à ce que l'âme soit à nouveau incarnée dans l'un des nouveaux-nés. Chaque enfant détient ainsi en lui une partie de la force et de l'énergie de ses ancêtres.


L'Âme, l'Esprit et le Karma

L'âme est la première et la dernière chose qu'une personne possédera jamais. Elle est au cœur de sa puissance originelle et guide ses choix. Ce que les uns appellent instinct ou encore intuition, n'est rien d'autre que les conseils de son âme, de même que les sentiments sont ceux de l'âme.

L'esprit est bien plus important que l'âme. Il s'agit de la volonté et du vécu d'une personne, ce qui la rend spéciale et unique. L'esprit est une conscience individuelle hébergée par l'âme, qui la renforce. Ses sentiments, sa force et ses souvenirs se gravent dans le monde, aussi bien dans sa vie que dans sa mort. Lors du retour à la Rivière de la Vie, cet esprit devient lui aussi pur mana. L'homme fait donc perpétuellement grandir le monde et l'univers par son seul pouvoir. De même, son existence et son intensité sculptent l'âme et son karma, avant de retourner au Grand Courant.

Le karma, enfin, est la destinée d'un homme. Il s'agit là de ses capacités naturelles, de ses aspirations, de sa chance, comme de sa malchance, mais aussi de sa place dans le monde. Ainsi, Albio était destiné à devenir émissaire d'Ehol, mais ses actes après être redevenu un simple mortel sont allés contre sa destinée. Au nom de son honneur, il changea le cours du monde, enseignant aux hommes que Watos leur avait offert le cadeau de la liberté et du libre-arbitre, que le destin lui-même ne pouvait rien face à cela.
Ainsi, l'homme a une place centrale dans le monde, car il est le seul à en choisir la destinée. Cependant, surpasser son karma nécessite une grande volonté et tous ne peuvent pas accomplir cet exploit, mais tous doivent tenter sans cesse, car telle est l'essence des enseignements d'Albio.


Force et Courage

A la différence du culte d'Ehol, profondément non-violent, les adeptes du schisme d'Albio ne considèrent pas la guerre comme un anathème. Le Mal ne peut pas toujours se changer en Bien, et tandis que le culte d'Ehol croit en la profonde bonté de la nature humaine et en la rédemption, les Albionistes, portés par le concept de défi et de lutte contre le destin, tolèrent l'usage de la force comme ultime recours de la foi. Si la guerre peut protéger la paix, si la mort peut sauver une vie, si la force peut protéger la famille, il n'y a aucune honte à se lancer corps et âme dans un combat.
Toutefois, il demeure un péché mortel, celui d'ôter la vie. Ainsi quiconque se jette dans l'absurdité de la guerre doit être préparé à mourir en rédemption.

« Prendre une vie c'est perdre la sienne. Par delà le courage, l'honneur et la gloire, celui qui porte l'épée choisit la mort et nie la vie. Il choisit d'être sacrifié. » Magnacarta, XXVII

Ainsi les soldats sont les sacrifiés d'une nation, ils s'imposent un mauvais karma et luttent pour changer la destiné du monde. De simples individus impuissants, ils deviennent un ensemble capable de surpasser le karma du monde.
Le courage est cette valeur, cette capacité à mettre en jeu son existence et sa vie pour lancer un ultime défi au destin, il est la volonté qui permet de surpasser son karma.


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