Warnoch Artwhÿs



 
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Warnoch Artwhÿs

Warnoch Artwhÿs
Warnoch Artwhÿs
Messages : 14
Age : 40
Métier : Chef de la Garde Royale
Humeur : Perplexe
Points Histoire : 0
Jeu 11 Juil - 2:08

Ce que je suis est ce que je pense être, ou du moins ce que j'estime être. Car n'est-ce pas après tout et avant tout l'image qu'on a de soi qui nous forge et nous façonne ? Peut-être … Je suis alors le reflet de mes pensées, de mon esprit, de mon âme. Je suis le reflet de moi-même.

Nom: Artwhÿs
Prénom(s): Warnoch
Titre: Protecteur de la Royauté
Âge: 40 ans
Genre: Homme
Nature:  Magicien
Affinité: Air
Pays: Terra
Métier: Chef de la Garde Royale
Langues: De par son origine (Haute noblesse) et de ses années d'études, Warnoch parle le langage courant mais aussi la langue ancienne, bénéficiant de la capacité à utiliser des sorts supérieurs.
* Thème: Theogony – Jo Blankenburg (Elysium)




Définir le caractère de Warnoch est une tâche plus ou moins ardue. Un homme loyal et droit au service de sa reine, pour qui il pourrait donner sa propre vie, pourvue que la sienne perdure. Mais c'est aussi un être ayant une part d'ombre et de mystère, cachant au plus profond de lui ce qu'il considère comme des faiblesses ... Ou des faits passés peu honorant.


Les Artwhÿs sont des gens étant assez conservateurs, mais qui paradoxalement sont plus entrains à l'ouverture d'esprit. Ceci se voit à plusieurs niveaux, comme l'éducation, ou bien le rôle attribué à chacun au sein de la cellule familiale. Alors que les hommes auront tendance à se diriger vers l'armée et le commerce, les femmes elles seront plus destinées à terminer professeur ou érudite pour les plus intelligentes. Car effectivement, depuis des générations la gente féminine chez les Artwhÿs est réputée pour être dotée d'une intelligence et présence d'esprit assez développée. Le destin voulut que Warnoch intégra donc l'armée mais il fallait lui assurer une éducation adéquate. Dès son jeune âge on lui apprit les valeurs fondamentales que sa famille entretenait depuis toujours, à savoir l'honneur, la loyauté, et l'amour de la patrie. Cette éducation étant très centrée autour de ces principes moraux ont fait de lui quelqu'un de droit et juste. Que ce soit dans les décisions à prendre, dans ses dires ou bien même dans ses actes, Warnoch respect scrupuleusement ces valeurs si chères à ses yeux. Il apparaitra pour certains comme étant un véritable juge impartial et autoritaire, comme il en serait un véritable père pour d'autres.

Cependant son caractère a aussi été forgé par son instruction militaire, notamment lorsqu'il intégra l'école d'Albio. Pour être toujours en tête de file, il faut être à cran sur l'ordre et aucune erreur n'est permise. Étant devenu le chef de la Garde Royale il a dû plus que jamais se tenir à son esprit et à ce qu'on lui avait appris pour se permettre de réfléchir en conséquence, et dans le bon sens. Les hauts postes ne sont octroyés qu'aux meilleurs et dans le fond, c'était bel et bien ce but qu'il s'était fixé : Devenir le meilleur. Cela n'a toutefois pas impacté son sens de la modestie, Warnoch est quelqu'un d'humble et sait parfaitement reconnaître ses limites. Il les place toujours devant lui pour se rappeler qu'il n'est pas infaillible, qu'il n'est pas parfait. Être fort ne veut pas forcément spécifier être imbattable, il existe toujours plus fort ou intelligent que soi. Le protecteur de la reine s'en est plusieurs aperçus, ressentant à chaque fois la douleur quelle soit physique ou psychologique, le ramenant à la réalité à chacune de ces occasions.

Connaissant ses propres faiblesses et failles, Warnoch a développé une forme de peur particulière. Que se passerait-il s'il échouait ? S'il se faisait vaincre ? Si les ennemis reposant dans l'ombre venaient à bout de lui ... C'est pour cela qu'il tente de prouver à chaque instant sa valeur non pas forcément au combat, mais aussi morale. Car il s'agit bien là du seul point où sa conviction est sans failles, sa loyauté envers Terra et plus particulièrement pour sa reine ne connait ni faiblesses ni troubles. Pour ce qu'il estime être chers à lui et à ses semblables il serait prêt à donner sa propre vie et plus si cela serait possible. Son éducation, sa formation, ses expériences l'ont façonnées de telles manières dont il en a perçut une façon de penser à sens unique : La vie des autres avant la sienne. En effet Warnoch est toujours prêt à rendre service quand il le peut, à ceux qui en ont le plus besoin, parmi tout le monde qu'il connait. Il serait difficile d'expliquer au détail près ce qui l'a poussé à réfléchir/agir de la sorte, mais une chose est sûre, c'est qu'il ne déroge jamais à ses règles. Cependant et bien malheureusement, de rares cas sont arrivés où il a dû se soustraire à quelques principes, des évènements qu'il aimerait oublier à vie, qu'il aurait aimé ne jamais avoir fait ...

Ces tragiques évènements se sont produits suite à son passage au poste de garde royal. L'envie peut en ce monde causer bon nombre de ravages, elle peut conduire quelqu'un à sa perte en l'espace de quelques temps. C'est cela qui a contrebalancé l'attitude de Warnoch, forcé de faire emprisonner et persécuter des personnes qui autre fois lui étaient proches. Ces mêmes personnes ayant pas hésité à s'en prendre à sa vie, ou du moins d'avoir essayé. Ces soi-disant amis de l'école militaire qui dès que la nouvelle fût annoncée se retournèrent contre lui, jaloux, envieux du tournant que prenait sa carrière militaire. Le fait d'avoir dû prendre des mesures contre eux l'ont chamboulé quelque part, il ne souhaitait pas les voir finir leur vie au fond d'une cellule ou bien être obligé d'être en constante cavale pour échapper à leurs actes. C'est pour cela que Warnoch est sur beaucoup de points assez refermé, notamment sur l'amitié. Il ne la réfute pas mais s'en méfie, tenant toujours à garder des relations purement professionnelles avec ses camarades, se limitant à de simple 'fraternité' militaire. Pour ce qui est de sa famille c'est bien l'une des dernières ressources dont il dispose, tant qu'on parle de relation proche.

Malgré tout il reste un point sur lequel Warnoch semble être très 'attaché'. La reine, la noble Ellana Senyl pour laquelle il a été affecté à sa protection. Il n'est certes pas le seul garde royal mais en tant que chef de cette division, l'homme la connait un peu mieux que ses hommes. La considérant comme une femme unique, un exemple à suivre et une excellente politicienne, Warnoch éprouva très rapidement un grand respect pour sa personne. Dès qu'il put entendre son nom et ses faits, le garde su qu'il serait un grand honneur de la servir au plus près que possible, et sa promotion en tant que capitaine de la garde royale n'ont fait que le conforter dans cette idée. Lorsqu'il prétend qu'il donnerait sa vie et plus pour la reine de Terra, il ne s'agit pas de métaphore ni d'auto-acclamation : Ce sont des paroles des plus stricts et véridiques qu'il ai pu prononcer dans sa vie. Son charisme et sa prestance ont finit par faire de Warnoch l'une des personnes les plus admiratives envers elle. Cependant, tout ceci ne serait pas suffisant pour affirmer être l'homme le plus fidèle à Ellana, la loyauté est certes une qualité d'une grande importance, mais ce qui donne cet aspect 'personnel' à cette qualité concernant cet homme est bien plus profond. Au fil des années il a finit par succomber au charisme de la noble femme, développant des sentiments plus forts mais malheureusement, impossible à avouer. Il ne savait trouver les mots ni le courage d'exprimer cela, à ses yeux il n'est qu'un serviteur comme tant d'autre, illégitime pour espérer faire part de ses sentiments à la monarque.

Toutefois, de nos jours, l'homme semble avoir commencer à faire son 'deuil', ayant rationaliser sous tout les points de vues. Ses sentiments ne seraient alors qu'en réalité un grand respect, difficilement calculable. Certains ne comprennent toujours pas pourquoi est-il toujours aussi déterminé quand il s'agit de la reine, d'autres mettent ça sur le compte de son caractère, de sa nature patriotique ce qui peut être vrai en fait. En quelques mots, Warnoch est en fait un homme comme tant d'autre à la différence, qu'il en a connaissance et se limite à cette 'étiquette' même s'il possède un sang noble, un poste à haute responsabilité, ainsi que l'immense honneur et devoir de protéger la souveraine de Terra. Néanmoins il n'en ai pas quelqu'un d'aveugle et si un jour, par malheur ou par autre chose, l'image de la reine venait à baisser à ses yeux pour une raison irréfutable … La chute en serait presque mortelle pour quelqu'un comme lui, possédant un tel niveau de loyauté.




Nous pourrons dire ce qu'on veut ou penser à ce que l'on souhaite, il n'en est pas moins une chose de sûre : Un esprit sain dans un corps sain. Ce n'est pas une question d'affiliation militaire ou bien de manque de temps, tout physique se doit d'être au plus haut point de sa forme, et de son fond. Le corps est ainsi le miroir de l'âme d'un individu, reflétant ce qu'il est réellement.


Avant toute chose il n'est pas un luxe de rappeler que les Artwhÿs ont toujours été très porté sur le soucis du détail. En vérité ils ne tolèrent aucune erreur sur le plan physique, chaque membre de la famille doit être irréprochable là-dessus. Hygiène, tenue, santé, tout est systématiquement passé au crible afin que cela en devienne naturellement une habitude. Les femmes de cette ancienne famille sont réputées pour être parmi les plus belles de Terra, sans aucune modestie. Cela est en grande partie dû au fait que les gendres des futurs épouses sont choisis avec beaucoup de minutie pour conserver ce patrimoine. Des formes des plus voluptueuses, des visages des plus fins et raffinés, elles n'ont strictement rien à envier aux autres femmes du royaume concernant leur physique. Concernant les hommes, ceux-ci sont grands et bien portant. Il n'est certes pas rare de trouver l'un d'entre eux légèrement assez mince, mais ce n'est pas en tout cas le cas de Warnoch. Comme toute sa famille, il a hérité des caractéristiques propres aux hommes.

À commencer par le visage. À première vue on ne dirait pas qu'il fait son âge, on pourrait même penser qu'il fait peut-être un peu plus vieux. Ceci est dû à quelques cicatrices disgracieuses dissimulées par ses cheveux ou sa pilosité faciale. Laissant toujours pousser ses cheveux, on ne l'a jamais vu avec une coupe courte, ils sont toujours longs. Ceci est bien spécifique à Warnoch qui est l'un des rare homme Artwhÿs à faire ainsi. Ce détail est en quelques sortes sa signature. Parfois complètement en arrière, attaché ou bien laissés tel quels, le chef de la garde sait comment changer de tête sans pour autant se raser les cheveux. En dessous de ceux-ci, des yeux d'une teinte noisette habillent son visage, et expriment d'ailleurs toujours la même expression, sérieuse. Un nez droit, ni trop imposant ni trop fin, et une bouche en parfait accord avec. Cependant celle-ci est toujours accompagnée d'une barbe de deux semaines, Warnoch ne se la rase uniquement lors de grandes occasions, comme les cérémonies militaires ou pour la tailler. On lui a plusieurs fois dit qu'il ferait mieux de toujours rester le visage sans, mais il n'a jamais vraiment prêté attention à cela.

Mais il n'y a pas que son visage qui est son seul 'atout' si on peut dire. De par son métier en premier lieu il a su se sculpter un corps digne des grands noms de sa famille. Assez grand, sans pour autant être un géant, son torse est musclé et cela se voit surtout lorsqu'il est en plein effort physique. Les marques et formes apparaissent tandis que ses muscles deviennent aussi durs que de la pierre. Cela joue quelque part un rôle qui a son importance car en effet auprès de ses hommes, il paraît surement le plus fort en l'apparence. Ce soin qu'il prend à développer son physique est une réelle institution car depuis le début de son apprentissage civique, on lui faisait déjà faire des exercices, à sa hauteur à l'époque bien évidemment. Ce ne fût que lorsqu'il finit ses études à l'école d'Albio qu'il perfectionna l'entrainement et devint ainsi. Ses bras et ses jambes ne sont pas en reste, il en faut bien de la force pour supporter les lourdes armures qu'il a pour habitude de porter. Warnoch pourrait ainsi être défini comme une petite montagne de muscle, mais si on lui retire ses armures il en reste quelqu'un de tout à fait bien musclé, un équilibre qu'il fait tout particulièrement attention à conserver.

Si Warnoch a si bien put prendre soin de son corps et de sa stature, le port de ses armures y est aussi pour quelque chose. Celles-ci sont lourdes, mais dangereusement efficaces. Il ne peut certes pas faire des gestes très rapide, sans pour autant être aussi lent qu'un escargot, mais à force de se battre avec ça sur le dos il a développé la force nécessaire pour se mouvoir convenablement même avec cette charge. Cependant il possède deux types d'armure : La première est bien entendu pour le combat, c'est celle qu'il porte le plus souvent. Il l'utilise pour toutes missions et déplacements, c'est avec celle-ci qu'il accomplit son devoir de garde royal. La deuxième est en revanche destinée à une autre utilisation, car Warnoch la porte uniquement lors des grands évènements. Les cérémonies militaires à titre d'exemple, les réunions officielles de la garde aussi ... Elle ne sert pas au combat en résumé, c'est pour cela qu'elle semble bien plus décorative que la première armure. Lorsqu'il n'est pas en service, car cela arrive parfois, il se contente de 'redevenir' un simple homme en portant toutes sortes de tenues. Bien sûr il favorisera les matières nobles, son rang l'exige après tout. Allant de la tunique simple au veston en cuir, le chef de la garde n'est pas quelqu'un de difficile à ce niveau-là.

Un dernier détail est à noter cependant, son sceau magique. Car tout les magiciens en possède un obligatoirement, Warnoch y comprit. Il se situe alors sur son cou et arbore la forme d'un œil humain, d'ailleurs tout les Artwhÿs de sang 'pur' et magiciens ont un sceau de cette forme.




Je me souviens de lui comme si c'était hier. À l'époque il était plus jeune Warnoch, moins posé mais toujours aussi déterminé. Ses ambitions ont toujours été les mêmes et à force il a apparemment finit par les atteindre, ou du moins en partie. Mais cela ne fût possible qu'uniquement grâce à ses 'talents' et connaissances si je puis dire cela ainsi, bien que nous aurions tous pu être à sa place je pense …


Instruction - Les Artwhÿs ou plutôt ceux qui parmi eux sont prédestinés à devenir des soldats se voient recevoir une éducation toute particulière. En effet, avant qu'ils atteignent l'âge de pouvoir rejoindre l'école d'Albio on leur apprend toutes les bases de la 'noblesse' militaire et civique. De ce fait Warnoch est un homme très bien instruit et éduqué, sous toutes les coutures. N'étant pas pour autant un véritable rat de bibliothèque, sa culture est très variée et se rapproche même sensiblement de celle de ses sœurs et cousines. Concernant l'éducation militaire, son père employa même les services d'un précepteur bien défini pour l'assister lui-même dans l'apprentissage de son fils, lui enseignant l'art de la guerre sous une forme philosophique alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Lorsqu'il estima qu'il était assez 'mature' pour oser manipuler une épée, le paternel n'hésita pas à lui apprendre les bases de l'escrime avant son intégration à l'école militaire. Cependant, il apprit aussi des techniques de combat bien particulière et spécifique à sa famille, des techniques principalement corps-à-corps.

Mis à part tous les points de nature militaire, Warnoch a donc été éduquer avant tout comme un noble comme tous les autres. Ainsi son parler est riche et il possède un sens du respect très affiné. Il ne sera surement pas de son genre de ne serait-ce que penser à se disputer avec un supérieur ou un de ses hommes. Cela a finit par développer en lui un côté très diplomatique d'ailleurs. Mais comme tout homme Artwhÿs, une autre éducation lui fût inculqué, celui de la galanterie à son sens le plus complet. Warnoch peut donc s'avérer être un vrai gentilhomme et ceux dans n'importe quelle circonstance et pas seulement avec les femmes qu'il connait. C'est devenu presque naturel chez lui en réalité.

Art du combat Artwhÿs – Cette pratique qu'est le combat est une véritable institution dans la famille et plus particulièrement de père en fils. Les Artwhÿs ont au fil des générations développés petit à petit des techniques de combat spécialement et uniquement corps-à-corps, qu'ils se transmettent et améliore systématiquement. Warnoch en a bénéficié bien évidemment, il maitrise donc certaines prises que personnes d'autres dans les autres royaumes n'ont. Il ne s'agit pas là ne tuer un adversaire en deux temps, cela est impossible tout naturellement. Ces quelques techniques ont pour but d'épuiser et de mettre hors d'état pendant un combat sans armes. L'une de celle-ci est sans doute celle la plus utilisée par le chef de la garde royale, il s'agit d'un enchainement de coups calculé et de blocage avec les coudes. Plus précisément, il vaut mieux frapper sur les points sensibles et faibles de l'adversaire pour mieux le vaincre, et pouvoir se défendre en cas de retour, contre les poings dans la majorité des cas. Ce blocage consiste soit à dévier la trajectoire du coup en se servant du propre poids du poing, soit en plaçant une zone qui ne ressent aucune douleur même en cas de coup : les coudes.

Warnoch a très souvent l'avantage en corps-à-corps lorsqu'un tel affrontement advient, et ce grâce à ces quelques techniques simples en apparence, mais intelligemment efficaces.

Escrime – Warnoch est par défaut un garde royal. Mais pour en devenir le chef il a dû faire ses preuves toutefois, et sa maitrise de l'épée en a été un grand tournant. Sans être l'homme le plus expérimenté en la matière sur le continent, il fait partie sans aucun doute des meilleurs et ce pour deux raisons. La première est qu'il a très souvent le besoin de solliciter sa lame pour diverses raisons, n'arrête jamais l'entrainement et part toujours à la recherche de nouvelles techniques. Ce faisait, son épée a ainsi beaucoup servi par conséquent son niveau s'est considérablement amélioré au fil des années. Sa modestie est très connue de tous, Warnoch ne dira jamais qu'il estime timidement être au même rang que le Grand Général sur ce point. Ce serait un manque de respect de prétendre à cela, d'autant plus que l'épée ne fait pas tout dans un combat.

La seconde raison est que son arme est 'enchantée' par magie runique. En fait la lame est légendaire parmi sa famille car elle a servie depuis les premières générations. Ayant appartenu à son père, à son grand-père et ainsi de suite, tous les plus haut et compétent soldat de chaque génération ont eu l'honneur de pouvoir utiliser cette arme. On raconte qu'une fois sortie de son fourreau, qui par ailleurs est très richement habillé, les cristaux bleus ainsi que le fer rayonnent de la même couleur. Seul les victimes de Warnoch pourraient en témoigner à l'heure actuelle cependant, mais étant morts cela serait bien difficile.

Maitrise de l'air – L'élément du chef de la garde est l'air. Paradoxalement cet élément se retrouve assez exceptionnellement chez les Artwhÿs, mais pourtant le destin voulut que ce soit Warnoch qui en hérita. Le principal usage de ses pouvoirs sont offensifs et il a été entraîné pour. Créer une bourrasque à portée ciblée ou bien déferler des arcs électriques aussi terrifiants que dévastateurs, ces derniers sont devenu très emblématique pour lui. Il s'agit de son attaque la plus puissante qu'il ai, autrement il se limite à la manipulation de l'air. L'instruction magique n'était certes pas aussi présente que celle du combat et du savoir militaire, mais avec la pratique au fil du temps il s'est perfectionné.

Impartialité – S'il y a bien une chose sur laquelle on peut être sûre : Warnoch ne fera jamais ou très rarement d'erreur de jugement. Dans les cas où une décision est à prendre il mettra de côté tout ce qu'il peut penser personnellement pour suivre ce qui est le plus logique et juste. Il arrive cependant quelques minimes exceptions, mais dans la majorité des cas il tranchera de la manière la plus impartiale. C'est aussi l'une des raisons pour laquelle il a été nommé chef de la garde, car en quelques sortes il sait garder la tête sur les épaules pour ne pas commettre d'erreur. Certains lui reprocheront un certains manque de compassion envers ceux qu'il juge 'coupable'. Cela en va de même lors d'opération militaire et surtout lorsqu'il s'agit de la sécurité de la reine en personne. Aucun risque ne doit être prit, aucun détail ne doit être laissé pour compte. C'est ainsi qu'il agit depuis toujours, cela fait partie de son caractère.

Sa capacité à juger et à décider de la sorte sont devenu des atouts. Lorsque des ordres sont à donner aux autres gardes royaux il ne le fera certes pas forcément dans les cris, mais fera clairement comprendre que ses dires ne sont malheureusement pas discutable.




L'épée et le bouclier sont indissociable, tout comme l'arc et la flèche. Un chevalier ne peut l'être sans son cheval, tout comme un roi ne peut prétendre à son titre sans royaume … L'épée est exactement ceci, l'âme d'un guerrier. Si Warnoch a pu être ce qu'il est aujourd'hui c'est bel et bien en partie grâce à son arsenal digne de ce nom.

-Équipement porté-


Armure du Protecteur Royal – En apparence classique, cette armure est pourtant un petit bijou dans le genre. Certes un peu lourde pour certains, mais terriblement efficace en combat quand on a prit l'habitude de la porter. La résistance qu'elle offre est exceptionnelle et cela est dû à l'alliage utilisé pour la forger (Ce qui par ailleurs lui donne ce poids). L'armure est composée en premier d'un plastron, il s'agit de deux plaques soudée entre elle. La supérieur permet de protéger son torse et son dos, tandis que la partie inférieur permet elle de protéger son bassin ainsi que son bas-ventre grâce à une plaque supplémentaire fixée au bout. En dessous de cette carapace métallique Warnoch porte habituellement une côte de maille afin de ne laisser aucune zone à nue. Ses épaulières ont aussi l'air massives et c'est le cas. De lourdes plaques reliées entre elle pour former ces protections et se terminent d'ailleurs en 'col' qui lui remonte jusqu'au menton, afin d'éviter les coups d'épée dans le cou … Ne sait-on jamais.

Des gants de la même matière recouvre ses bras et ses mains, sauf que pour ces dernières les gants disposent d'extrémités tranchantes sur chaque doigts. Une arme de corps-à-corps discrète, cela ne se refuse pas. Pour terminer l'ensemble, ses bottes toujours métalliques lui remontent jusqu'aux genous et sont accompagnée de deux plaques latérales sur les côtés de chaque cuisse. Une armure lourde destinée à servir de bouclier humains en quelques sortes, mieux vaut que ce soit elle qui se prenne les coups plutôt que la monarque.


Epée ancienne de la maison Artwhÿs – La première chose à savoir à propos de cette épée est qu'elle est enchantée. Depuis sa forge il y a de cela des générations, tout ses porteurs ont plus ou moins apporter leur petit lot d'améliorations. Légère, tranchante, solide, cette arme a eu une longue vie qui perdure d'ailleurs jusqu'à maintenant. La magie runique a cependant permit d'augmenter son efficacité et, aussi surprenant, a finit par faire étinceler certaines parties dans certains cas. La lame et les cristaux s'illuminent après un certain temps de combat, il s'agit sans doute d'un 'effet secondaire' à l'enchantement. Warnoch la possède depuis qu'il a réussi à intégrer les rangs restreints de la garde royale. Ceci fût un présent de le part de son père qui était jusque là le dernier possesseur en date. Car oui, l'épée se transmet de père en fils, et pour déterminer qui la détiendra on regarde dans la génération actuelle qui est le plus méritant et bien placé militairement parlant.

Cependant Warnoch ne la sort qu'en cas de nécessité, sinon il utilise généralement ses propres poings pour régler les différents. Il est bien entendu que lors des batailles, s'il y a, le choix de s'en servir ne se posera même pas. On raconte aussi que l'épée ferait jaillir des étincelles à chaque choc avec une autre lame, étant très réactif grâce à l'enchantement. L'incantation apposée dessus résultat en réalité d'un sortilège crée par Warnoch lors du processus d'enchantement. Chaque contact avec l'objet amélioré, donc la lame, provoquera des chocs électriques se manifestant sous forme de petit arcs électriques.


Pendentif  'Porte bonheur' en saphir– Cette pierre précieuse a une grande valeur sentimentale aux yeux de Warnoch. Il ne s'en sépare jamais, la portant fièrement au cou systématiquement. Cet objet lui fut remis par sa mère lors de son admission à l'école d'Albio, elle lui avait raconté à l'époque que cette amulette lui porterait chance et qu'elle lui rappellerait à chaque instant qu'il a une famille qui l'épaule derrière lui. L'homme ne put dire le contraire après, cette pierre lui a redonné des coups de fouets à plusieurs reprises et coïncidences ou non, depuis lors il a toujours été assez chanceux dans tout ce qu'il entreprenait. C'est pour cette raison qu'il ne la quitte jamais, le pendentif l'accompagne à chaque instant de sa vie et lui redonne le sourire lorsqu'il est au plus bas, car malheureusement cela arrive parfois. Le réceptacle est fait d'une pierre noire d'une netteté sans équivalent, et a été taillé sur mesure pour recevoir un petit saphir en son centre. Le niveau de pureté de ce joyau est tel qu'une légère lueur bleutée s'en dégage la nuit lorsque la lumière naturelle se reflète dessus.

Il espère plus tard qu'il pourra confier ce petit trésor à sa chère fille, selon lui il voit la chose comme un héritage probable par peur de perdre cet objet si cher à ses yeux. Lorsqu'on dit qu'il porte systématiquement l'amulette, cela veut dire que même lorsqu'il dort à titre d'exemple il ne la retire pas. Il n'existe pas un seul moment de sa vie où le pendentif à quitté son cou. Cependant Warnoch ne connait pas exactement l'histoire de cet objet et à qui a-t-il appartenu avant.

-Équipements possédés-


Hermès • Cheval de guerre – Cette monture fut donnée à Warnoch à l'occasion de son entrée au sein des gardes royaux. En effet, il lui fallait un moyen de locomotion rapide et à longue durée, le choix ne se fit pas attendre. Ce cheval n'est pas une perle d'exceptions, il possède simplement toutes les bonnes caractéristiques que l'on attend de celui-ci. Bon à la course, endurant, et n'ayant pas peur de se plonger dans un champs de bataille. Il a été élevé dans des conditions des plus enviables pour un cheval, et entrainé spécialement pour les besoins du garde royal qu'était devenu Warnoch. D'une robe blanche tirant vers le gris, son museau est quant à lui aussi noir que du charbon. Et il n'y a d'ailleurs pas que cette partie qui soit noir, le contour de ses yeux aussi, ses sabots, sa crinière ainsi que sa queue. Cette fusion de pigment noir et blanc lui donne un contraste qui est unique et le démarque de ses congénères. Pour habiller la monture Warnoch s'en ai équipé d'une selle, modèle de guerre, ainsi qu'une armure de type moyenne recouvre certaines parties comme la tête.

Warnoch l'a baptisé 'Hermès' car c'était le nom d'un homme ayant une grande place dans l'histoire de sa famille. Celui-ci aurait été le premier Artwhÿs à avoir combattu tout en montant un cheval, cela remonte donc à de très anciennes époques. Ceci n'est bien évidemment qu'une légende qui diffère surement de la réalité à quelques points, mais à la fois par hommage et inspiration Warnoch donna ce nom à son cheval.


Armure cérémonial de la Royauté – Que dire sur cette armure si ce n'est qu'elle est uniquement portée lors de grande occasion. Que ce soit la venue d'un nouveau garde royal, réunion de nobles, cérémonie au palais royal ou bien encore discours officiel, Warnoch la porte seulement pour ce genre d'évènements. Elle a été forgée sous sa direction, il estima que porter son armure de combat dans des cas où il devait faire bonne figure était pas adéquat. Il la fit forger par un maître armurier auquel il donna toutes les descriptions nécessaires. Épaulières, jambières, brassières, plastron, bottes et ceinture furent conçus par Warnoch. La partie textile fut aussi imaginé par lui mais uniquement les motifs et la couleur (Marron clair pour rappeler le royaume de Terra). Le garde royal fit appel à une tisseuse pour confectionner cette pièce et l'attacha grâce à une ceinture au niveau du haut du plastron pour qu'elle puisse ne pas tomber. Quant aux formes des épaulières et protections du cou, il a préféré prendre la forme d'une aile d'oiseau à titre purement artistique. Cela changeait de la classique plaque brute pensa-t-il. Pour finir, la boucle en acier de sa ceinture porte le sceau de sa propre famille, il fallait bien placer cet élément si important quelque part.

Une armure de cérémonie qu'il prend toujours autant plaisir à porter et à montrer. Celle-ci ne possède pas de casque car cela entacherai la conception même de l'accoutrement. En général il n'arbore jamais de barbe lors de ces occasions … Détail qui peut jouer son importance quelque part selon lui.

-Divers-


Salle d'entraînement personnelle – Parfois les objets et autres équipements n'englobent pas tout les types de possessions diverses. Ceci est prouvé par Warnoch ou plus particulièrement par le fait qu'il possède non seulement ses propres (petits) quartiers dans le Palais Royal, mais aussi dans le domaine des Artwhÿs. Mais s'il y a bien un endroit sur le continent où il aime passer du temps, c'est bien dans un lieu pour le moins atypique : une salle d'entrainement. Par n'importe laquelle, une pièce de la demeure familiale spécialement réservée à cet effet et par dessus tout, on ne s'entraine pas à l'armement dedans. Il s'agit d'un lieu permettant au chef de la garde d'entretenir d'une part son corps mais aussi de s'entrainer à mieux maitriser l'art de combat de sa famille. Quelques mannequins en bois, des râteliers d'arme de la même matière et le voici dans son propre élément.




Parfois à quoi sert les armes quand la force humaine est capable d'en venir à bout ? Mais estimer cette force est bien là tout le concept et la difficulté. Certains individus possèdent des capacités leur permettant de telles prouesses qu'il en devient terrifiant … Le tout est de savoir s'en servir à bon escient.


Si la droitesse et l'impartialité du chef de la garde sont autant connu ce n'est pas dû uniquement grâce à nombreux faits. Quelque part son affinité avec l'air et plus précisément avec la foudre lui ont donné l'image d'un juge à la sentence irrévocable. Déjà qu'il n'est pas commun de voir des magiciens se servirent de l'air pour maitriser les éclairs, la façon dont Warnoch les modélise est bien la seule chose qui terrifie en un instant la plupart de ses adversaires. Et pourtant il ne s'agit que d'un sort, mais celui-ci a tellement prouvé son efficacité qu'il en a été fait le symbole magique de cet homme. 'Les foudres de la justice' comme certains l'appel, ou bien encore 'fourches du ciel'. Mais outre cela Warnoch compte d'autres sorts du même élément, le vent, moins agressif mais tout autant efficace. De la petite bourrasque à courte portée à la tornade contrôlée, le garde royal maitrise son don et sait s'en servir quand cela est nécessaire, en sachant à quel moment il peut venir à bout de force.

Coureur des vents ° Rang D – En concentrant son mana sur lui-même, ou plus précisément sur l'air qui l'entoure, Warnoch peut accélérer sa vitesse de course durant quelques temps. L'air tourne autour de lui en spiral pour finir par se percuter derrière lui. Cela entraine une poussée et réduit la résistance à l'air, ce qui crée l'effet de mouvement plus rapide. Cependant la limite physique s'impose, le sort ne peut donc durer immanquablement qu'une dizaine de secondes. Après quoi un risque cardiaque et musculaire se présente.

Bourrasque ° Rang C – Au bout d'une courte incantation ce sort permet à Warnoch de lever d'un geste de la main une barrière venteuse qui déferle droit devant. La principale utilité d'une telle attaque est de disperser une foule de taille petite/moyenne, en général de soldats. Si des objets de trouvent sur le chemin ils sont mêlés dans la bourrasque et s'écrasent sur le premier qui rentre en contact avec. Dû à la taille de l'incantation et à au geste simple qu'il demande, Warnoch peut l'utiliser plusieurs fois de suite mais plus il le fera plus le 'courant' perdra de son intensité. Il en a souvent recourt lors des situations critiques, c'est son sort le plus récurrent dans ses attaques.

Sphère venteuse ° Rang C+ – Ce sort permet principalement de disperser des groupes plus importants que le permet la bourrasque, mais occasionne bien plus de dommage. Plus de dégâts car tout ce qui se trouve à l'intérieur de cette sphère se retrouve sens dessus dessous. Bien évidemment à supposer que plus les cibles seront lourdes, plus il sera difficile de les soulever et ainsi les toucher. Le sort repose sur deux facteurs : le premier est concentration du lanceur qui doit impérativement garder jusqu'au bout son attention, et le second est le poids total (Hommes/équipements ...) qui se retrouvera à l'intérieur. Cette incantation ne constitue pas sa carte maitresse mais fait partie de ses 'jokers', car dans certaines situation cela permet de réellement créer un désordre sur la zone voulue.

Champs magnétique ° Rang B – Le premier sort supérieur dans l'éventail. Celui-ci consiste, à condition d'une grande concentration et d'une incantation adéquate, à créer un 'bouclier invisible'. Soit ce bouclier se forme autour du lanceur et délimite une zone relativement importante, soit ce dernier l'assigne à un autre point. Tant que le sort est actif il dévie tout projectiles métalliques entrant en contact avec. Si il est question d'épée ou d'arme corps-à-corps, tant que l'attaquant la portera il ne pourra passer la barrière car il sera retenu à l'extérieur à cause de la lame, qui restera quoiqu'il en soit en dehors. La limite de ce sort est cependant vite atteinte si on s'en occupe de trop, le bouclier se dissipera en multitudes d'arcs électriques au moment où il se rompra.

Fourches du ciel ° Rang A – Le sort 'ultime' comme on peut le nommer. Il s'agit de la plus puissante incantation de Warnoch, à qui il a fallu de nombreuses années avant de maîtriser ce sortilège. Il se présente sous une forme bien particulière: Etant la plus puissante et terrifiante de ses attaques elle consomme bien plus d'énergie et d'ailleurs, après cela Warnoch ne peut simplement plus tenir debout. Des nuages se ramènent de part et d'autre au dessus d'une zone importante, puis quelques instants après des violent grondement retentissent avant que de la foudre à très haute intensité s’abattent … Telle des fourches venant du ciel sur ceux qui sont au sol. C'est une technique extrêmement difficile à réaliser et très épuisante. Elle permet de réduire en cendres un bataillon entier (De taille moyenne ~ importante). Cette foudre peut aussi s'appliquer sur des constructions de grandes envergure, et fera mettre à feu absolument tout sur son passage. S'il y a du bois en supplément, le feu se propagera plus facilement cependant. Le nom de ce sort provient directement de la forme qu'il prend, car on peut comparer les arcs électriques sortant du ciel comme des fourches. C'est du moins ce qu'avait remarqué Warnoch.




"Unis nous résisteront, divisés nous chuterons" – Une énième traduction du célèbre "l'union fait la force". Mais on ne peut que constater que cette affirmation est vraie, toute personne ayant connu cela vous le dirons. Nous ne sommes pas fait pour être seul, même si l'on est accompagné que par une seule et même personne. Ce sont nos amis, mais aussi nos ennemis qui font de nous ce qu'on est et qui forge notre esprit tout au long de la vie.


Dire que Warnoch tout seul est une personnalité influente dans le royaume serait faux. Il occupe certes un poste important, mais s'il n'y avait pas le nom de sa famille à côté de son prénom il n'aurait pas autant "d'importance" aux yeux de tout le monde. Il faut distinguer deux choses : L'influence de sa famille, et son influence propre à lui. Depuis qu'il a intégré l'école d'Albio il n'a cessé de faire de nouveaux contacts et cela a donc naturellement étendu son influence au fil des années. Dans le royaume de Terra peu de personnes ne connaissent pas au moins son nom, il n'est certes pas aussi réputé que la reine elle-même ou bien encore le grand général, mais ses différents faits notamment plusieurs interception de tentatives d’assassinats sur la monarque l'ont rendu connu par le publique entre autre. Outre cela, son charisme naturel ont fait de lui une personnalité 'attachante' pour ceux qui le côtoie chaque jour, renforçant donc sa notoriété.

Si l'on regarde du côté de sa famille, cette dernière se place dans une excellente position pour faire entendre leur voix. Les Artwhÿs sont une famille ancienne du royaume et ont prouvés de génération en génération leur loyauté ainsi que leur dévouement pour Terra. Ce sont par origines des militaires et des 'scientifiques', Warnoch s'estime heureux de pouvoir hériter de ce passé si riche et glorieux. Contrairement à de nombreuses autre famille, celle-ci n'a quasiment voir jamais fait d'actes peu honorant ou d'affaires sombres allant contre les intérêts du royaume. Cependant, il semblerait que cela ne soit pas tout à fait le cas pour Warnoch qui, malheureusement, a dû se salir les mains plus d'une fois dans son propre passé.

PJs


Karel Senyl
Garde Royal – 34 ans :
Cet homme est une personne des plus mystérieuse que Warnoch ai pu connaître. Est-ce par le fait qu'il ai de très bonnes dispositions à se battre, ou bien par le fait qu'il ne soit rien d'autre que le prince de Terra. Pour ce dernier point personne n'est au courant sauf le chef de la garde, détenant preuves et autres documents qui lui a été confié. Entre les deux hommes il s'agit surtout d'une relation de grand respect, Karel étant dévoué pour sa patrie et sa reine il a su montré à Warnoch son fond. Toutefois il possède un caractère qui parfois étonne notamment lorsqu'il s'agit d'éliminer une cible. Mais malgré tout ces petits points 'noirs', Warnoch a confiance en Karel et n'hésite jamais à lui confier des tâches qu'il juge très importante.

Ellana Senyl
Reine de Terra – 28 ans :
Warnoch étant le chef de la garde, il devient donc l'homme dans tout le royaume étant le plus impliqué dans sa sécurité. Lorsqu'un déplacement doit se faire il la suit comme son ombre et veille à chaque détail pour s'assurer que tout se passe bien. Il s'agit avant tout d'un devoir qu'il se doit de respecter, ses fonctions en dépendes. Depuis sa promotion au poste de chef de la garde, il est devenu comme l'agent personnel de la reine pour ce qui concerne toutes les affaires connexes … Et moins connexe, comme l'accompagner le soir en ville. Ils se sont connu lorsqu'il avait rejoins les rangs des gardes du roi lorsque celui-ci était encore vivant. Ce fut d'ailleurs ce dernier qui les poussa à faire connaissance.

Brunhild Mayfair
Grand générale de Terra – 37 ans :
L'actuelle générale et Warnoch se connaissent depuis très longtemps, à vrai dire ils se sont vu la première fois lors de leur enfance. À cette époque lors de certaines occasions où les familles de haute noblesse se réunissaient, ils ont pu commencer à se connaître l'un et l'autre, mais lorsque le jeune garçon dû intégrer l'école d'Albio, ils se perdirent de vue. Cependant, le destin voulut qu'au début de sa dernière année d'étude, la jeune Mayfair commença elle sa première. Warnoch décida donc de l'épauler durant ses derniers mois à l'école en lui faisant profiter de sa 'petite' expérience ayant 4 années d'études derrière lui. Les années passèrent alors sans que l'un puisse avoir des nouvelles de l'autre. Ce ne fût qu'à ses 36 ans, soit un an après sa promotion au poste de chef de la garde royal qu'il ré-aperçut Brunhild. Depuis lors ils reprirent le contact et entretiennent une relation amicale, comme il en était autrefois.

PVs


Melvynne Artwhÿs
Directrice et professeur de l'école de Noblesse d'Hystia – 35 ans :
Melvynne est l'une des sœurs de Warnoch, la plus proche de celui-ci précisément. Elle a toujours su briller parmi ses autres cadettes par son assurance et sa maturité d'esprit admirablement conjugués avec son caractère malicieux et autoritaire. Il est bien connu que les femmes Artwhÿs sont très intelligentes, mais pour Melvynne il s'agit d'une bibliothèque de savoir sur pieds, sans pour autant rivaliser avec les érudits d'Aquaria. On ne parle pas bien sûr de savoir militaire, mais plus magique et général, notamment sur la culture des nobles et leur éducation. C'est pour cela qu'elle a été désignée pour reprendre les rennes de l'école familiale, basée dans les quartiers nobles d'Hystia. Cette école a été fondée durant les premières lueurs de vie de la capitale, et chaque directeur doit obligatoirement être l'aînée féminin de la génération actuelle. Cet établissement sert aussi bien à apprendre les règles et coutumes de la noblesse qu'à enseigner certaines sciences les plus longues à comprendre. Elle et Warnoch se voient souvent, ils entretiennent une des relations des plus fusionnelles que peuvent avoir un frère et une sœur.

Veannë Artwhÿs
Fille adoptive de Warnoch – 8 ans :
Bien qu'elle soit encore très jeune, cette petite fille est pleine d'énergie et est très instruite. Warnoch l'a adopté suite à une promesse faite à un ancien camarade proche, qui en mourant lui a demandé de s'occuper de son enfant alors qu'elle n'avait que 2 ans à cet époque. Depuis ce jour l'homme la traite comme s'il s'agissait de sa propre fille et il passe la plupart de son temps libre avec elle. Mais malheureusement ses devoirs militaire l'empêche d'être présent avec elle tout le temps, c'est pour cela que c'est sa sœur qui en prend soin durant son absence, et qui mieux que Melvynne pour apporter un complément à son éducation ? Warnoch porte un amour paternel sans faille à Veannë et cette dernière semble avoir développé un très grand attachement à son père adoptif.

PNJs


Garanüd Borsenn (Décédé)
Soldat épéiste, capitaine de compagnie – 34 ans au moment de sa mort :
Cet homme était l'un des premiers ami que Warnoch ai pu se faire lors de ses études à l'école d'Albio. Dès la première année les deux hommes se sont entendu car ils partageaient à quelques points près les mêmes valeurs/façons de penser. Ils ne se sont jamais vraiment éloignés toutefois l'un ne parti pas dans la même branche que l'autre. En effet Garanüd lui resta soldat tandis que Warnoch fût promut garde royal. Peu de temps après l’épéiste monta en grade et quelques années après, les deux militaires effectuèrent des missions ensembles après une certaine période. Ce fût pendant une opération visant à éliminer un espion et ses hommes que Garanüd perdit la vie. Attristé, le garde royal avait cependant écouté et appliqué la dernière volonté de son ami : Élever et s'occuper de sa fille, pour éviter qu'elle ne se retrouve sans famille. Warnoch a depuis ce jour choyé Veannë du mieux qu'il le pouvait, et s'est placé en tant que père, bien que adoptif.




Warnoch Artwhÿs
Warnoch Artwhÿs
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Métier : Chef de la Garde Royale
Humeur : Perplexe
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Jeu 11 Juil - 2:16

L'histoire raconte ce qu'on est et non ce qu'on a été. Elle est notre identité, notre présent et notre futur. Nul n'est dispensé de créer son histoire et nul n'est disposé d'en connaître la fin. C'est ce qui fait le but de cette 'vie', écrire la fin. Car tout ce que nous faisons n'est pas arbitraire ; Il nous prépare au dénouement … De notre propre histoire.


CHAPITRE I

AU COMMENCEMENT

Mettre sur papier toute une vie n'est pas une chose aisée. Elle commence, elle se déroule et se finit, immanquablement. Alors démarrons par le début … Une famille répondant au nom de Artwhÿs, ancienne et ayant un passé très mouvementé de part les nombreux conflits qu'a connu la nation de Terra. Cette dynastie a toujours connu la réussite et la richesse, ceci étant dû à leur mode de vie et surtout à l'esprit qui y règne. La liberté, l'honneur et la loyauté. Ce sont ces trois valeurs qui ont fait de leur nom une réelle 'marque de fabrique' qui assure à tout ses membres le respect et la notoriété qui va avec. Un jour vint alors où une naissance eut lieu, un garçon vit alors le jour pour la première fois. Pourquoi accorder tant d'importance à cela ? Car c'est de lui dont notre histoire va porter … Sa tendre mère décida alors de le prénommer 'Warnoch', en référence à l'homme dans la famille qui avait joué un rôle durant le soulèvement. Cet enfant naquit dans les meilleurs conditions qu'on pourrait espérer : Une famille riche, respecté, et à cheval sur l'éducation. Que dire de plus pour cette période ? Warnoch eut toute l'affection de sa mère lors de sa plus tendre enfance, mais il quitta rapidement les cocons pour se soumettre au rude apprentissage qui l'attendait, car en effet, le petit garçon était destiné à avenir, comme tout les hommes Artwhÿs : Devenir militaire.

On instruisit le jeune garçon assez tôt en lui apprenant à lire et à écrire, à compter et calculer, à connaître les bases de la géographie du pays, ainsi que son histoire. Bien entendu, l'histoire propre à la famille occupa une place très importante. Warnoch se souvint encore de ces soirs où son père lui comptait les différentes 'aventures' des hommes et femmes qui ont bâti le nom 'Artwhÿs' par le passé. Généralement c'était soit avant de dormir, soit après une séance éducative avec ses précepteurs qui étaient mine de rien nombreux. Parmi ces personnalités familiales il retenu tout particulièrement 'Hermès', qui avait joué un rôle durant la révolution qui conduisit Terra à ce qu'elle était actuellement. On ne pouvait savoir à que point le petit aimait entendre ces histoires qui le faisait rêver. L'enfant s'imaginait déjà sur un cheval brandissant son épée à tout va et sauvant des vies, à son échelle bien évidemment … Ce sont des souvenirs qui le fait sourire de nos jours, et lui rappelle tant de bon moments passés. Ces grands noms lui ont permis en grande partie de s'orienter dans sa vie et il ne serait pas là actuellement s'il ne s'en était pas inspiré.

Mais malheureusement l'éducation ne passait pas uniquement pas les histoires, Warnoch passait ses journées à apprendre les leçons de ses précepteurs. Ces derniers en outre de lui donner les savoirs basiques, lui apprenaient les valeurs fondamentales du royaume et de la famille en généra. Pour ce qui était des valeurs propre aux Artwhÿs, sa mère s'en chargeait et faisait cela à la perfection, joignant toujours ses dires à des exemples concrets. Mais il n'y avait pas que ses parents qui prenaient soin de lui, ses sœurs se faisaient tout autant plaisir d'instruire leur très jeune frère. Warnoch n'eut malheureusement pas la chance de beaucoup partager le savoir de ses autres frères car ceux-ci étaient constamment pris par leur métier qu'était l'armée. Sur ce dernier point, ce ne fût qu'à ses huit ans que son paternel lui expliqua, avec ses propres mots, que plus tard il deviendra à son tour soldat et prendra sa place en tant que garde royal. Car oui, Elliot Artwhÿs était l'un des plus aguerri des gardes royaux de sa génération et souhaitait que son fils à l'instar de ses autres garçons devienne son héritier, à commencer par le poste qu'il occupait. Ailin, sa mère, soutenait son époux dans cette volonté et faisait tout pour orienter le jeune Warnoch dans cette voie.

Mais pour devenir un garde royal il fallait non seulement que la loyauté du candidat soit irréprochable, mais aussi qu'il ai reçu une éducation des plus perfectionnée qu'il soit. Alors, ils décidèrent que plus tard il allait devoir intégrer la grande et prestigieuse école d'Albio. Celle-ci forme les meilleurs officiers et soldats, mais se faire admettre en son sein n'était pas si simple. Une autre décision fut alors prise : Il fallait qu'aux quatorze ans du petit garçon ce dernier soit assez instruit pour avoir toutes ses chances. Un long et difficile parcours commença alors pour le futur étudiant, Elliot engagea d'autre précepteurs mais ceux-ci étaient plus spécialisés car en effet, ils allaient lui apprendre les bases de l'instruction militaire et magique. Warnoch étant né magicien, il allait aussi falloir lui apprendre les bases sur comment se servir de son mana et surtout, découvrir quel était son élément associé.

À ses dix ans, le garçon commença sa période d'éducation militaire. Durant celle-ci il allait apprendre l'équitation, les rudiments de l'escrime pour mieux se perfectionner, les fondations de la magie mais aussi le combat à mains nue. Pour ceci c'était son père qui s'en chargea car les Artwhÿs avaient, de générations en générations, développés une approche différente de ce type de combat avec une technique bien à eux. Ce secret si bien gardé se transmettait, et Elliot comptait bien lui apprendre à se battre ainsi. Warnoch comprenait à peine pourquoi on lui faisait faire tout ceci, mais obéit et suivit avec rigueur les différentes entraînements. Il eut certaines périodes difficiles, surtout au début le temps de s'adapter à ce nouveau train de vie.

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Je me souviens encore de ma première fois avec la magie. C'était ce jour-là, je ne m'attendais pas à pouvoir faire une telle chose au stade de mon entrainement à l'époque. Mon instructeur en magie voulait me pousser à faire usage du mana de manière spontanée car selon lui c'était la meilleur méthode pour commencer à maitriser ses capacités. Il décida de me désarmer et m'invita à l'attaquer alors que lui possédait toujours son bâton d'exercice. Le grand enfant que j'étais n'estima pas le danger et je me rua vers lui, sans avoir la moindre de comment j'allais le terrasser. Cependant il ne me laissa même pas l'approcher qu'il m'expulsa à ma position initiale rien qu'avec un coup de pommeau, calculé bien évidemment. Et il ne me laissa guère le temps de me ressaisir car il se précipita à son tour vers ma personne. J'avais déjà essayé les jours précédents de faire fonctionner ma magie, sans effet. Instinctivement je m'étais lancé sur le côté et tentait alors d'éviter tout les coups qu'il essayait de me donner. Mais je ne faisais pas le poids devant lui et mon souffle venait à manquer à force de bouger consentement. Arriva alors le moment fatidique où je fus comme cerné, l'instructeur m’insurgeai tout au long du combat de me concentrer et de rassembler mon mana. J'avais tenté encore et encore sans résultat, jusqu'à ce moment. C'est pour cette raison que je dis que je ne m'y attendais pas. Je pensais qu'un miracle allait se produire et oui, il se produisit. Je l'empêcha de clôturer cette session d'entrainement en étant le vainqueur. Un léger courant d'air le traversa alors que ma main était tendu, jusqu'à ce qu'instantanément après une vague vive et bien plus intense se créa et s'avança rapidement vers lui, le bousculant d'un seul coup quelques mètres en arrière.

Ce fût ma première expérience avec la magie, celle que je n'oublierai jamais.


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Quelques temps passèrent pendant lesquels Warnoch continua son apprentissage au combat. Ses deux disciplines préféré étaient l'équitation et le combat rapproché. Ce qui fut une joie pour son père bien entendu, si son garçon se dirigeait naturellement vers cette techniques cela ne pouvait être que bon. Cette maitrise se basait sur des coups calculés, précis, et non fatals. Une technique étudiée et en constante évolution car chaque génération apporte son amélioration. Les séances étaient un véritable plaisir car elles s'effectuaient toujours dans une salle spéciale, à l'écart dans le silence et surtout, avec seulement Elliot de présent. Le jeune garçon n'avait besoin de rien d'autre … Même si c'était la discipline la plus dure à apprendre. Son paternel lui apprit l'histoire de celle-ci et au fil des mois, lui apprit les prises et coups. De part son investissement intense, Warnoch eut même la chance de pouvoir expérimenter les coups les plus ardu à exécuter. Certes il se blessa à de nombreuses reprises, mais il ne fléchit jamais.

Cependant peu avant le début de son apprentissage militaire, à l'âge de neuf ans, sa famille au complet fût conviée à une cérémonie typique aux nobles et anciennes familles. Une sorte de réunion des grands noms de Terra. Pour l'enfant c'était quelque chose de complètement inédit et ne comprenait par pourquoi on l'emmenait lui aussi à cette réunion. À son âge il ne saisissait pas le but de tout ceci, mais il eut la chance de pouvoir voir ses 'congénères' à ce moment. Vint un moment où il se fit présenter comme le dernier venu , à l'époque, de sa famille aux autres. Pour Elliot il s'agissait d'une réelle fierté de montrer son fils et de montrer ce qu'il va devenir ou du moins ce qu'il prévoyait pour lui. Warnoch eut cependant l'honneur de pouvoir voir de ses propres yeux d'une des histoires que son père lui avait raconté, une famille qui avait eut une place aux côtés d'une autre et non des moindre : Les Mayfair. Aussi surprenant que cela pouvait paraître il était totalement surpris, dans le bon sens, de voir en chair et en os les gens composants cette famille que ses parents lui avaient contés certains mérites.

Le fils eut même la chance de pouvoir faire la connaissance avec l'une des filles Mayfair, une dénommée 'Brunhild'. Malgré le très jeune âge des deux nobles, ils purent se connaître un peu et s'entendirent dès lors. Warnoch de nature très curieuse trouvait fantastique de pouvoir parler à une Mayfair, le moins que l'on pouvait dire était que son père lui avait bien fait monté leur image dans sa tête. La jeune fille et lui partageait déjà un point en commun : ils étaient tout deux magiciens et voués à l'armée. C'était peut-être cela qui fit qu'ils gardèrent un certain contact après cette cérémonie. Durant toute celle qui ont suivi c'était une occasion en réalité. Cet événement n'arriva malheureusement pas tout les mois et il fallait entre temps se consacrer à l'éducation. Le garçon n'était un mauvais élève comme on pouvait appeler cela, mais parfois pour certaines disciplines il trainait des pieds. C'est ainsi que son instruction militaire débuta, rythmée par les cours théoriques et pratiques de l'escrime, de l'équitation et de la magie.

Le fait de monter à cheval était à première vue une partie de plaisir du moins selon Warnoch. La première fois qu'il grimpa sur le dos d'un de ces animal il fut très excité à l'idée de le faire galoper comme un vrai chevalier en quelques sortes. Son précepteur le surveillait de très près et se postait toujours à côté pour éviter le moindre incident. Tout se passait bien en général, jusqu'au jour où malheureusement un accident se produisit. Le jeune élève avait fait un faux geste en tenant les rennes de la monture ce qui provoqua que le destrier se mit à gesticuler dans tout les sens avant de galoper à grande allure, propulsant son cavalier à même le sol au bout de quelques instants. Le choc fut terrible et Warnoch s'en sorti avec blessures et une fracture du bras gauche. Cette dernière lui laissa d'ailleurs une marque à vie, en effet une cicatrice s'est ancré sur son avant-bras et témoigne de cette chevauchée qui fut autant éprouvante psychologiquement et physiquement. Depuis cet accident son instructeur en équitation décida de lui faire porter plus de protections à chaque fois qu'il montrerai sur le dos du cheval, mieux valait prendre des mesures pour éviter que cela ne se reproduise.

Mais il était important que Warnoch finit par avoir confiance sur un destrier car depuis ce jour il appréhende chaque fois qu'il chevauche. Il fallait que cette peur disparaisse sinon il allait porter cela toute sa vie et un soldat, ne doit avoir peur de rien … Surtout pas d'un cheval. Son père insista sur la pratique de l'équitation et força même parfois son fils à s'approcher du danger à de nombreuses reprises. Ses efforts finirent par payer car les années sont passées et ont fait leur travail. Le jeune adolescent avait une meilleure confiance en sa monture et sur comment la guider, comment travailler de pair avec. Quelle joie ne fut celle de voir son enfant maitriser son destrier et le faire courir à pleine vitesse, sans tomber ni chavirer de peur.

Malgré tout il restait l'escrime qui elle était loin d'être une discipline aisée. Si Warnoch maitrisait assez bien l'art du combat corps-à-corps, pour ce qui était de se battre à l'épée il lui a fallu faire de maintes efforts pour y parvenir. Non pas qu'il était un manche dans ce domaine mais les débuts furent tout aussi difficiles que pour l'équitation. Manque d'agilité, de réactivité, le jeune garçon semblait être bien en difficulté pour apprendre correctement à se servir de ce genre d'arme. Pourtant il persévéra et se dépassa à plusieurs reprises pour prouver qu'il était capable d'y arriver en suivant scrupuleusement les conseils de son entraineur et en travaillant ses réflexes. D'ailleurs, l'enseignement de la technique de combat familiale qui se base en grande partie sur la réactivité l'a beaucoup aidé à améliorer ses techniques à l'escrime, notamment dans ses temps de réaction.

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-"Concentres-toi bon sang ! Vitesse, réaction, action ! Je ne le répèterai pas trois fois."-

Pourtant cette phrase tournait sans arrêt dans ma tête. Je mettais tout cela devant moi, et je me rendais compte qu'en réalité cet art de combat était réellement plus dur de tout ce que j'avais pu expérimenter. Les temps de réactions devaient être très, très minime et il fallait riposter vite et surtout, de la bonne manière. Il y avait des dizaines de coups à apprendre et à modifier à souhait pour s'adapter à chaque type de situation. Mon père voulait me perfectionner car il était de mon aptitude à pouvoir transmettre cet art plus tard. Le souvenir de cette séance résonne encore dans mon esprit parce que c'était ce jour où j'ai le mieux réussi l'exercice donné, depuis le temps que je le ratais justement. Cela consistait à parer toutes les frappes que tentait mon père pour trouver une faille et riposter, ça avait l'air simple effectivement. Mais lorsque l'action est très soutenue cela ne laisse quasiment pas de temps pour réagir, d'où la difficulté.

-"C'est bien tu as compris la première phase de l'exercice, mais tu sembles encore avoir des lacunes dans la dernière. L'action se décompose en cinq temps : 1, coup droit dans le bassin – 2, coup sur la côte gauche – 3, poing dans le pectoraux droit – 4, coup sur le bas de la mâchoire – 5, Finitions au coup de pieds direct. As-tu compris ? L'enchainement doit être rapide, précis et ne présenter aucune failles au risque de se faire bloquer."-

Oui, sur le coup j'avais bien compris l'ordre des coups à donner. Mais il restait un point sur lequel j'avais encore du mal, la rapidité. Jamais je n'ai pu égaler les performances de mon père sur ce domaine, avec tout les efforts que j'ai pu faire jusqu'à présent. Pourtant ce jour-là j'ai pu enchainer l'action comme il le voulait, surement que ma peur de la déception m'avait donné l'aide dont j'avais besoin.


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Il ne restait plus que une année avant l'intégration à l'école d'Albio. Les différentes entrainements commençaient à porter leur fruit en parallèle à l'éducation classique. Car il ne fallait pas délaisser ce côté de l'apprentissage, il fallait que Warnoch puisse avoir une connaissance suffisante pour pouvoir espérer une place. Plus il progressait dans l'âge plus on lui apprenait d'autres choses comme les prémices de la politique militaire. Ce n'était certainement pas encore le temps pour lui d'apprendre à commander, et d'ailleurs ce n'est pas exactement le but de ses études. Le tout était centré sur les valeurs, les bonnes manières, la culture … Il fallait que tout soit parfait. Néanmoins un point restait à développer après ces quelques années : sa magie. Warnoch avait certes put expérimenter de nombreuses fois mais il n'avait pas encore une maitrise suffisante. À ce moment il ne savait que faire un semblant de courant d'air et plus intense s'il se concentrait énormément. Ceci était clairement insuffisant et c'est pour cela que la dernière fut centrée autour de la maitrise du mana.

L'élément de Warnoch était donc l'air, mais il n'aurait pu se douter à l'époque qu'avec une certaine expérience on pouvait aussi manipuler les dérivés comme le magnétisme ou bien encore la foudre. Cette année marqua le début d'un rigoureux entrainement à l'utilisation de la magie. Heureusement pour le jeune homme, son catalyseur lui a été implanté étant plus jeune après avoir eu confirmation qu'il était de nature magicien. Le temps passa et tout les efforts déployés pour lui permettre de maitriser la base portèrent leur fruit après tout ces longs mois. Le moment tant attendu arriva alors, il n'était plus question de préparation ni d'éducation 'primaire'. Les choses allaient devenir plus sérieuses pour Warnoch et son acceptation au sein de l'établissement prestigieux marqua un grand tournant dans sa vie.

Quitter le domaine familiale ne fut pas sans peine pour lui mais il était devenu plus mature, voir légèrement plus que les garçons de son âge et savait que son avenir se jouait. L'heure n'était plus aux méthodes passives, tout ce qu'il allait apprendre à l'école d'Albio allait lui être d'une grande importance. Se fut aussi un grand honneur pour lui, intégrer une institution comme celle-ci n'était pas donné à tout le monde. Avant qu'il ne parte sa mère tenu à lui faire un présent toutefois, comme pour le récompenser d'avoir suivi les éducations qu'on lui avait fait faire. Un pendentif, cet objet qui deviendra plus tard une relique jalousement gardé par Warnoch.

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C'était assez paradoxale … Je devais être à la fois heureux mais aussi malheureux. Rejoindre les rangs de l'école d'Albio était un grand privilège, mais les laisser eux derrière moi était une dure épreuve. Je m'efforçais de sourire en ce jour, que ce soit mon père ou ma mère ou même mes sœurs, tous ils avaient aidés et je ne pouvais m'afficher triste. Mais c'est cela que veut dire être un Artwhÿs : Être fort et le rester en toute circonstance. Alors, comme pour m'apaiser et me 'redonner' le sourire ma mère me fit un présent à la valeur inestimable, à la valeur que je ne peux moi-même pas expliquer. Outre une valeur physique importante dû à sa composition, ce pendentif fut pour moi ce qui me permis de réussir tout ce que j'avais entrepris jusque là. Ce souvenir ne s'est jamais effacé et je l'espère, ne s'effacera jamais de ma tête.

-"Mon fils, promet-moi que tu le portera toujours sur toi, ne t'en sépares jamais … Il te portera chance. Tu en aura bien besoin dès à présent."-
-"Je vous le promet, mère."-

Et je ne manqua pas à ma parole. L'amulette ne me quitta jamais, il n'existe pas un seul moment de ma vie où il ai été ailleurs qu'à mon cou. Il a été là dans les moments les plus heureux, comme dans les plus durs …


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CHAPITRE II

VERS UN DESTIN

Le moment le plus impressionnant en entrant dans cette école était sans doute la découverte des lieux. Sans pour autant être un cadre de luxe, le prestigieux établissement remplissait bien son nom, et son prix. Warnoch ne savait pas à quoi s'attendre lorsqu'il entra dans le grand groupe formé d'au moins d'une cinquantaine d'individu. Sa réaction fut alors de rester silencieux les premiers jours et d'écouter à la lettre près les instructions des officiers car dorénavant, tout allait se faire de façon plus strict, plus militaire. Le jeune adolescent considéra alors qu'il s'agissait de la chance de sa vie de pouvoir étudier ici et mit tout les efforts du monde pour ne pas décevoir et donner le meilleur de lui-même. Cela se vit rapidement au fil des semaines : Toujours ponctuel, obéissant, l'apprentie militaire parvenait à assurer une place au sein des meilleurs élèves de son année, vu qu'il y en avait des nouveaux à chaque fois. Étant entré à quatorze ans il n'allait pouvoir en sortir que six ans plus tard lorsqu'il en aurai vingt. Cependant la joie fut de courte durée car plus le temps passait plus la vie était dure au sein de l'établissement.

Exercice en temps réel, classe militaire, entrainement, développement physique, et bien d'autres activités pullulaient les journées depuis déjà de nombreux mois. Le rythme était très soutenu et c'était surement grâce à cela que ce n'était que les meilleurs qui réussissaient. Warnoch assuma le fait que s'il ne pouvait pas en faire parti il serait alors la 'honte' de sa famille bien que ces derniers le le traiterai jamais ainsi, ce n'était ce genre d'esprit qui y régnait. Si l'échec venait à se produire alors l'avenir du jeune garçon allait prendre un autre cap, il serait redirigé vers un autre domaine au grand regret de son père. Ce n'était pas une chose qui devait se produire, il devait réussir coute que coute même si la tâche s'annonçait clairement insurmontable. Tout les militaires Artwhÿs ont par le passé beaucoup enduré pour parvenir à ce qu'ils étaient, et telle une tradition immuable Warnoch devait traverser ces épreuves qu'étaient les études à l'école d'Albio pour parvenir à un tel stade. Alors il multiplia les efforts, cherchant de l'aide auprès de sa famille les très rares fois où il avait l'occasion de les voir.

Le temps passa et cela faisait deux années qu'il avait commencé les études militaires. Un jour vint où un exercice d'entrainement physique se fit. Le but était de réussir un parcours du combattant particulièrement éprouvant vu qu'il durait au minimum une demi-heure, dû au fait qu'il fallait effectuer plusieurs tours de suite. Obstacles à grimper ou à ramper en dessous, murs d'escalades, cordes à s'accrocher dessus pour traverser un 'vide', il y avait de tout ce jour-là. Quand ce fut le tour de Warnoch ce dernier se lança sans réfléchir comme ses autres camarades et passa les premières étapes non sans difficultés, pour le moment tout était normal. Cependant alors qu'il était en pleine escalade quelque chose se produisit. Son bras gauche commença à lui causer une douleur fort bien anormale et plus il le sollicitait plus celle-ci augmentait. Un terrible moment vint où lors des derniers mètres à grimper un effroyable bruit de craquement retentit et provenait de son bras. Ce bruit lui paru si intense qu'il pensa alors qu'il avait du trop forcé et par manque d'échauffement il aurait un claquage.

Mais ce n'était pas cela. Tout de suite après une douleur sans pareille l'envahit à cet endroit et pour aggraver la situation son bras lâcha le plot du mur et chuta jusqu'en bas. L'atterrissage fut très douloureux, à tel point qu'il en tomba dans l'inconscience. Pourquoi son bras avait-il fait cela ? Cela remontait à l'époque de son initiation à l'équitation … Lors de sa chute à cheval. Son bras gauche avait été fragilisé, mais personne ne pensait que la fracture laisserait autant de séquelles. Le diagnostic pour l’étudiant d'Albio fut sans appel : Il était bon pour l'infirmerie. Non seulement son bras s'était cassé au moment de l'escalade mais sa chute aggrava sérieusement le tout et lui causa d'autre fractures notamment à l'épaule droite, au bas de la colonne vertébrale et à sa jambe gauche sans compter que son bras cassé en fut plus touché qu'avant. Cela aurait pu être considéré comme un cuisant échec mais en raison de la fragilisation qui n'avait pas été aperçue auparavant, ceci avait donc été mit sur le compte de l'accident.

Une certaine période à occuper un lit fort peu confortable débuta pour Warnoch. Il devait se remettre des ses blessures avant de pouvoir continuer et cela le mettait dans une colère noir à l'intérieur de lui. Il était comme drogué lorsqu'il s'agissait de performance et le fait de rester clouer à un matelas pendant quelques temps le mettait hors de lui. Mais le choix n'était pas à faire malheureusement, cette fois-ci ses 'handicaps' allaient mettre plus de temps à se réparer. Cependant il refusa de rester sans rien faire pour autant et insista pour qu'ils puissent suivre au moins les cours théoriques, sans pratique donc, pour ne pas perdre le fil. Ce fut à cette époque qu'il fit alors une connaissance qui allait jouer son rôle dans son avenir. Vu qu'il était impensable de faire venir les professeurs à chaque fois, on décida que ce serait un élève qui se chargerai de cela. Un jeune garçon du même age fut alors choisi, se dénommant Garanüd Borsenn. Ce dernier fut bien évidemment opposé à cette initiative mais vu qu'il devait être sans doute l'un des élèves les plus non-productif, cela ne changea pas grand chose à son emploi du temps …

- - -

-"Dites-moi, Garanüd, puis-je vous poser une question ?"-
-"Ça dépend, mais allez-y ne sait-on jamais."-

Je lui avais demandé pourquoi était-il rentré à l'école d'Albio alors que visiblement, il ne semblait pas taillé pour. La réponse fut plus ou moins simple, c'était ses parents d'origine noble qui avaient décidé à sa place. Le choix lui avait été enlevé car par tradition dans sa famille il devait être militaire et officier. Le garçon ne semblait pas être d'accord avec cela, il voulait apparemment mener une vie bien plus simple et même s'il s'orientait vers une carrière militaire, Garanüd m'expliqua qu'il aurait pu se contenter du minimum. Je comprenais ce qu'il voulait dire bien que pour mon propre cas il ne s'agissait pas de la même situation. Par nature je m'orientais vers une carrière de ce genre, et mon père n'en fut que heureux. Je plaignais ce pauvre garçon à qui on n'avait pas laissé la liberté de choisir ce qu'il allait être dans la société, cela pouvait avoir de grave répercussions.

C'est comme cela que nous étions devenu amis. D'une part nous passions du temps ensemble lors de ma période à l'infirmerie, et cela nous a permis de mieux nous connaître. Nous nous sommes bien entendu car au fond nous partagions les mêmes valeurs et idéaux, il voyait les choses exactement comme moi, à quelques points près. Nous n'avions certes pas eu le même parcours mais tout semblait indiquer que nous avions les mêmes convictions. Garanüd représenta un allié par la suite, mais je déplore encore le sort qui lui été réservé …


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Les mois passèrent donc et Warnoch finit par guérir. Ses blessures s'étant cicatrisées et son bras s'étant soigné, il était de nouveau apte à suivre les lourds entrainements et exercices. Sa remise sur pieds avait été cependant plutôt rapide et c'était un bon signe. Sa volonté de réussir était sans failles et cela plaisait d'une certaine manière. Les parcours du combattants se faisaient toujours avec une certaine appréhension plus aucun incident ne se déclara. L’adolescent âgé de seize ans n'avait plus que quatre années devant lui pour faire ses preuves et pouvoir œuvrer dans l'armée, cela lui rappela un peu la période avant son entrée à l'école d'Albio, où il fallait aussi qu'il se prépare. Ses compétences à l'escrime s'améliorait et bientôt il devint l'un des meilleurs de sa promotion. Néanmoins il commença à cet âge à montrer certains signe qui ne laissa pas indifférent les professeurs. En effet, bien que tout le monde dans cet établissement était fier de leur nation, Warnoch lui avait un sentiment bien plus poussé et 'profond'. Un véritable petit patriote en quelques sortes, fier et potentiellement dévoué au royaume.

On décida de lui faire passer quelques tests sous forme de questionnaire et d’entretiens pour voir jusqu'où ce patriotisme était poussé. Ils furent surpris de voir qu'à son âge il connaissait en détail l'histoire du royaume et qu'il semblait être très persuadé en l'avenir de Terra. Étant entièrement pour le roi à l'époque, le jeune homme fit naitre dans l'esprit des instructeurs qu'il serait bon de le surveiller sur ce côté là, il était pas si courant que cela de voir des élèves si convaincu que lui à propos de la nation. Ceci lui valut une image, celle du grand patriote parmi ses camarades. Sans être un fanatique pour autant, il savait que la royauté avait quelques défauts et n'était pas parfaite malgré tout. Mais ce qui plu était son dévouement à la patrie, et grâce à cela les évènements lui furent facilités.

Trois ans plus tard, il ne restait plus qu'une seule et unique année avant le moment décisif. Warnoch commençait à être anxieux et se disait qu'il fallait absolument qu'il donne le meilleur de lui durant ces derniers mois à venir. Toutefois il n'oublia pas le reste, la preuve en était que cette année allait avoir lieu un événement auquel il allait participer, et qui n'avait rien à voir avec les études militaires. En effet, son amie d'enfance qu'il n'avait pas eu la chance de revoir depuis le début de ses études allait se marier. Cela fut une joie d'apprendre que Brunhild allait passer du stade de jeune fille à épouse, acceptant sans hésiter l'invitation de la famille. Il n'y eu pas que Warnoch qui fut présent, d'autres membres de la famille Artwhÿs furent aussi conviés, les deux familles étant 'proches'. La cérémonie était à l'image de la jeune mariée, resplendissante aux yeux du jeune homme. Il ne serait pas bien vu de se ramener les mains vides, et comme la politesse le voulait il lui offrit un cadeau pour l'occasion. Une pièce de joaillerie entièrement faite d'une pierre précieuse prenant la forme d'un collier fin. Cependant il remarqua quelque chose qui au départ le troublait, mais finit tout de même par comprendre.

Apparemment ni elle ni son futur époux ne semblait très entrain à l'idée d'être lié pour la vie. Warnoch comprit alors que cet événement était tout sauf un heureux pour Brunhild, du moins à ce qu'il avait pu constater. Il était désolé pour elle, pensant qu'elle aurait mérité mieux pour un événement si important dans une vie. Le jeune homme l'a soutenu tout de même et tenta de la rassurer bien qu'il ignorait encore bon nombres de détails. Le mariage continua de se dérouler car outre ceci, une bonne partie des invités semblaient baigner dans la joie. Le futur soldat apprit par ailleurs que la jeune femme allait rentrer elle aussi à l'école d'Albio, ce qui fut en soi une bonne nouvelle. Warnoch lui expliqua qu'il sera un plaisir de la guider durant sa dernière année, en lui faisait profiter de sa courte mais solide expérience qu'il avait derrière lui. Il était élève depuis cinq années, cela avait tout de même son poids. L'idée de voir Brunhild dans le même établissement que le sien lui plaisait, au moins ils allaient pouvoir se voir d'avantage. Mais cette situation ne dura fort bien malheureusement qu'une seule année.

Pendant celle-ci il se concentra sur les domaines où il était le plus à l'aise, à savoir l'escrime, l'équitation et le commandement. Car effectivement l'institut formant les meilleurs officiers dispensait l'apprentissage du commandement, sous une forme théorique. Warnoch n'était pas le meilleur des meilleurs, mais faisait parti de ceux à qui ont peut attribuer un très bon niveau. Passant son temps à être tirailler entre les études et la pratique, ces derniers mois à l'école d'Albio furent pour lui très épuisants. Il fallait à tout prix réussir et faire ses preuves sinon cela aura été de la pure perte d'années pour le garçon, car même si sa famille ne le blâmera pas, il le fera lui-même. Éjectant cette sombre idée de sa tête, sa détermination se renforça de plus belle. Aucune erreur n'était à présent permise, les derniers instants devaient être irréprochables. C'était la dure loi : pour réussir, il faut faire parti des meilleurs. Et Warnoch savait que cela serait sans doute sa seule porte de sortie, donc, travailler était la chose qui comptait le plus pour lui.

Il n'oublia pas ce qu'il avait dit à Brunhild cependant et l'aida comme il le pouvait durant sa première année. Il lui expliqua comment les élèves fonctionnaient ici ainsi que les instituteurs. D'ailleurs il en profita pour lui donner les noms de ceux qui étaient 'patients' … Et de ceux qui l'étaient un peu moins. Cela allait sans doute lui être d'une certaine aide, elle savait au moins avec qui elle pouvait espérer se permettre un petit écart sans avoir trop de retours négatifs. Et lors des exercices où il était aussi présent, les très courtes pauses étaient l'occasion de lui donner des conseils sur comment faire pour mieux les finir. Et cela se prolongea aussi lors des cours et des cessions pratiques comme à l'escrime ou encore au combat sans arme. Pour ce de dernier il lui prodigua astuces et des techniques annexes qui allaient, de son point de vue, lui permettre d'avoir une certaine avance par rapport aux autres. Sans pour autant être un second professeur, Warnoch lui confia un certain nombres de conseils qui allaient lui être utile pour la suite de ses études.

Le jour J arriva, et qu'elle ne fut pas sa joie lorsqu'il apprit qu'il avait réussi les épreuves finales. C'était finit, toutes ces années à l'institut militaire avaient payés au prix d'efforts considérable, et le voilà à ce moment-là avec la réussite de ceci. Son avenir était pour le moment assuré, il allait intégrer l'armée avec un grade qui fut sergent dans une division armée d’épéiste. Son nouveau rôle allait consistait à s'assurer de la sécurité du pays car la compagnie à laquelle il fut rattacher avait pour vocation d'intervenir lors de conflit interne au royaume, notamment lorsqu'il s'agissait d'éliminer des groupes d'assassins.

Mais cela allait aussi être quelque chose de nouveau pour Warnoch et les responsabilités allaient être encore plus évidentes. Si pendant les études ont lui avait apprit le sens de celles-ci, les mettre en œuvres étaient moins évident. Mais si le jeune homme avait été jugé apte à intégrer le cercle des officiers de l'armée, c'est qu'il était capable de pouvoir gérer cela sans laisser passer une quelconque erreur. Pour célébrer le tout sa famille organisa une fête à son honneur pour le féliciter de sa réussite au sein de l'école d'Albio. Ses sœurs et mêmes certains de ses frères étaient présents pour l'occasion, cela resta graver dans sa mémoire comme l'un des évènements le plus heureux qu'il ai pu passer, cela contraste bien avec ceux qui sont les plus malheureux …

Warnoch, à sa sortie de l'institue militaire avait alors vingt ans. Ceci clôtura une partie de sa vie et en débuta une nouvelle qui lui tendait ses bras, celle de sa carrière militaire. Mais cela allait aussi être la partie la moins joyeuse qu'il allait connaître car même si les études étaient déjà sérieuses, intégrer l'armée et se confronter au monde réel était bien plus conséquent. Il était prêt à cela, prêt à prendre son destin en main … Comme son vieil ami Garanüd aurait dû en avoir la chance. Ce dernier ne passa malheureusement pas et l'obtention d'un grade lui fut donc refusé. Démarrant donc en tant que 'simple' soldat, les deux hommes ne perdirent pas le contact pour autant. La camaraderie qui les liaient était toujours aussi présente. Celui qui avait aidé Warnoch durant sa période à l'infirmerie intégra un bataillon armée classique, servant à surveiller les frontières. Ce n'était pas si mal, il était en tout cas mieux tombé que ce qu'il avait pu pensé.

Elliot Artwhÿs, fier de son fils, estima pourtant qu'il devait encore faire ses preuves. Car pour lui réussir les études étaient une bonne chose, mais il prévoyait grand pour son enfant et voulait faire de lui un garde royal. Le chemin était encore long et sinueux, mais en connaissant le jeune homme il savait qu'il y parviendrai … Après tout, il avait été mis au courant de ses tendances très patriotiques durant les années précédentes, et la loyauté était une qualité très prisée pour intégrer le cercle fermée des gardes royaux. Il fallait attendre et travailler, c'était la seule chose qu'il restait à faire. Warnoch se concentra là-dessus et tenta par tout les moyens de ne pas décevoir son père. Le jeune sergent s'appliqua dans ses premières missions qui étaient loin d'être des parties de plaisirs sans pour autant être d'une grande … Originalité. Il n'était pas question de routine ou d'ennuis, mais avant de pouvoir effectuer des opérations plus importantes il fallait obligatoirement passer par tout ces stades et parfois, le travail était un tantinet simpliste.


Warnoch Artwhÿs
Warnoch Artwhÿs
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Métier : Chef de la Garde Royale
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Jeu 11 Juil - 2:18

CHAPITRE III

HERITAGE

Elliot Artwhÿs voyait un avenir tout tracé pour son fils. Il le voyait déjà garde royal, servant sa reine fièrement envers et contre tout, le succédant à son propre poste. Mais il lui tardait justement de le voir ainsi car cela faisait un certain temps qu'il était diplômé de l'école d'Albio et aucune évolution n'était en vue. Les mois passaient et Warnoch n'était en effet pas très prompte à l'évolution de carrière. Nommé sergent et placé dans une division d’épéistes le jeune homme se contentait de bien faire son travail le jour, et de se restaurer la nuit. Certes il avait eut des missions qui parfois étaient très dangereuses et ont faillit lui couter la vie, mais quelque part il avait eut de la chance d'en être rester sans séquelles. Son ami Garanüd était quant à lui tout le contraire de Warnoch ; celui-ci effectuait des tâches bien plus ingrates au sein de l'armée et ne semblait pas avoir sa vie en danger à chaque instants. Une vie dont il avait finit par s'y accommoder et à accepter même. Le sergent le jalousait parfois car même s'il était heureux de son parcours jusqu'à présent, il se disait qu'il aurait pu avoir une vie, peut-être, plus tranquille.

Warnoch était toujours très occupé et cela commençait à avoir des répercussions. Notamment sur sa famille qu'il voyait de moins en moins, comme tout ses frères auparavant cela dit. C'était devenu une sorte de tradition car lorsqu'un homme devenait enfin soldat, il devenait aussi bien plus distant dû à ses fonctions. Toutefois, il eut la chance de pouvoir arriver à maintenir les relations avec une de ses sœurs et par n'importe laquelle. Une de ses cadettes qui avait 15 ans, avec qui il avait de très bonnes relations tout particulièrement. La jeune fille, Melvynne, était vouée à l'éducation bien entendu, et même si Warnoch avait ses journées très occupées il fit tout pour lui rendre visite le plus souvent que possible. Sa mère était ravie de voir que frère et sœur avaient pu continuer d'entretenir ce contact malgré les lourdes journées de son fils.

Mais malgré tout une chose semblait ne pas plaire à Ailin. Elle voyait son garçon avancer dans sa vie et dans sa carrière, même si cette dernière était plutôt lente à venir. Elle remarqua alors qu'avec tout le temps qu'il passait à travailler et servir le pays, il n'avait pas encore trouver de conjointe … Et en vue des habitudes chez les nobles, cela serait mal vu. Il fallait que Warnoch trouve une femme, mais de son point de vue à lui cela était tout simplement impensable à l'heure actuelle. Il ne savait même pas trouver le temps pour s'occuper de lui-même donc pour pouvoir s'occuper d'une potentielle épouse, il n'en savait rien. Tout ses frères étaient déjà mariés et certains avaient même eut des enfants. Mais il fallait l'avouer que eux étaient plus âgés que lui. Le jeune homme demanda alors si ce n'était qu'une question de descendance et si c'était cela, il affirma qu'il aurait tout le temps après sa période d’épéiste, car il pensait qu'en montant dans la hiérarchie il allait pouvoir avoir un peu plus de temps à soi.

Grave erreur lui montra son père. Ce n'était pas parcequ'on montait en grade que les journées étaient plus allégées, loin de là ! Elliot lui expliqua qu'il allait devoir faire des choix dans sa vie et que ceux-ci allaient être très déterminant pour la suite de sa carrière. Car à contrario de son épouse, Elliot lui voulait que son fils se concentre sur son métier et sur son évolution au sein de l'armée, tenant absolument à pouvoir un jour le faire accéder au poste de garde royal. À l'époque c'était quelque chose d'invraisemblable pour Warnoch, jamais il ne pourrait prétendre à un tel 'grade' et jamais il ne pourrait faire ses preuves comme l'avait fait son père. Alors, le garde royal qu'était son paternel décida de commencer à le former en tant que tel, ce qui s'avéra un pari risqué. S'il réussissait alors toutes ses chances se verraient décuplées, s'il échouait alors cela aura été de la perte de temps à l'état brut.

Elliot savait que Warnoch n'avait pas beaucoup de journées libres et par conséquent, son apprentissage allait être lent. De toutes les manières il fallait un âge minimum pour pouvoir prétendre au poste de garde royal et aussi, toutes les places étaient déjà occupées. Les quatre gardes royaux ainsi que leur chef étaient déjà sur la place, il aurait au moins fallu que l'un d'entre eux ne soit plus. Il était bien évidemment hors de question d'avoir recours à une quelconque méthode peu honorant pour libérer une place, ce n'était pas du tout l'esprit des Artwhÿs. L'attente, et toujours l'attente restait maitre. Cette situation dura cinq années au bout desquelles un événement se produisit.

Pendant ces cinq années, le jeune sergent mena plusieurs missions en compagnie de son ami d'études, Garanüd. Les deux hommes s'entendaient bien et estimaient que c'était une chance inouïe qu'ils se retrouvent dans la même opération lorsque c'était le cas. Et bien évidemment c'était une réussite à chaque fois. Les compétences des deux soldats réunis étaient excellentes mais cela ne suffisait guère pour faire monter en grade celui qui n'avait pas réussi à l'école d'Albio. Warnoch tenta bien de faire quelque chose pour lui à ce sujet mais il n'y avait rien à faire de très concluant … Il n'était malheureusement pas assez influent pour pouvoir décider. Garanüd aurait bien aimé quitter les frontières du royaume pour se mêler aux affaires internes, mais il n'était pas assez qualifier pour. Cependant malgré les apparences, le sergent voyait tout les avantages que possédait son ami et quelque part, il comprenait pourquoi il ne se plaignait pas souvent.

Le 'simple' soldat avait du temps pour lui et avait même eut au bout de la quatrième année après l'école d'Albio trouvé une fiancée. Ceci était pour Warnoch une nouvelle à la fois bonne car il était content de savoir que Garanüd avait trouver le bonheur, et troublante car lui qui estimait avoir mieux réussi, il n'avait pas tout ce qu'il avait lui. Pourquoi ? Pour ne pas décevoir son père, sa mère, sa famille. Lui il était destiné à servir Terra et à faire preuve d'une carrière comme il était l'habitude dans la famille. Il n'était bien évidemment pas question d'un regret ou d'un épuisement, le jeune homme avait choisi cette vie et il ne le regrettait pas … Ou que très rarement. Après tout, si un autre destin que celui-ci lui était réservé il viendrait par venir immanquablement. Mais il tardait, toujours et encore, cette fameuse carrière qui lui était destinée, selon son père. La première année passa, la deuxième, la troisième et la quatrième sans que rien n'arrive. C'était normal d'un certain point de vue, on ne montait pas aussi facilement dans l'armée. Mais tout les efforts déployés et aussi les difficultés rencontrées par Warnoch, allaient-ils payés ? D'une manière qu'on aurait pas pu s'en douter …

Car au bout de la cinquième année, aux vingt-cinq ans du sergent épéiste, un drame se déroula. Elliot avait eut une permission exceptionnelle de pouvoir effectuer une mission de la plus haute importance mais accompagné de son fils, sous le motif du renfort pouvant se faire discret. C'était la première mission conséquente pour Warnoch qui, anxieux, essayait de copier son père au moindre faits pour ne pas commettre d'erreur. L'opération devait se dérouler dans la plus grande des discrétions car elle consistait en soi à un but simple : éliminer un assassin. Pas n'importe lequel, il s'agissait de la tête d'un groupe anti-royal qui ne voulaient voir qu'une seule chose, la tête de la reine accrochée au bout d'une lance. Des mois d'enquêtes pour au final mettre la main sur la dernière position de leur chef.

Le coup final allait se porter la nuit, et Elliot avait tout prévu. Seulement un détail avait été omis et c'était ceci qui avait causé ce désastre qui eut lieu cette nuit. En effet, la mission s'était bien déroulée même jusqu'au moment où ils mirent la main sur l'assassin en personne, qui était sur le point de se faire exécuter du bout de la lame du garde royal. Tout avait été prévu, tout sauf ce détail … La magie. Pendant l'enquête aucun indice n'avait été relevé là-dessus mais pourtant c'était bien le cas, l'adversaire était magicien. Un violent combat éclata alors et prit par surprise, l'assassin répondant au nom de Barney, mis hors d'état Elliot. Il ne restait plus que Warnoch pour pouvoir maitriser l'homme mais n'ayant pas autant de maitrise que son père, il fut aussi mis hors d'état sauf que, l'adversaire décida de le tuer pour 'marquer le coup', comme il l'avait dit. Sans possibilités de défenses, le sergent avait cette nuit frôlée la mort et ne fut sauvé que par l'intervention de son père qui en voulant préserver la vie de son fils, a donné la sienne … Barney n'était plus.

La nouvelle se propagea à une grande vitesse. La mort du chef des assassins anti-royal était une très bonne chose, mais celle du garde royal Elliot Artwhÿs mit en deuil toute la famille. Cela n'aurait jamais dû arriver et Warnoch se sentit coupable. Ailin tenta de le rassurer néanmoins, mais la mort de son père fut un grand choc, pour tout le monde et plus particulièrement pour lui. Sans son paternel, le jeune homme ne pouvait plus progresser, ne pouvait plus espérer, ne pouvait plus … Vivre. Il tenta de rester fort et droit devant tout ceci, mais commença une période où il s'isola le plus que possible. Cet événement eut bien plus d'impact que personne ne put imaginer, dans la vie de Warnoch. Elliot lui avait appris la majorité de ce qu'il savait en tant que militaire et même en dehors. C'était sur lui qu'il pouvait comptait pour le guider et à présent ? Qui ? Plus personne.

Cependant un deuxième événement vint bouleverser une nouvelle fois sa vie. Malgré le deuil sur le défunt il ne fallait pas oublier le reste et notamment l'armée. Quelques temps après le sergent fut convoqué au palais royal, sans doute pour lui poser des questions sur la nuit où s'est déroulée la mission ou plus particulièrement, sur la mort de Barney. C'est ce qu'il pensait et c'est ce qu'il arriva. Mais contre toute attentes, une déclaration à son égard fut faite. Les rangs des gardes royaux avaient été affaibli par la mort de l'un d'entre eux, et qui plus est l'un des plus efficace. La place devint donc manquante et il était hors de question qu'elle le reste. Ayant vu tout le parcours de Warnoch, du début de son éducation jusqu'à l'opération qui a conduit à la mort l'assassin, le chef de la garde royal de l'époque prit une décision qui marqua un très grand tournant dans la vie du jeune homme.

Par mémoire et respect envers Elliot, il proposa à Warnoch dont il était à présent sur de sa loyauté et de ses compétences, de reprendre le flambeau de son père et devenir ainsi garde royal à son tour. Exactement comme à sa remise de diplôme, le sergent n'en cru pas ses oreilles mais garda toutefois sa tête sur ses épaules. C'était le souhait de son père de le voir ainsi, c'était l'évolution qu'il attendait depuis toujours … C'était le but de tout ceci. L'offre fut acceptée et telle un feu au milieu d'un glacier, réconforta les Artwhÿs et précisément sa mère. Cette dernière avait soutenu son mari de son vivant même si elle aurait voulu une autre vie pour son fils. Et en guise d'honneur à sa mémoire, décida qu'il était temps pour le jeune homme de recevoir complètement l'héritage de son père.

Car si on pouvait considérer le poste de garde royal comme tel, il restait d'autres choses qui devait dorénavant lui être remit. Elliot avait voulu une fois que Warnoch soit garde royal qu'ils reprennent les armes presque ancestrales de la famille. Cet héritage comportait deux objets dont un qui avait grandement servi tout les hommes ayant eut les plus hauts postes dans chaque génération : l'épée ancienne de la maison Artwhÿs. Ainsi qu'une armure spécialement conçu pour l'occasion … Warnoch était alors le portrait craché de son paternel, à porter pratiquement les mêmes équipements. C'était en soi une responsabilité de porter l'épée des Artwhÿs car non seulement elle avait une histoire des plus riches dans la famille, mais sa valeur dépassait tout. L'armé était enchantée par magie runique et ce depuis des générations. Warnoch avait la lourde tâche de perpétuer les 'exploits' de cette épée au travers de sa nouvelle fonction.

Commença alors, le début d'une autre période pendant laquelle de nombreux changements allaient être opérés … Des changements qui n'allaient pas être forcément que bienfaisant.


CHAPITRE IV

UN NOUVEAU SOUFFLE

Il y avait une différence, notable, entre accéder à un poste par mérite et accéder au même poste par nécessité. Il n'était pas dans les habitudes de la garde royale de choisir à la légère les hommes et les femmes qui constituaient leur rang. Au total il devait y avoir quatre garde, et le cinquième étant leur chef. Ce dernier était à l'époque quelqu'un d'assez … Spécial. Lors des premiers jours où Warnoch monta au poste, celui-ci décida d'être son 'tuteur' afin de le guider. Le chef de la garde royal aimait bien Warnoch car il était le fils d'Elliot et vu que les deux hommes étaient assez proche, cela allait de soi. Un respect s'installa entre le fils et le chef, il fallait faire de lui un garde aussi compétent que son père. La tâche allait être dure mais heureusement le nouveau n'avait que vingt-cinq an à ce moment-là. Ce fût à l'occasion d'une réunion de la garde royal à Hystia, que le jeune homme pu voir de ses propres yeux le palais royal. C'était quelque chose de vraiment impressionnant, il n'avait pas l'habitude d'en voir autant …

Cependant quel était la fonction principal de Warnoch dorénavant ? Garde royal certes, mais que devait-il faire ? Il savait que sa tâche consistait à protéger la royauté, et par conséquent, le roi. Car en ces temps-là ce n'était pas la reine actuelle mais son père qui occupait encore le trône. Lorsque le jeune homme arriva enfin dans l'enceinte du palais, il fut reçu par ses nouveaux congénères qui l'acceptèrent tout de suite dans leur groupe, il fallait dire que porter le nom de 'Artwhÿs' jouait en sa faveur. Les gardes royaux et leur chef avaient organisés l'évènement de tel sorte de ne pas non plus faire une cérémonie grandiose, cela n'avait pas lieu d'être loin de là. Il s'agissait plus comme d'un adoubement où Warnoch allait devoir prêter serment auprès du roi. C'est alors qu'il se souvint de son père, et des quelques fois où il lui décrivait son métier … Jamais il ne pouvait s'imaginer cela même avec l'excellent don de la narration d'Elliot.

Une semaine passa depuis son passage 'officieux' au sein des gardes royaux, ainsi le soir du 15 mars 747 eut lieu la cérémonie officielle. Le nouveau garde contenait ses émotions mais cela se voyait qu'il était à la fois fier, et triste. Fier car il avait accompli en parti la volonté de son père en lui succédant à son poste, mais triste car justement, il n'était plus là pour le voir ou pour le féliciter. La soirée se déroula en plusieurs temps, en premier lieu avait la réunion des cinq hommes constituant la garde royal, afin d'expliquer les fonctionnements et les objectifs à Warnoch. En second, vint alors le moment tant attendu. Le chef le conduisit auprès de la salle du trône où tout avait été organisé pour l'adoubement, le roi en personne était là mais pas que. Les autres gardes, la cour du roi, et sa fille. Cela aurait pu paraître normal de voir l'héritière du trône présente, mais Warnoch avait déjà entendu parler d'elle à plusieurs reprises et la voir en chair et en os pour la première fois de sa vie, il n'en cru pas ses yeux. On ne lui avait pas menti, la prestance et la beauté de cette femme était sans pareil.

Le monarque prononça le serment et demanda à l'adoubé de le répéter, ce qui se fit immédiatement et avec convictions. La sécurité de la patrie, la confiance envers Terra que portait le garde royal étaient très important dans sa tête. C'était ce soir-là qu'il fit la promesse de protéger la royauté en assurant la sécurité du roi. Suite à cela les évènements s'enchainèrent vite, tout comme les années. Cependant vu qu'à présent il était très présent auprès du roi et de son entourage, comme tout les autres gardes royaux, des liens se tissèrent lentement mais surement. Parmi eux, deux hommes ont radicalement changé le cours de son destin sans même qu'il s'en aperçoive. Qui aurait pu se douter que l'homme le plus influent de Terra, et son garde le plus aguerri traitèrent Warnoch comme un véritable disciple et chacun lui apprirent un peu de leur propre expérience.

Car deux ans plus tard, alors que le jeune homme avait vingt-sept ans, il était devenu plus proche avec le chef de la garde. Ce dernier lui apprenait les ficelles du métier, car il affirmait faire cela pour respecter les dernières volontés de son père … Ou du moins celles qu'il aurait pu émettre s'il avait eu l'occasion. Elliot aurait voulut lui-même tout lui apprendre, mais ce fut son ami et supérieur hiérarchique qui prit le rôle à sa place. Il effectua plusieurs missions en sa compagnie, perfectionna son entrainement bien que sur ce point Warnoch ne manquait de rien. Il admirait la volonté du nouveau garde à vouloir progresser et toujours aller de l'avant. Le portrait craché de son père, tant mentalement que physiquement comme il le disait.

Pour le roi, après avoir vu que le supérieur des gardes royaux avait placé ses espoirs en Warnoch décida de s'intéresser un peu à ce dernier. Tout commença par de simple questions qui se posaient lors de rares occasions où le roi devait voyager en compagnie du jeune homme, pour sa sécurité. Il voulait connaître ses motivations, son niveau de loyauté, son esprit … Il voulait le connaître tel qu'il était dans sa tête. Et il ne fut pas déçu, encore une fois les Artwhÿs montraient qu'ils n'avaient pas perdu d'un seul morceau de leurs valeurs. La question se posa alors, pourquoi le monarque voulait tant en savoir plus sur lui ? La réponse vint bien plus tard. En effet, le dirigeant de Terra décida de petit à petit donner l'occasion à Warnoch de pouvoir faire connaissance avec sa fille, Ellana Senyl. Autant qu'on le savait immédiatement, tout ceci n'avait pas pour but de trouver un mari à l'héritière, mais plus de tester, de voir quel genre de relation pouvait s'installer entre les deux personnes.

Si l'on résumait cette partie de sa vie, il fut confronté à bien de personnalités du royaume comme le roi, le chef de la garde royal, les nobles, la cour et même Ellana. Avec cette dernière les choses étaient un peu différentes. Elle avait son propre caractère qui était en soi très différent de ceux qu'on pouvait voir. Toutefois ils arrivaient à partager certains points communs, comme la confiance envers Terra ou bien d'autres valeurs. Ces points permirent à Warnoch et la jeune femme de faire plus ample connaissance au fil des années. Sans pour autant devenir très proche, les deux savaient au moins ce que valait l'un et l'autre, ce qui était une bonne base. Cependant la question restait entière, pourquoi les avoir poussé à se connaître ? Pour une simple et bonne raison : l'avenir. Cela allait pouvoir devenir plus évident pour le jeune homme dans quelques années où, sans qu'il puisse s'en douter, son propre destin allait prendre une voix bien plus grande qu'il ne le pensait.

Après tout, fréquenter les personnes les plus importantes du royaume n'était pas sans conséquences, surtout lorsqu'on venait d'une famille des plus anciennes et respectées. Néanmoins depuis qu'il occupait la fonction de garde royal, ses visites familiale diminuèrent cruellement et cela ne lui plaisait guère. Heureusement que sa chère sœur Melvynne habitait à la capitale car si il y avait bien une personne sur laquelle il avait pu compter, c'était bien elle. C'était la seule membre de famille qu'il pouvait voir dû à la proximité physique et il ne s'en priva pas. Melvynne avait vingt-cinq an alors qu'elle officiait toujours dans l'établissement familial à Hystia. Une haute d'école d'étude réservée aux gens les plus riches et nobles de Terra. Elle était vouée à en devenir la directrice en succédant à sa mère lorsqu'elle celle-ci jugerai qu'il en serait temps. Warnoch aimait beaucoup sa sœur et trouva en elle un peu de réconfort dans la 'solitude' dans laquelle il était depuis sa promotion au poste de garde royal.

Une véritable relation de complicité s'était installé entre eux. Dès qu'il avait le moment, par exemple des quartiers libre, il le passait avec Melvynne et à chaque fois c'était un véritable bonheur. Le frère et la sœur était exactement pareil, à la différence du caractère. Elle était une femme à la fois pétillante et ferme, sérieuse et taquine, belle et gracieuse, malicieuse et compréhensive … Les mots ne suffisaient pas à la décrire selon Warnoch. C'était pour cela qu'ils étaient très proche l'un de l'autre, bien que cela ne voulait pas dire qu'il l'était moins avec le reste de sa famille mais la distance ne facilitait guère les choses. Ils ont passés de très nombreux moments ensemble dont nombreux ont été à pleurer, mais aussi à rire et à s'amuser comme des enfants. Car oui, un point commun qu'ils partageaient était le sens de l'amusement. Parfois c'était tout à fait sobre, parfois c'était complètement décalé. Même lorsqu'ils étaient encore très jeunes, ils faisaient les quatre-cent coups ensemble.

Décrire cette relation serait difficile, elle ne s'expliquait pas. Toutefois, avant d'être la meilleure amie et sœur de Warnoch, elle était un peu comme une seconde mère et immanquablement … Se souciait de lui. Notamment concernant un point plutôt sensible, le mariage. Warnoch avait trente ans alors et il n'avait toujours pas d'épouse … Cela commençait bien à inquiéter. Mais heureusement il n'était pas seul dans son cas, beaucoup d'hommes étaient dans la même situations et comme par hasard, étaient militaires aussi. Ce n'était pas parce que Melvynne était moins âgée de cinq ans par rapport à lui qu'elle ne pouvait veiller sur lui. Elle se disait par ailleurs que même une épouse ne serait suffisant, il lui fallait à présent … Un enfant. Hors de questions pour Warnoch à cette époque, il était bien trop prit par ses devoirs militaires.

- - -

-"Warnoch … Warnoch ?"-
-"Écoutes, je ne sais pas quoi penser. Je ne peux me permettre cela, j'ai des responsabilités qui passent avant tout ! Je n'ai pas de femmes, je n'ai pas d'enfants encore … Et je ne pense pas que le moment semble vouloir arriver."-

Melvynne se souciait de moi comme jamais auparavant. C'était ma petite sœur mais pourtant, elle semblait être plus instruite et plus expérimentée que moi. C'était soit le résultat de son éducation intensive, soit le résultat de mes années à l'armée. Quoiqu'il en était, je comprenais son point de vue mais je ne pouvais rien faire. Une femme ? Des enfants ? Pour ne jamais les voir ni les prendre dans mes bras car je serai toujours ailleurs ? Ce n'était pas pour moi, ou du moins c'était ce que je pensais. Elle me répétait exactement les mots que mère, mais à la différence qu'elle comprenait mieux mon point de vue.

-"Il va falloir un jour faire un choix, Warnoch. Es-tu vraiment prêt à faire passer ta vie militaire avant ta propre vie ?"-
-"J'ai fais un serment que je ne peux rompre. J'espère juste qu'un jour la situation changera, à ce moment-là oui, j'y réfléchirai. Mais en attendant je ne dois rien lâcher, c'est comme ça qu'on fait dans la famille non ?"-

Ne pouvait prévenir l'avenir je préférai systématiquement me dire 'ça s'arrangera' sans pour autant chercher sérieusement une solution. Mas après tout … Avais-je vraiment le choix ?


- - -

Le temps passa jusqu'aux trente-trois ans de Warnoch. Cette année marqua sans doute un événement qui ne bouleversa pas seulement lui, mais tout le royaume entier. En l'an 755 une tragédie mis toute la nation de Terra en deuil, la mort du roi fut l'un des événement des plus marquant de ces dernières années. Qu'est-ce que l'avenir du royaume allait devenir ? Est-ce que les choses allaient continuer de bien se dérouler ou au contraire, était-ce le début de la fin ? Pour Warnoch en tout cas, ce fut très triste d'apprendre cela. Le roi n'était pas spécialement quelqu’un qu'il connaissait comme le fond de sa poche mais il était garde royal et par conséquent, il y avait eu un minimum échangé. Toutefois, ce grand homme n'était pas parti sans rien laisser derrière lui. En effet, peu avant sa mort il s'était entretenu en personne avec lui pour lui expliquer certaine choses et surtout, lui apporté la lumière sur certains points, principalement sur le fait qu'il ai tant tenu à ce que Warnoch et Ellana se connaissent. Pourquoi lui précisément ? Il ne lui divulgua jamais cette information, mais cela avait sans doute une bonne raison.

Le garde allait à présent être en charge de la sécurité de la nouvelle reine, et les derniers dires de son père étaient des instructions, des conseils mais encore plus curieusement, certaines autorisations vis-à-vis de la garde royal en cas de situation critique. Si le chef venait à s'absenter un moment ou bien être porté disparu, c'était Warnoch qui devait prendre sa place le temps convenu. Par décret du défunt roi, et confirmé par son successeur après qu'il lui ai révélé cela. Depuis que Ellana devint la nouvelle reine de Terra leur relation changea quelque peu. Elle était devenu beaucoup moins confiante, cela se comprenait avec toute les nouvelles responsabilités qui lui incombaient. L'homme tâcha alors de s'adapter en conséquence et de suivre la monarque partout où elle allait, lorsqu'il en recevait l'ordre de son supérieur. Celui-ci a d'ailleurs été mis au courant des directives transmis à Warnoch par le roi et avisa de préparer le garde, à quoi ? Cela allait n'être découvert que seulement deux ans plus tard.

Entre temps, l'activité militaire ne fit qu'augmenter pour le jeune homme depuis le couronnement de la nouvelle reine. En l'espace de ces deux années beaucoup de choses se sont produits, dont la connaissance d'un individu qui se révéla … Stupéfiante. Lorsque le roi rendu l'âme, une réforme de l'effectif eut lieu au sein de la garde royal. Warnoch n'a pu être éjecté car le chef ainsi que l'ancien monarque l'avait définitivement 'cloués' à cette affectation. Un nouveau membre prit alors la place d'un autre, et cet homme fit la connaissance de Warnoch après quelques temps. Pourquoi ceci se révéla stupéfiant ? Car le nouveau venu n'était pas si indifférent à l'armée et était en fait l'apprenti du chef de la garde, ce dernier ayant saisi l'occasion pour le placer dans ce poste. Il insista énormément pour que lui et celui qui allait le remplacer se fasse rapidement confiance, ce qui était troublant parfois.

Rapidement les deux hommes se respectèrent pour leur convictions et leur valeurs, qui était selon Warnoch des critères de choix pour sélectionner ses alliés. Ils n'étaient pas à propre mot 'amis' mais associés, camarade. C'est alors qu'une importante information tomba dans ses oreilles … Cet homme se prénommait Karel Senyl, et après que celui-ci ai divulgué son secret à Warnoch il compris instantanément pourquoi son supérieur voulait qu'ils se fassent confiance. Le frère de la reine, un autre héritier … Il fit bien entendu la promesse de jamais répéter cela. Karel était un bon partenaire de mission cependant il n'appréciait pas toujours ses méthodes qu'il qualifiait à de nombreuses reprises de 'non-civilisées'. Mais après tout, c'était bel et bien le résultat qui importait. Quelques mois s'étaient écoulés et un vent d'incertitude soufflait au palais. Certes la reine était une excellente monarque et remplissait bien ses nouvelles fonctions, mais le chef de la garde royal quant à lui commençait à montrer certains signes qui ne trompait pas : il s'affaiblissait de jours en jours. Les évènements qui ont succédé à la mort du roi ont été très éprouvants pour lui … La crainte d'une remise de fonction planait.

En 756, Warnoch, âgé de trente-quatre ans, retrouva le contact avec un vieil ami. C'était ce bon Garanüd qu'il avait perdu de vue, tout comme Brunhild, depuis bon nombre d'années. En réalité depuis qu'il était devenu garde royal. Simplement il avait changé et pas qu'un peu … Il semblait bien plus posé qu'avant, plus mature aussi. Il compris alors que sa situation ne s'était pas améliorée mais avait pris un chemin qu'il, apparemment, regrettait amèrement. En effet Garanüd s'était enrôlé dans une guilde d'assassins pendant toutes ces années, pour des raisons qui échappaient encore à Warnoch quand ils se sont retrouvés. Seulement il ne l'était plus et à présent était persécuté par ses anciens camarades, pour les avoir trahi. Ce n'était qu'un pur hasard qu'il ai pu se recroiser et cela en fut que bénéfique pour Garanüd.

L'ex-assassin était devenu quelqu'un à qui on pourrait croire qu'il a vécu une existence rythmé par les drames. Pourtant cela ne se résume qu'à une seule chose : la perte de son épouse. Garanüd s'était marié il y a de cela deux ans, et avait même eut une fille. Une cellule familiale au complet, mais par déduction c'était cela qui causa sa trahison envers sa guilde, il ne pouvait se permettre d'être assassin et père … Il voulait le meilleur pour sa famille. Cependant, quelques temps après leur retrouvailles il demanda un service à Warnoch, comme au bon vieux temps qu'il disait.

L'opération était à la fois simple et … Compliquée. En réalité, Garanüd avait perdu son épouse suite à sa trahison. La guilde avait par vengeance ôter la vie de la défunte épouse et pris depuis de nombreux mois son enfant en captivité. Une sorte de menace, mais il savait que tout seul il ne pouvait réussir. C'était pour cela qu'il demandait de l'aide à son vieil ami qu'était Warnoch, ce dernier possédait assez de ressources pour l'aider. Mais il ne pouvait convaincre la garde royal de venir l'assister, ce n'était pas une mission concernant la sécurité de la reine. Alors, l'homme décida de parler au chef pour lui demander son intervention, la vie de quelqu'un était en jeu et si tout cela réussissait, on compterait une guilde d'assassin en moins. Les négociations furent houleuses mais Warnoch parvint à convaincre son supérieur de l'aider lui-même. Ainsi les deux gardes royaux et Garanüd allaient participer à l'opération.

C'était très risqué comme initiative, s'en prendre à toute une guilde à seulement trois … Il fallait réfléchir avant d'agir. Alors, ils utilisèrent le même stratagème que Warnoch avait utilisé un an plus tôt … Il firent courir des rumeurs et des fausses indications pour les forcer à sortir de leur cachette, laissant cette dernière pratiquement vide. Lors du jour J, les trois hommes pénétrèrent dans leur repère et comme prévu, il n'y avait que très peu de personnes pour le garder. Garanüd l'avait signalé, ces gens était légèrement stupides sur les bords, ce qui était un avantage en soi. Toutefois les choses se compliquèrent sérieusement alors qu'ils tentaient de trouver la tête pensante. Heureusement que l'ex-assassin connaissait les lieux, mais ils tombèrent droit dans un piège tout de même. Un violent combat éclata alors, durant lequel ils firent tout pour ne pas perdre la vie et grâce à l'excellente expérience au combat du chef de la garde, ils vinrent à bout de la majorité de leur adversaires, mais il restait quelques uns, les plus aguerri … Les seconds du dirigeant de la guilde, et ce dernier.

Lors de ce second affrontement, les choses prirent subitement une tournure bien plus catastrophique. Certes les niveaux étaient équivalent et la férocité était des plus marquée, mais c'étaient des assassins professionnels qui connaissaient toutes les techniques pour tuer quelqu'un en quelques secondes. Warnoch fut gravement blessé à la tête suite à un coup qu'il n'a pas pu contrer, le chef de la garde quant à lui se démena encore et toujours. Garanüd, déterminé et rancunier envers son ancien 'patron' parvint à mettre un terme à sa vie … Mais perdu la sienne. Le bilan était macabre, une dizaine d'hommes trouvèrent la mort ce soir-là, et il s'en était fallu de peu qu'il en fut ainsi pour Warnoch et son supérieur. Toutefois, l'ennemi était vaincu et la fille de Garanüd en sécurité. Le problème, était que son père y avait laissé la vie … Au bord de rendre l'âme, il demanda à Warnoch une dernière faveur, celle dont il espérait plus que jamais qu'elle soit acceptée.

- - -

-"Warnoch … On … On a passé tant d'années à … tra-trainer tout les deux … Nous sommes comme de-des frères … Je regrette ce que j'ai fais … Mon nom est déshonoré … Veannë était tout ce qu'il me restait."-

Que dire ? Votre ami en train de mourir devant vous, et vous êtes impuissant face à cela, vous ne pouvez l'aider contrairement à tout ce que vous avez pu faire. Je ne savais pas quoi dire, alors je me tus et écouta ces derniers mots. Garanüd avait rejoins des assassins dans l'espérance d'avoir une meilleure vie mais avez au passage trouver bien mieux, bien plus que ce que j'ai pu avoir moi. Toutefois je me devais d'accepter sa dernière volonté, je ne pouvais refuser et même si j'en avais eut le choix, j'aurai accepté … Par humanisme.

-"Je ne veux pas que ma fille fa-fasse comme moi … Elle mérite une vie, une vraie. Je te le demande … Warn …"-
-"Je respecterai tes dernières volontés Garanüd, qu'importe ce qu'elles soient."-
-"... Prends soin de Veannë … Elle … Sera heureuse sous ton aile … Elle sera heureuse … De t'avoir … comme père."-

Son dernier souffle arriva, ses yeux ne bougèrent plus d'un millimètre. C'était finis. Je revoyais toutes ces images alors qu'on n'était encore qu'étudiants, tout ceci paraissait si loin. Qui aurait pu se douter que ceci se terminerait comme ça ? Certainement pas moi. Garanüd avait en apparence échoué là où j'ai réussi, mais en fait c'est faux. Il a eut ce que je n'ai pas pu avoir, il a eut l’essentiel. Si tel était sa volonté, alors je décida de prendre Veannë comme ma fille et de lui assurer la vie à laquelle n'importe qui a le droit.  Par respect pour Garanüd, par respect pour elle, et par respect pour moi-même … Je fis tout pour être le père exemplaire dirons-nous.


- - -

Warnoch offrit un enterrement digne à son vieil ami et comme il lui avait demandé, il prit soin de sa propre fille. Cette dernière n'avait que deux ans à l'époque, et le choc fut certainement terrible pour elle. Mais le garde royal mis tout les efforts du monde pour la réconforter malgré son très jeune âge et s'improvisa à la perfection au rôle de père. Il la chérissait du mieux qu'il pouvait, la considérant à force comme sa véritable fille. Après tout, Garanüd était sans doute heureux de savoir que Veannë avait à présent un bon père qui saurait lui apporter ce que lui n'a pas pu. Il faisait confiance à Warnoch et se disait qu'elle soit sa fille, ou la sienne, cela n'avait que peu d'importance tant que son bonheur était là. Et ce fut le cas.


CHAPITRE V

SUCCESSION

Quelques mois s'écoulèrent depuis ce tragique événement. Quelques mois durant lesquels les choses ne firent que s’accélérer de plus belle, car outre la mort de Garanüd, Warnoch devait dorénavant assumer une enfant en plus. Il était faux de dire que cela ne le dérangeait pas au début … Avec son emploi du temps toujours chargé c'était très difficile de s'occuper de quoique ce soit. Entre démarches administratives pour recueillir Veannë, les devoirs militaires et les traquas de toujours, l'homme ne savait plus où donner de la tête. La petite fille était complètement perdu et cela eut des répercussions car elle n'était jamais souriante, et cela inquiétait grandement son père adoptif. Que faire ? La rassurer semblait devenir insuffisant. La gamine ne comprenait surement pas qui était Warnoch et pourquoi celui-ci tentait de jouer le rôle de paternel. Toutefois c'était une expérience à la fois lourde à gérer, mais très enrichissante.

Melvynne vint toutefois à l'aide de son ainé en lui proposant de garder Veannë les fois où il n'aurait strictement pas de temps à lui consacrer, et que par cette occasion lui inculquerait les fondements de l'éducation noble, et familiale. Car s'il fallait que l'enfant soit considérée comme faisant parti intégrante des Artwhÿs, il allait falloir qu'elle fasse exactement comme si elle en était réellement une, de sang. Warnoch ne savait combien remercier sa sœur pour ce grand geste, mais il commençait alors à ressentir ce que c'était d'être père : la voir loin de lui l'attristait et le rendait un peu moins productif dans sa carrière. D'autres problèmes le lui laissèrent cependant guère la peine de se laisser aller. En effet, au palais royal et plus précisément dans les rangs de la garde royal un effroyable 'vent' circulait de jour en jour.

En effet, le chef de la garde royal se faisait de plus en plus faible. Peut-être l'âge ou bien encore l'usure, un tel métier était immanquablement éprouvant physiquement. La fatigue se voyait sur son visage il ne nécessitait pas d'être un devin pour le remarquer. Cela se notait aussi dans sa perte d’efficacité qui se traçait de plus en plus, rendant la situation plus qu'alarmante. Un congé lui fut donc octroyé et pendant lequel, Warnoch allait prendre la tête des gardes royaux de manière uniquement de remplacement. Il n'était ni promu ni gradé, juste remplaçant à ce moment. L'état de santé de son supérieur l'inquiétait mais il tâcha d'occuper ses nouvelles fonctions avec brio. Cependant il savait qu'il ne pouvait mieux faire car il n'avait pas autant d'expérience. Le doute s'empara de lui ; et si pendant l'absence du chef quelque chose venait à se produire ? Quelque chose comme une attaque visant directement la reine, des choses imprévues en somme et auxquels il n'était pas préparé.

C'était une éventualité à ne pas écarter, et cela devint rapidement la crainte de Warnoch. Il s'étonna toutefois de la facilité avec laquelle la procédure s'était réalisée, c'était étonnant de voir qu'il avait pu remplacer, temporairement, le chef de la garde ainsi. Même ses camarades ne semblaient pas en désaccord alors qu'ils étaient plus ancien que lui. Mais il ne se posa pas plus de questions et se concentra sur son nouveau poste. La priorité était comme toujours à Ellana, la sécurité de celle-ci importait plus que tout. Et mystérieusement à cette période, ses déplacements se firent plus nombreux. On pouvait mettre cela sur le compte de son encore récente montée au pouvoir, donc l'activité battait son plein pour elle. Warnoch était donc dans l'obligation de la suivre, parfois avec les autres gardes lors des longues et dangereuses distances. Heureusement à aucune occasions un incident arriva, mais depuis l’assassinat de Jarred, qui était le chef d'un sombre réseaux aux buts anti-royaux il y a quelques temps, les gardes royaux étaient sur le pieds de guerre.

Rien ne devait être négliger pas même une virgule. Mais l'anxiété rattrapait Warnoch car il se disait constamment qu'il avait pu oublier un détail quelque part et que cela allait forcément avoir un impact. Peut-être qu'au fond il se sentait observé ? Non pas espionné, mais surveillé … Pour on ne savait quelle raison. Cela devait sans doute être le fait qu'il ne faisait que remplacer le chef de la garde et qu'il devait faire tout son possible pour assurer le même niveau que son supérieur. La question se posa alors, que lui arriverait-il s'il échouait ? L'homme ne voulait même pas y penser, préférant largement se persuader qu'il y arriverait jusqu'au retour du chef de la garde. Ce dernier, dans sa période de 'repos', ne donna signe de vie. Ceci pouvait paraître normal après tout, mais ce silence était un peu trop pesant pour Warnoch.

Avec les nouvelles responsabilités c'était à peine s'il pouvait prendre le temps de voir sa fille, cela ne fit que le rendre encore plus furieux car une promesse avait été faite, celle de réaliser les dernières volontés de Garanüd. Et celles-ci étaient simples, Veannë devait être prise avec soin, ce que Warnoch pour le moment fit, mais pas comme on l'espérait. Les quelques mois passés lui avait suffit pour s'attacher à cette enfant à laquelle il vouait de plus en plus d'affection. Ce qu'apparemment on ne comprenait guère au palais royal. Les priorités étaient inéchangeable et pour s'être engagé dans la garde royal il fallait avant tout les avoir placé pour la reine. C'était comme cela que tout fonctionnait, rien ne pouvait n'y changer. Warnoch ne s'en plaignait pas pour autant, il avait assumé ce choix pleinement mais regrettait seulement de ne pas avoir assez de temps.

En novembre 757, soit deux mois après le début de l'absence du chef de la garde royal, quelque chose vint perturber ou plutôt, donner un nouveau sens aux évènements qui se déroulaient. En effet le supérieur de Warnoch revint au palais pour annoncer que sa période de repos était à présent finie. Après avoir réglé quelques détails, il convoqua le garde royal sous le prétexte d'un entrevue qu'il souhaitait avoir, afin de tout savoir sur ce qu'il c'était passé. Mais ce qui troubla Warnoch fut que la reine aussi était présente, certes elle y avait le droit, mais c'était inhabituel. Les minutes s'écoulèrent au fur et à mesure qu'il donna chaque détails sur chaque missions qu'il avait effectué pendant cette intervalle, sans que le chef ne l'interrompu. La présence de la monarque le perturbait, non pas que cela l'incommodait, loin de là. Mais il se demandait si il n'avait justement pas fait une faute et que la raison de sa présence était mauvais signe pour lui.

Le dénouement arriva enfin. Et ce fut une énième fois un choc pour Warnoch d'apprendre cela … L'absence de son supérieur avait été organisée en complicité avec la reine. Pourquoi ? Pour le tester sous toutes les coutures. Sa loyauté avait été passé au crible, son endurance, son efficacité et sa capacité à gérer les autres gardes. Une annonce lui fut alors faite : il venait de signer sa promotion et cela serait sans doute la dernière fois qu'il en aurait l'occasion car, il avait enfin atteint l'objectif de sa vie, le sien … Celui de son père. Warnoch venait de subir une période d'essai et l'avait magnifiquement conclue et cela lui valut sa promotion au poste, et grade, de chef de la garde royal de Terra. Alors ça y était enfin, il avait en fin de compte honoré la mémoire d'Elliot. Ce dernier ne rêvait de son vivant que d'une seule chose, voir son fils servir la reine au plus près que possible, et cela venait de se réaliser.

La nouvelle se répandit vite et c'était la consécration pour Warnoch. Sa famille décida d'organiser une fête pour célébrer l'évènement, juste avant qu'il ne prenne ses nouvelles fonctions. Toute sa famille fut présente, y comprit Melvynne, et sa chère fille Veannë. Il put au moins le temps d'un soir profiter pleinement de son enfant et de sa famille en général, il ne pouvait être plus heureux ainsi et cela se voyait. Voyant que tout son entourage était là, Warnoch eut une pensée pour son ancien ami Garanüd, son défunt père mais aussi pour Brunhild, avec qui il avait perdu tout contact depuis déjà de nombreuses années. Il se demandait parfois où elle était, pourquoi on n'entendait plus parler d'elle ? L'homme était bien tenté de la rechercher mais c'était impensable car le temps ne lui permettrait pas. Il espérait alors qu'elle referait surface un jour, car c'était une personne qu'il appréciait énormément après tout.

Néanmoins il ne s'attendait pas à ce que quatre ans plus tard cela viendrait à lui, tout seul. En effet, Warnoch occupait le poste de chef de la garde royale depuis tout ce temps et semblait avoir perdu 'espoir' de revoir un jour Brunhild. Pourtant un jour vint en l'an 761 où un événement interne à l'armée attira grandement son attention. Le départ à la retraite du grand général de l'armée avait secoué le milieu et aucun officier n'avait, pour le moment, pu prendre la place vacante. Cela devenait de plus en plus préoccupant jusqu'au jour où quelque chose d'improbable arriva. La fille de Deirdre Mayfair, la défunte générale, réapparut et comme changée, accéda au poste laissé vide. Lorsque Warnoch apprit cela ce fut à la fois une joie mais aussi un étonnement qui prit place en lui. Comment cela avait-il été possible ? Comment Brunhild avait-elle fait ? Qu'est-ce qu'elle avait fait durant toutes ces années ?

En attendant d'avoir ses réponses, il put de nouveau s'intéresser à la femme qui n'avait de son point de vue pas été ni de loin ni de près affectée par le passage des années. Un détail certes mais c'était le genre d'homme qui remarquait vite ces petites 'précisions'. Les deux amies d'enfance étaient cependant et malheureusement très pris par leur postes respectifs étant tout deux désormais des officiers à part entière. Les occasions étaient donc assez rares pour se voir ou ne serai-ce que pour rattraper le temps. Ce dernier avait d'ailleurs changé bien des personnes, dont Warnoch lui-même. De nos jours il est devenu le portrait craché de son père, le rêve de celui-ci. Il n'aurait cependant jamais pu se douter qu'un jour il serait père sans être marié et cela n'en déplu guère à Melvynne qui était ravie de voir son frère ainé ainsi.

La vie semblait ne pouvoir plus lui réserver aucune surprise … Jusqu'à quand ?




Comment avez-vous connu le forum ? :
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Un dernier mot ? :
Si vous n'arrivez pas à saisir exactement à quoi ressemble la technique de combat des Artwhÿs, regardez le Wing-Chun et vous saurez approximativement ce que ça peut donner Wink

Merci à toutes et à tous pour m'avoir aidé à finir cette fiche ! (Spécial dédicace à Brunne)

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Sam 13 Juil - 17:16
Bienvenue à notre nouveau Terran! (encore xD)

Une bien bonne fiche sur laquelle j'ai eu assez peu de remarques à faire, nous avons enfin notre chef de la garde royal!

Puissance - Rang A+:

En tant que membre de la garde royal, tu n'as rien à envier aux chevaliers d'Ignis en capacités martiales, naturellement fort et très expérimenté même les pactisants auront du fil à retordre en t'engageant au corps à corps. Tu possède de plus un excellent niveau de magie qui fait de toi un guerrier redoutable et très versatile.

Influence - Rang B:

Chef de la garde royal, tu es l'une des personnes les plus influentes à Terra. Tu ne reçois d'ordres de personnes si ce n'est de la reine et elle est d'ailleurs bien la seule à qui tu doives rendre des comptes. Cette responsabilité et ce pouvoir viennent toutefois à un prix, qui se résume à une certaine perte de liberté.

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