Kerrys Perili servus patriae[fini]



 
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Kerrys Perili servus patriae[fini]

Kerrys Perili
Kerrys Perili
Messages : 32
Age : 30
Métier : général
Humeur : Chut ! Je réfléchis
Points Histoire : 0
Jeu 21 Mar - 6:43
IdentitéNom: Perili
Prénom(s): Kerrys
Titre: L’homme aux mille pêchés
Âge: 30 ans
Genre: Homme
Nature: Pactisant
Affinité: Terre
Pays: Terra
Métier: Général
Langues: Courante et un peu ancienne
* Thème:


Caractère et MoraleQu’est ce qui caractérise un général ? Son génie stratégique ? Sa force de caractère ? Sa capacité à diriger ? Bien que Kerrys aie ces facettes, lui ne vous répondra pas ça, loin de là. Pour lui, s’il est général, c’est par le travail fourni, rien de plus. Un idiot peut être général s’il fait des efforts, il ne sera pas plus capable de génie stratégique pour autant. Un homme dépassé par les évènements peut être général s’il accomplit son devoir dignement… n’importe qui peut être général… donc oui, Kerrys est modeste également.

Elevé comme n’importe quelle Terran, il arbore fièrement les valeurs de sa nation : l’amour de sa famille, de sa patrie, la fierté d’être soldat et d’œuvrer pour que son royaume prospère. En tant que militaire, il a le sens de la camaraderie et de l’entraide. C’est quelqu’un de généreux et de loyal, toujours à l’écoute des autres et à chercher la meilleure solution pour chaque problème. Ce n’est toutefois pas un génie en soit. Il a le niveau requis pour être général, mais il n’est pas sans savoir qu’il y a nombre de stratèges plus expérimentés que lui.

Mais comme tout homme, Kerrys a ses fardeaux, des choses inavouables qui le hanteront toute sa vie. Ils sont d’autant plus important qu’en tant que soldat, ses pêchés se font de plus en plus nombreux à chaque bataille. Tant de morts, tant d’injustices que lui imposent son statut… parfois, c’est trop pour lui, alors il doit recourir à la médecine pour alléger son fardeau, ce qui est une honte supplémentaire pour lui. Expier ses pêchés par la prière n’est pas suffisant pour une personne qui a cru en la « justice », et il se refuse d’oublier dans l’alcool ou les méfaits qui font de l’homme un animal. Donc il allège parfois le poids de son âme via une décoction prescrit médicalement et, en théorie, sans risque pour sa santé tant physique que mentale.

La justice… un bien petit mot pour des versions parfois trop différentes. Dans le fond, chacun a sa propre définition de justice. Pour certains, ce n’est qu’un prétexte à la vengeance, pour d’autres un bouclier contre toute attaque, pour d’autres encore, c’est un code qui justifie des actes qui nuiront à autrui pour leur profit personnel. Pour Kerrys, il s’agit d’une utopie, la définition d’un monde ou chacun serait heureux et en paix. C’est son objectif que de contribuer à la naissance du monde de Justice, un monde sans crime où chacun sera heureux, où tous sont égaux, où chacun vit sa vie sans avoir plus de soucis que nécessaire : travailler, nourrir sa famille, vivre… et comme tout objectif a son lot de sacrifice, il doit faire la guerre pour apporter la paix. C’est ainsi..


PhysiquePour un général au « grand cœur », Kerrys a l’air assez bourru et féroce. Du haut de son mètre 80, C’est un homme redoutablement musclé, aux traits durs qui en intimide plus d’un, notamment grâce à la présence d’une cicatrice près de l’œil droit. Ses cheveux bruns ne sont que rarement peignés puisqu’ils passent leur vie sous un heaume. Kerrys est du genre à toujours se balader dans son armure, mais il ne porte jamais la cuirasse intégrale : les gantelets, les jambières, le plastron, les épaulières et le heaume quand il est en service, ça lui suffit largement. Cet attirail aux teintes argentées est parcourue de motifs qui indiquent clairement son poste au sein de l’armée, il en tire une certaine fierté. Pour le reste, il porte bien évidemment un pantalon de coton vert sanglé par une ceinture du même tissu. Le fourreau contenant son épée, un grand fourreau noir brodé d’arabesques dorées, est fixée à son dos par une solide lanière de cuir. Kerrys se trouve fringant dans son attirail, mais il trouve dommage de ne pas pouvoir porter cet accoutrement avec lui quand il utilise son don… peut être qu’en peaufinant son pouvoir de pacte…

S’il venait à ne pas porter son armure, on le verra plutôt dans un accoutrement plus paysans : une chemise beige au tissu bas de gamme, un pantalon de coton vert et des chausses brunes… mais quand même son épée sur lui, on sait jamais sur qui on peut tomber…


*Compétences généralesEn tant que général éduqué, Kerrys a de nombreux acquis et talents militaire, notamment le maniement des armes. Depuis l’épée courte jusqu’à la hache à deux lames en passant par la lance et l’arc, il est capable de tout manier avec plus ou moins de talent. Son arme de prédilection restera toutefois l’épée à deux mains..

Il possède également de nombreuses connaissances militaires tel que la gestion des troupes, la stratégie, l’art de commander, comment monter à cheval…

Pour ce qui est des études, il n’est pas plus bête qu’un autre : il sait lire et écrire, calculer, il a étudié l’histoire et la géographie, il a même de bonnes notions de langue ancienne. Pas parfaite, bien sur, mais il saura se faire comprendre en admettant qu’un jour il croise une personne qui ne pratique que ce dialecte presque oublié.


*Équipement, objets divers :En tant que militaire, Kerrys a tout l’attiral du parfait général. Pour commencer, l’armure. Comme déjà dit, sa quincaillerie se compose de gantelets, jambières, plastron, épaulières et heaume quand il est en service.

Il a toujours son arme de prédilection avec lui : une épée lourde devant être maniée à deux mains, à la lame couverte de runes qui donnent à l’arme le pouvoir de revenir dans la main de son propriétaire légitime. Il en prend grand soin, l’aiguise chaque jour et la lustre également. Il a également une paire de dagues planquées dans ses jambières (on ne sait jamais), celles-ci dénuées de pouvoirs.

Sinon, quand il voyage, il a toujours une sacoche à la ceinture contenant du matériel d’écriture (parchemin et fusain), du fil de boyaux ainsi qu’une aiguille pour les sutures et d’autres choses plus ou moins importante comme de la nourriture ou de l’argent.


Pouvoir de Pacte - Rang C+ : Fusion avec la matière : Kerrys peut se fondre dans un objet solide et inanimé pourvu qu’il fasse au moins son tour de taille. Le principe est qu’il « entre » dans cet objet solide et en ressorte d’un autre côté. Il peut entrer dans le sol, les murs, les tables, n’importe quoi pourvu qu’il puisse y passer comme on passe par une porte ou une trappe. Quand il entre d’un côté, il peut ressortir d’un autre côté. Si deux éléments sont « fixés » (par exemple un mur est fixé au sol), il peut passer d’un élément à un autre. Toutefois, quand il entre dans un élément, il est en apnée, ce qui signifie qu’il retient son souffle. S’il y reste trop longtemps, il meurt et on ne retrouvera jamais son cadavre.


Influence et Relations - Rang C+:Kerrys est quand même un général de l’armée de Terra, ce qui fait qu’il a son mot à dire dans les décisions militaires de son pays même si sa simple parole ne peut pas lui garantir d’obtenir toujours ce qu’il souhaite, il n’en reste pas moins une personnalité influente dans la politique militaire.

Il a fait la connaissance, pendant ses années d'enseignement, d'Esildur. C'était un brave jeune homme avec qui il s'entendait bien. Ils n'étaient pas amis, mais il l'avait à la bonne, ça allait sans dire.

Pour ce qui est des relations extra-militaire, il y a la mage à qui il doit ses pouvoirs : Lucrecia. Une mage qui s’est taillé une place dans la politique Terrane en devenant sénatrice. Elle a pour affinité l’élément eau et son caractère est semblable à celui de la mer : tantôt calme et douce et tantôt colérique et dangereuse. Bien des fois son caractère lunatique et violent a joué dans le sénat, parfois en bien, parfois en mal. Toutefois, tous s’accordent à dire qu’elle est hautaine de nature et qu’elle pense que tout ce qu’elle demande lui revient de droit.

Spoiler:


Histoire C’est en 732 qu’Ernesta Perili donna naissance au petit Kerrys, par une chaude journée d’été. Né dans une famille paysanne, il passa la majeure partie de sa jeunesse à travailler pour sa famille. Il gardait le bétail, retournait la terre, coupait le bois, aidait sa mère à étendre le linge… il n’a pas grandi dans les jeux mais dans le travail, assimilant bien vite les notions de responsabilité et de devoir tout comme l’importance de la famille et de la patrie. C’est d’ailleurs ce dernier point qui lui donna envie de devenir soldat. Doué pour les études, il finit par rejoindre l’école d’Albio (qui était la plus proche de chez lui et la plus prestigieuse également). Les études la bas n’étaient pas de tout repos, beaucoup plus éreintant que tout un week end dans ses champs, mais il s’accrochait. Il était un jeune homme endurant et puissant, fils d’une famille de fiers fermiers, il n’allait pas abandonner pour si peu.

A force de persévérance, il parvint à se tailler une place parmi les « bons élèves » de sa promotion, apprenant à manier chaque type d’arme, différentes notions de stratégie militaire et de gestion des troupes, il était bien parti pour se dénicher une place dans l’armée assez aisément… jusqu’à un jour assez malheureux.

Au cours d’une mise en situation basée sur la survie, il fut attaqué par un groupe de bandits. Seul et encore jeune, il était mal parti pour y survivre, mais sa détermination farouche le poussa quand même à se battre jusqu’au bout. Il avait envie de vivre, il DEVAIT SURVIVRE. Le combat fut rude, trop rude. Il n’était pas habitué aux situations de combat réel et n’osait pas frapper mortellement, son cœur était encore trop jeune et innocent, mais son envie de survivre était puissante. Finalement acculé et blessé, il regardait avec peur le groupe qui s’apprêtait à lui ôter la vie et emporter ses possessions, aussi maigres soient-elles, quand une flaque d’eau s’étendit à leurs pieds et s congelèrent les bandits, épargnant le jeune homme.


« Pour un gamin, tu te démènes comme un beau diable. »

Kerrys tourna son regard vers l’origine de la voix. Elle était aussi jeune que lui, ce qui rendit le terme « gamin » un peu offensant, mais elle irradiait d’une aura de puissance et d’assurance.

« Qui es-tu ?
-Et malpoli avec ça. Quand on s’adresse à une dame, on vouvoie !
- Tu es aussi jeune que moi, j’ai pas à te vouvoyer.
-Dans ce cas, nous n’avons rien à nous dire. Et la politesse exige que celui qui veut connaitre le nom de son interlocuteur se présente en premier. »

Kerrys grogna. Cette femme était vraiment emmerdante…

« Kerrys Perili, élève de l’école d’Albio
-Eh bien, le niveau de cet école soit-disant prestigieuse a bien régressé. »

La jeune femme fit une courbette puis lui décocha son plus hautain regard. Un regard bleu comme l’océan. Ses cheveux bruns flottaient dans la brise forestière. Elle était vêtue d’une robe de voyage digne de la noblesse terrane, ce qui lui donnait un air majestueux… dommage que son côté garce gâche le tableau.
« Lucrecia Adamante. Mais pour vous, ça sera « Mademoiselle ». »

Kerrys soupira et se laissa glisser le long du tronc. Il était épuisé et il était supposé rentrer au centre d’ici une heure… la situation arracha un rire de la bourge.

« Fatigué ? Balancer ton épée dans tous les sens t’as pas réussi, hein ? »

Kerrys grogna. C’était officiel, il haïssait cette femme. Elle était aussi belle que chiante. La jeune fille s’avança vers lui dans une démarche gracieuse et féline.

« Mais tu t’en es bien tiré, je le reconnais. Viens là. »

Avec une force assez impressionnante pour une supposée faible femme de la bourgeoisie, elle le souleva.

« Vous empestez la transpiration et le sang. Vous me ferez le plaisir de prendre un bain en rentrant à votre école.
-J’ai pas demandé ton aide…
-Oh, mille excuses ! »

Sur ce, elle lâcha Kerrys qui s’effondra au sol, poussant quelques jurons qui semblaient pas déranger Lucrecia.

« Eh bien, mon cher, qu’attendez vous pour vous relever ? »

Avec les forces qui lui restaient, Kerrys ne parvint qu’à se mettre à quatre pattes, ce qui fit rire la bourgeoise.

« Une position qui vous sied à merveille. Peut-être accepterais-je de vous pardonner et de vous relever si vous me léchez les pieds. »

Sur le coup, Kerrys eut envie de lui dire où elle pouvait se mettre son pied, mais il s’effondra de fatigue.

« Hmm… j’ai surestimé votre endurence… »

Quand son esprit émergea, la première chose que ses sens captèrent étaient une fragrance doucereuse de parfum. Des odeurs de lavande et de pétales de roses. Il ressentit ensuite une sensation humide sur tout le corps et quelque chose de rêche s’attacher à ses cheveux avant de se dégager en défaisant les nœuds de sa tignasse, un bruit de conversation aussi…

« ..péchez vous ! Il faut le ramener à son école.
-Mademoiselle ne voulait pas faire une proposition à monsieur ??
-Ca n’est pas pressant. »

Puisant dans les quelques forces qu’il a récupéré, il activa ses autres sens. Il avait un gout sec dans la bouche, comme s’il n’avait pas bu depuis un moment et que sa salive a séché sur sa langue. Il ouvrit les paupières et observa le plafond marbré.

« Monsieur est réveillé.
-Voyez-vous ça… »

Kerrys observa son environnement malgré la brosse qui s’emmêlait dans ses cheveux. Il était dans une baignoire, un linge de corps masquant ses parties intimes. Une servante lui faisait la toilette et Lucrecia était installée sur une chaise, le toisant.

« Où est-ce que je suis ?
-Vous êtes chez moi, dans ma baignoire, à subir un lavement. Votre hygiène corporelle en avait sacrément besoin. »

Kerrys fronça les sourcils alors qu’il récupérait ses capacités de réflexion petit à petit. Avant qu’il n’aie pu répliquer, la bourge reprit la parole.

« Je vous ai sauvé la vie et vous ai offert un toit où reprendre des forces. Vous avez une grande dette envers moi et j’attends de vous un remboursement. Elle sourit Savez-vous ce qu’est un pacte ? »

Comme un automatisme, le cerveau de Kerrys rassembla toutes les informations accumulées dans les divers ouvrages. Le passage de « Opus magicae » Prédomina alors qu’une petite voix dans sa tête lui récitait un passage appris par cœur.

L’art de la magie n’est toutefois pas réservé à ceux qui y sont initiés. Il n’est pas rare qu’un mage décide de se lier à un non pratiquant par un pacte magique qui unit à jamais leurs âmes. Ce pacte offre à l’ignorant la possibilité d’éveiller sa puissance latente, celle-ci se manifestant par une amélioration de ses capacités physiques et l’éveil d’un pouvoir qui n’est régi par aucun élément, ce qui a attisé bien des curiosités parmi les chercheurs sur la puissance de l’être humain. Ainsi, nous avons déjà pu voir des pactisants réaliser des prouesses comme voler, se dédoubler, lire dans les pensées, manipuler les animaux et même changer de forme. Chaque pactisant ne dispose toutefois que d’un seul pouvoir, mais le pacte recèle encore bien des mystères. Certains témoignages affirment que l’affinité entre un mage et son pactisant peut donner lieux à des miracles, par exemple la possibilité pour l’un d’invoquer l’autre où qu’il se trouve ou encore la communication par télépathie.

« Ouais, je sais.
- Bien, dans ce cas je vous propose d’en conclure un avec moi. J’ai besoin d’avoir un contact dans l’armée et je pense que vous saurez atteindre une position assez importante dans la hiérarchie militaire.
-Et si je refuse ? »

Lucrecia sourit.

« Eh bien vous continuerez votre vie comme vous l’entendez. Je me trouverais un autre pactisant. »

Kerrys fronça les sourcils. Cette femme ne semblait pas malhonnête mais quelque chose d’étrange se cachait derrière cette bourge assez hautaine.

« Qu’est ce que j’ai à gagner à conclure un pacte avec toi ?
-Oh voyons, je pensais que tu savais ce qu’est un pacte ! Tu seras plus puissant et doté d’un pouvoir ! Bon d’accord, j’ignore quel pouvoir vous acquerrez, mais je ne doute pas qu’il sera fort utile. Ah et comme je compte me tailler une place agréable dans la politique de ce pays, vous aurez un puissant allié. »

« un puissant allié » ? Elle ? Ce n’était encore qu’une gamine bien arrogante, il doutait de sa capacité à siéger au sénat. Par contre, il devait reconnaitre que les pouvoirs d’un pactisant seraient utiles, limite primordial, pour briller au sein de l’armée. Mais ça signifiait se lier à cette garce !

« Et pourquoi moi plutôt qu’un autre ?
-Vous fournissez de bons résultats dans vos études, vous travaillez sérieusement, vous avez de l’ambition et j’ai pu voir à quel point vous savez vous battre. Le seul hic, c’est que vous êtes encore trop innocent mais ça se corrigera avec le temps..
-Tu m’espionnes ?
-Disons plutot que j’ai profité de mes relations pour examiner les dossiers des élèves et voir qui était le plus méritant. Mais je jure que je n’y étais pour rien pour les bandits.
-Qu’est ce que tu faisais dans les bois alors ?
-Je voulais profiter de l’exercice de survie pour vous parler. »

Kerrys ferma les yeux et réfléchis. Pouvait-il lui faire confiance ? Il ne pouvait pas accepter, pas maintenant en tout cas. De plus, l’explication était bien trop légère.

« Je vais y réfléchir.
-Je vous laisse deux semaines pour y réfléchir après quoi je viendrais quérir votre réponse. »

Plus tard dans la soirée, alors que Kerrys fut reconduit au camp...

« Mademoiselle est certaine d’avoir bien choisi ? Loin de moi l’idée de douter de remettre en cause les choix de mademoiselle, mais cet homme me parait peu adapté.
- Il fera l’affaire. J’en suis certaine.
- Comment Mademoiselle peut-elle le savoir ?
- C’est mon cousin, il a ça dans le sang, à n’en pas douter.
- Mademoiselle a donc choisi un membre de sa famille.
- J’espère juste qu’il tient de mon oncle : Des muscles ET de la cervelle. Sinon j’aurais effectivement mieux fait d’attendre et choisir un quidam plus compétent que lui. Mais je préfère que ça soit lui. La puissance, ça se partage en famille. J'espère juste qu'il comprendra le moment venu. »

Ces deux semaines parurent biens plus éprouvantes pour Kerrys qui, en plus de faire ses études, devait étudier la question. Pour cela, il a commencé par s’intéresser au profil des hauts gradés de l’armée. Rares étaient ceux qui n’avaient pas de puissants talents magiques. Kerrys se savait peu compétent dans ce domaine : il avait la théorie mais manquait énormément de pratique alors que ses camarades penchaient plutôt de l’autre côté de la balance : beaucoup de talents pour peu de connaissances. Ensuite, il constata que les pactisants n’étaient pas si rare parmi le gratin de l’armée, même si les mages étaient bien plus nombreux. Ensuite, il étudia la question d’avoir un allié en politique. Le pistonnage était une étape inévitable si on voulait atteindre les plus hautes marches, mais Kerrys préférait être pistonné par un professeur ou un supérieur que par une politicienne qui serait bien foutu de le foutre général sans qu’il n’en aie les compétences, mais il découvrit malgré tout qu’avoir des relations en politique pourrait s’avérer utile si une guerre était à prévoir. Qui plus est, elle semblait bel et bien avoir le bras long pour l’avoir espionné.

« Bien, tu ne le regretteras pas.
-J’espère bien… »


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le temps s’écoula et Kerrys poursuivit ses études. Sa relation avec Lucrecia s’améliorant avec le temps. Chacun grimpa les échelons de son côté, Kerrys développant ses pouvoirs et Lucrecia avait de son côté gagné en notoriété, se rapprochant de son siège de sénatrice. Ils grimpaient les échelons un par un, chacun s’améliorant de son côté en gardant le contact. Finalement, Kerrys atteignit la première étape de ses ambitions : il fut recruté par l’armée à ses 16 ans. Ce fut alors le début d’une carrière qui s’annonçait aussi longue que prometteuse. Son début de carrière impliquait donc du travail militaire : des patrouilles, des manœuvres… et des batailles.

Kerrys était en première ligne au cour de la manœuvre. Ca n’était ni plus ni moins qu’un simple raid sur une forteresse de pilleurs, pas vrai ?


« Tu es tendu. Détends-toi donc, tu es mille fois plus dangereux que ces coupe-jarrets. »

Le soldat ne répondit pas. C’était facile pour Lurcrecia de dire ça : bien qu’elle aie insisté pour venir admirer la manœuvre, sous bonne protection, elle restera derrière à parler chiffons avec ses gardes du corps. Lui ira sur le terrain et risquera sa peau pour arrêter une troupe. C’est lui qui suera sang et eau en balançant son épée et pas elle. Et puis, si ça se trouve, il allait devoir…

« Tu devrais y être préparé. C’est une étape obligée dans la vie de soldat.
- Je sais… »

Oui… il devrait y être préparé, avec toutes ces séances d’entrainement psychologique imposées par l’armée. Toutes ces séances supposée lui laver le cerveau pour alléger le choc qu’il subira lorsqu’il tuera pour la première fois.



Sa vision se troubla quand il aperçut les mains couvertes de liquide rouge… c’était du vin, pas vrai ? Ou de la confiture ? Etait-ce seulement ses mains ? il avait peur d’ordonner aux siennes de bouger, il ne voulait pas voir celles qu’il a devant les yeux bouger…


Il baissa alors les yeux vers le sol. Son épée était par terre, juste à côté d’une tête qui lui lançait un regard de terreur. Le sang coulait encore.

« C’est pas moi… J’ai pas tué… »

Pourtant tout défilait dans sa tête au ralenti. On lui a ordonné de se rendre dans la forteresse en passant par les murs et le sol. Afin d’ouvrir les portes. Il s’est exécuté sans se faire remarquer, invoquant sa lame ensorcelée étant donné que seul son corps pouvait voyager et non ses habits ni son équipement, puis il est directement monté dans la chambre du chef, comme on lui a ordonné. Il a brandi son épée mais à trop hésité, au point de se faire repérer. L’alarme allait être donné, il fallait agir vite et, sous le coup de l’adrénaline, il a…

« Je dois filer… avant que… »

Trop tard, un détachement des meilleurs soldats débarquait dans la salle pour protéger leur chef et observèrent, incrédule, le macabre spectacle avant de se jeter sur l’assassin.

« AAAAAAAAAAAAAARG ! »

Par on ne sait quel miracle, le plancher l’engloutit, et il ressortit dehors, hors du fort, à l’écart du combat… une entaille au visage, juste à côté de l’œil.



« Comment va-il ?
- Il s’en remettra, la blessure n’était pas profonde. Il va juste garder une belle cicartice.
- Et son était psychologique ?
-Le choc est passé, il s’en remettra. Ca fait souvent ça la première fois qu’on tue, c’est comme tout. Mais après on s’habitue. Mais je vais quand même lui prescrire un traitement au cas où. Des médicaments à prendre si jamais il rentre dans un état de choc similaire.
-Est-ce dangereux ?
-Sur le long terme, non, mais il arrive que les consommateurs se montrent un peu froid quand ça commence à faire effet. C’est une drogue qui inhibe les sentiments, ça aide à éviter les états de choc et la culpabilité. Toutefois, ça ne l’aidera qu’à endurer, pas à assumer. A lui de décider de faire face à ses pêchés ou les fuir. S’il veut aller loin dans sa carrière militaire, le choix est évident. »

Kerrys n’écoutait que d’une oreille, la tête ailleurs. Le combat ne ressemblait pas à ces jeux d’enfants qu’il a peu observer dans la cour de récréation de sa jeunesse, ni aux exercices avec une lame en bois de sa formation militaire. C’était plus brutal, plus sanglant… il n’était pas bien préparé. Pourtant il ne voulait pas renoncer à ses objectifs. Il fallait qu’il accepte cette fatalité et avance de plus belle.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

« C'est horrible...
- C'est la loi... »

Les soldats repartaient en emportant les maigres possessions de la petite famille ruinée. Ils n'avaient plus rien, tout juste de vieux habits sales et troués. Les voilà hors de leur maison qui sera vendu au plus offrant et eux n'auront plus que la fange et la boue comme matelas.

« Toi qui es devenue sénatrice, tu ne peux rien faire ?
- Je ne vais pas piocher dans les caisses de l'état pour sauver une famille de quidams ! Cela ne se fait point.
- Non, mais... il n'y a pas d'autre solution ?
- Crois moi, si solution il y avait, l'Etat l'aurait déjà appliquée. Tel est la dure loi de la vie, Kerrys, il est temps que tu sortes de tes rêves et que tu acceptes la réalité. »

Kerrys serra les dents... il ne pouvait effectivement rien faire contre ça... La justice... un bien beau mot pour un système imparfait qui peut nuire au mauvais côté de la balance. Et il a juré de faire régner cette aberration en devenant soldat.

« Enfin, si ça peut te rassurer, on peut le perfectionner si on y met les moyens.
- Toi peut être, mais pas un soldat...
- Justement, laisse les politiciens faire leur travail et fais le tien. Défends nos nations, grimpe les échelons, protège notre peuple et moi je m'occuperais d'améliorer leur vie. Tel est notre pacte.
- C'est donc ça que tu avais en tête... un bouclier pour tes magouilles.
- Quelle grossièreté... je t’ai choisi parce que j’ai foi en toi et parce que tu es promi à un brillant avenir. Ce n’est pas mon genre de manipuler mes connaissances pour obtenir ce que je désire.
-Voyez-vous ça… »

Mais ce n'était pas plus mal, se dit-il. Il a appris à avoir confiance en Lucrecia. Si elle disait pouvoir perfectionner la justice, ça valait le coup de la faire régner.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le reste du parcours se déroula sans réel intérêt. Il grimpa les échelons un par un, bénéficiant à chaque fois de l'appui de son supérieur. Entre 750 et 754, il fut assigné comme chef instructeur à Castelbelval où il fit la connaissance de Esildrur, un excellent élève selon lui. Il s'entendait bien avec le jeune homme, mais ils n'étaient pas vraiment des mais pour autant, juste des connaissances.

Ses années d'enseignement achevé, il reprit du service jusqu'à atterrir où il est aujourd'hui : au poste de général. Pendant toutes ces années, il a appris à mieux connaître le monde et sa volonté de créer un véritable monde de justice s'est affirmée, mais il est arrivé bien des fois que le poids de ses pêchés paraisse trop lourds pour ses épaules, ce qui le contraignait parfois à reprendre de cette médecine qu'on lui a prescrit la première fois qu'il a tué. Mais c'était un mal pour un grand bien, se disait-il, ça l'aidera à tenir.


Autre
Comment avez-vous connu le forum ?:
… je suis obligé de répondre à cette question ?

Des choses à améliorer ?:
Virer Kyriel ! il veut prendre la fille de Reno ! /SBAFF

Crédits:
Kerrys : Arngrim de Valkyrie Profile
Lucrecia : Lucrecia de Final Fantasy VII

Un dernier mot ?:
La guerre, c’est pas beau, sauf sur les tableaux !

Ehol
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Points Histoire : 0
Jeu 18 Avr - 6:12
Tout vient à point à qui sait attendre, je vais enfin te valider!
Désolé pour le retard, ces dernières semaines ont été un peu surchargées, et le reste du staff est aussi occupé xD J'aime bien l'idée générale de ton histoire et la relation entre ton personnage et Lucrécia (qui va nous faire un joli PV pour Terra, elle doit être intéressante à jouer xD). J'ai noté ton pacte au rang C+ (assez proche du rang B en fait), davantage par rapport au temps que tu as passé en tant que pactisant qu'à votre relation en elle-même. Lucrécia est de plus une magicienne bien au dessus de la moyenne terrane =p

Concernant tes rangs:

Puissance - Rang A:

Cela coule plus ou moins de source, un soldat de Terra qui a gravi les échelons jusqu'à devenir général, expérimenté, s'entrainant régulièrement et étant, de surcroit, un pactisant de très bon niveau, ne pourrait guère espérer moins.
Tant que tu ne tombes pas sur l'élite de l'élite, tu devrais pouvoir t'en sortir sans soucis.

Influence - Rang C+:

C'est l'influence par défaut des généraux de Terra. Un général d'Ignis taperait davantage dans le B ou B+, mais le côté égalitaire et de partage des pouvoirs de Terra limite naturellement toutes les influences, un point commun avec Ventus. En tous les cas, tant que ça concerne l'armée, tu as ton mot à dire, et tu as une alliée au sein du Sénat, ce qui est toujours utile =p

Kerrys Perili
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Jeu 18 Avr - 14:10
Ah bah enfin ! Merci gamin ^^ je vais préparer la fiche Poste Vacant de Lucrecia (où je la range au fait ? C'est ptet moi qui aie pas bien vu mais je trouve pas l'endroit où on peut proposer un poste vacant :/

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