[Concours] Tous les chemins mènent à ...



 
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[Concours] Tous les chemins mènent à ...

Ehol
Ehol
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Lun 28 Mai - 9:41
Concours n°1

Tous les chemins mènent à ...


Bien le bonjour mes fidèles sujets!

En ces temps de fin d'année scolaire pour certains, de début de vacances pour d'autres, les rps sont de plus en plus ralentis, pour redonner un peu de peps à tout ça, et parce que ça faisait longtemps que je voulais en lancer un: voici le premier concours de Dies Irae! Les participants auront deux semaines pour rédiger un texte (je mets pas de longueur minimale ou maximale, soyez raisonnables) et le poster ici, après quoi je les évaluerai et désignerai le vainqueur. La forme est libre, tant que ça se lit XD.

Quel est le but de tout ceci? A vrai dire, c'est juste parce que je m'enn-/sbaff. Plus sérieusement, le but va venir clairement avec les explications, il vous sera demandé de décrire un nouveau lieu appartenant à votre faction. Ultimement, le lieu vainqueur et peut-être d'autres seront intégrés au forum, avec l'histoire et les implications que vous y avez insérées (le cas échéant après quelques corrections par rapport au contexte).

Votre mission si vous l'acceptez, est donc de créer un nouveau lieu, quel qu'il soit (paysage, ville, planque de criminels, école, construction de dolmen, étang à canards...) qui sera par la suite intégré comme véritable lieu rp. Comme tous les lieux actuels sont là pour une raison (non c'est pas juste pour faire joli je vous assure) il faudra aussi que le dit lieu représente ou représentait dans le passé un certain enjeu (genre l'étang à canard étant adulé autrefois pour être le premier lieu où l'émissaire de l'eau s'est baignée nue devant Ehol ou whatever).

Afin d'éviter les attentes inutiles et les double post, je demande aux participants de poster à la suite de ce message pour dire qu'ils participent puis d'éditer tous en choeur leur message dans les deux semaines à venir pour poster leur travail. Et non, ça doit pas dépasser un post.

Puisque tout travail mérite salaire, des PH seront distribués suivant les résultats, ainsi que d'autres surprises. A vos claviers!!

PS: Pour Shanan: tu peux créer un lieu dans le pays que tu veux, mais il devra être lié à ta "faction" d'une manière ou d'une autre xD

PS2: Si des personnes non-validées veulent participer, faites le moi savoir, et si votre présentation est finie dans les deux semaines sur lesquelles s'étend ce concours, je vous donnerai un délai supplémentaire.

Henry Artins
Henry Artins
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Lun 28 Mai - 13:57
J'en suis !! J'éditerai plus tard alors, quand le texte sera prêt ^^

Alors voici:

Un premier paragraphe seulement descriptif. J'ai pris pour base le dernier paragraphe du texte suivant, et l'ait embelli pour qu'il soit plus agréable.



Il régnait dans ce petit paradis sur terre un calme communicatif, le tout bercé par le chant d'oiseaux qui se baladaient de branches en branches. Les rayons du soleil qui perçaient ci et là les feuilles donnaient un air féérique à la végétation déjà anormale: tout était d'un blanc immaculé. Le résultat d'un sort lancé par une âme pure, qui se matérialisa sous cette forme.
La végétation y était luxuriante, resplendissante dans sa monochromie quasi totale. En effet par endroits, certaines fleurs montraient des couleurs très vives qui pétillaient agréablement sur le fond blanc qu'offraient les plantes. Certains arbres ajoutaient une touche de bizarrerie puisque leur sève rouge comme le sang dégoulinait par endroits sur les troncs massifs. Des plantes communes dépigmentées pouvaient être reconnues, mais d'autres paraissaient totalement inconnues, nouvelles.
Concernant la faune, une multitude d'oiseaux, d'insectes et de petits mammifères grouillaient dans tous les coins. Arrivés de l'extérieur, leurs couleurs autrefois banales prenaient des teintes de miracle au milieu du blanc surnaturel qui caractérisait la flore.
On pouvait apercevoir derrière des feuillages un rayon de soleil plus large qui descendait jusqu'au sol. On distinguait vite en son centre un chêne liège de taille modeste, mais néanmoins de deux fois la taille d'un homme. Le rayon de lumière d'un diamètre énorme, comme laissé par un vide, l'éclairait radieusement. Au sol, on voyait l'empreinte d'une souche sur laquelle poussait de la mousse blanche. Probablement l'emplacement d'un ancien chêne, qui avait finit par léguer son rôle de gardien à un plus jeune. Non loin de là, ils virent une forme humaine qui se dressait fièrement dans la petite clairière. S'en approchant, ils purent admirer le corps et le visage figé d'Artémus Carabelli qui façonna grâce à sa volonté ce lieu hors du temps.
La magie était palpable dans cet endroit où le temps semblait presque figé. Un lieu hautement sacré empreint d'une magie oubliée, d'une puissance ahurissante. Qui sait quelles propriétés médicinales ou magiques les espèces qui se développaient ici possédaient? L'endroit devait à tout prix rester secret, et sa défense en incombait au chêne grandissant...


[Concours] Tous les chemins mènent à ... Bscapd10 [S'apparente plus au moins au Maker of Eden de Tiedoll, dans D Gray Man, pour ceux qui ont vu.]

Et voici le texte dans lequel il s'inscrit, un peu plus long, qui relate l'origine de l'endroit. Pour plus de clarté j'ai séparé la partie seulement descriptive du reste du texte, c'est plus à suivre et à lire ^^ [pardon pour les éventuelles fautes oubliées]



C'était une de ces soirées d'hiver où, après une soupe chaude, on se blottissait près du feu en attendant tranquillement le sommeil. Certes, les élites trouvaient toujours une occupation, passaient par plusieurs salles de leurs immenses palaces, rencontrant père, mère ou frères et sœurs indépendamment. Ils s'échangeaient quelques paroles briguées d'étiquette avant de regagner leurs appartements individuels pour dormir sous des draps édredons de plume confortables. Mais les petites gens n'avaient pas réellement ce luxe...On avait beau être à Ventus, les personnes uniquement douées à travailler la terre restaient des paysans qui ne gagnaient pas énormément d'argent. Ho, bien assez pour nourrir toutes les bouches de la famille, mais aucun surplus pour se pourvoir d'une habitation suffisamment grande pour tous les loger.
La petite famille était composée des parents, de deux petites filles jumelles de quatre ans, de deux garçons de respectivement sept et dix ans et d'un vieillard enfoncé dans un fauteuil limé par les années. La « maîtresse de maison » était assise dans une chaise à bascule, les mains posées sur un ventre enflé indiquant la venue d'un nouveau membre. Tous étaient assis devant un âtre où crépitait joyeusement un feu réconfortant. Il se trouvait dans une pièce principale pas très grande, au centre de laquelle trônait une longue table à manger. Dans un coin, un semblant de plan de travail, au dessus duquel étaient accrochés divers ustensiles, servait de cuisine. Trois portes ouvraient l'espace: l'une menait dehors, l'autre sur la petite chambre des parents et du grand père tandis que la dernière donnait sur la chambre, un peu plus grande, des enfants. Il régnait une atmosphère de modestie assumée par les membres de cette famille relativement nombreuse qui, comme chaque soir, n'avait pas grand chose à faire pour s'occuper. Quelques osselets gisaient sur le sol, mais les enfants paraissaient lassés d'y jouer. Seul le crépitement des flammes sur les bûches brisaient le silence de la pièce. Finalement, le vieillard prit la parole.


« Dites moi les enfants, connaissez vous l'histoire du grand Artémus Carabelli? »

Ce fut cependant le père qui répondit, d'un ton un peu lassé.

« Papa...Ne commence pas avec ces sornettes, ça va leur monter à la tête. »

« Dommage que ça ne soit pas monté à la tienne, bon à rien. »

Le ton était souriant, mais la remarque n'en était pas moins cuisante. Les deux garçons semblaient très heureux d'entendre une histoire avant d'aller se coucher, de même que les jumelles qui, assises sur les genoux de leur père, écoutaient déjà leur grand père en machicotant un bout de tissu grisâtre. L'ainé de la portée encouragea son ancêtre à débuter.


« Grand père, Grand père! C'était qui, dit? »

La curiosité se lisait sans peine sur son visage, alors que le regard amusé de sa mère observait ses enfants captivés. Le vieillard se cala un peu mieux dans son fauteuil et commença à raconter.

« Voyez-vous, Artémus Carabelli était un grand magicien qui vivait sous l'empire d'Eholis. Il naquit vers la fin du règne d'Ehol et grandit dans l'unité de l'Empire instauré par le jeune sage. C'était une époque où la magie était encore plus présente qu'aujourd'hui, bien qu'elle n'avait déjà rien à voir avec celle des temps anciens. Je dois vous parler dans une autre langue là, les enfants...Je reprends plus simplement. Artémus était donc très très doué en magie, il usait de l'affinité terre. Vite repéré, il intégra une section de chercheurs renommés dans le domaine de la magie. Leur travail était de...percer des secrets vieux de plusieurs centaine d'années. Mais tout cela, c'est du détail. Ce qui l'amena à la postérité et qui le rend si important pour notre famille, c'est un événement qui eut lieu dans ce qui équivaudrait au sud de notre Ventus actuelle... »

Dès lors, l'imagination des enfants les transportèrent des siècles plus tôt, visualisant chaque paroles de leur grand père comme s'ils y étaient.

« ...Artémus se rendait dans une grande plaine réputée pour les herbes médicinales qui y poussaient. En effet, notre mage était fin guérisseur et maîtrisait un art peu répandu: celui de la maîtrise des plantes. De la minuscule brindille d'herbe à l'arbre le plus robuste, Artémus était réputé pour modeler la flore à volonté grâce à ses recherches sur les temps anciens. Il était donc à la recherche, entre autres, d'une fleur très rare qui ne poussait qu'à un certain moment de l'année sur ces plaines et à un endroit bien particulier. On racontait qu'elle avait le pouvoir de guérir la plus vilaine les plaies, de faire reculer la plus virulente des infections, en clair, un remède miracle qui serait le bienvenue sur les champs de bataille.
Artémus était accompagné de son jeune apprenti, un certain Léonard alors âgé d'à peine dix huit ans. Tout deux parcouraient la plaine sur de magnifiques montures blanches. Les cheveux déjà grisonnant d'Artémus virevoltaient au vent tandis qu'il cherchait du regard l'élément qui indiquerait leur bonne voie. Il ne tarda pas à l'apercevoir: au fur et à mesure qu'ils avançaient, la cime d'un arbre colossal se dessinait à l'horizon, s'élevant à chaque mètre gagné. Ils finirent par arriver à sa base et alors qu'ils descendaient de leurs chevaux pour les laisser paître tranquillement, ils purent apprécier la hauteur du chêne liège qui se tenait majestueusement devant eux. Il devait excéder les trente mètres de haut et il aurait fallu pas moins de dix personnes main dans la main pour faire le tour du tronc. Un vestige du passé qui bravait les siècles avec une vigueur incroyable. Artémus expliqua à Leonard que ce chêne avait été planté et béni par un mage d'une puissance inégalée...du moins c'est ce qu'en disait la légende. Ce véritable sanctuaire était un havre de paix pour nombre d'espèces végétales, mais aussi animales: le chêne était si gros qu'il servait d'habitat à une multitude d'animaux ou d'insectes de toutes tailles. La fleur qu'ils cherchaient ne poussait qu'ici, si toutefois elle existait. Les deux comparses passèrent alors plusieurs heures à inspecter les environs à la recherche de la plante qui, selon quelques descriptions issues de livres anciens, comportait sept pétales blancs entourant un cœur de pollen rouge. Mais ils ne trouvèrent rien la première journée. La seconde, ils élargirent leur champ de recherche mais ne localisèrent pas plus la fleur tant désirée. Se demandant si, finalement, il ne s'agissait pas que d'une légende, ils s'allongèrent dans l'herbe pour reposer leurs dos meurtris par des heures de courbette à regarder le sol. C'est là qu'Artémus repéra quelque chose, dans les hautes branches du chêne. Un petit éclat blanc, puis deux, puis d'autres à la suite qui décoraient certains des énormes bras de l'arbre. Montrant sa découverte à son jeune apprenti, il ne put s'empêcher d'afficher un sourire radieux. Mais comment allaient-ils monter là haut? Fit remarquer à juste titre Leonard. Les branches sont à une vingtaine de mètres du sol! Mais Artémus avait plus d'un tour dans son sac et après avoir retroussé ses manches, il incanta quelques paroles en langue Ancienne, que Leonard peinait encore à comprendre. Il put toutefois admirer le sceau magnifique qui décorait l'avant bras de son maître: des motifs végétaux, de petites tiges parsemées de feuilles et de fleurs qui parcouraient tout sans avant bras. Celui-ci s'illumina et de longues lianes descendirent du chêne pour enserrer la taille du mage. Faisant signe à Leonard de l'attendre, il se fit hisser jusqu'aux hautes branches sans peine. Il disparut ensuite dans l'épais enchevêtrement, grimpant avec une agilité honorable pour son âge.

Quelques minutes après, du grabuge se fit entendre et des feuilles commencèrent à tomber de l'arbre, visiblement arrachées à leur socle naturel. Leonard ne voyait plus son maître et commença à s'inquiéter. Il ne tarda pas à ré-apparaître: Artémus jaillit des branches, comme en chute libre. Puis il fut retenu par de nouvelles lianes qui freinèrent sa chute jusqu'à le déposer mollement au sol. Le mage portait quelques coupures au visage ainsi qu'aux bras. L'apprenti s'enquérait de son état, alors que Artémus le prenait par le vêtement pour le trainer hors de la portée des branches du grand chêne millénaire. Le visage tendu du mage dissuada Leonard de lui demander ce qu'il venait de se passer. Puis la raison d'une telle agitation ne tarda pas à se faire connaître: d'innombrables êtres ailés s'échappaient du sommet du chêne et fonçaient sur eux. Il n'agissait de petits lutin noirs équipés d'ailes et d'une queue pointue qui les apparentaient à des diablotins. Ces derniers étaient armés de sarbacanes dont ils se servirent très vite pour bombarder les deux hommes pris au dépourvu. Artémus faisait de son mieux pour dévier les tirs rapides par des branches qui jaillissaient du sol sur sa demande. Mais la cadence des assauts allait finir par les terrasser, le mage fit donc pousser à vitesse grand V un enchevêtrement de ronces qui formèrent un dôme compact autour d'eux. De quoi leur laisser le temps de réfléchir à une issue. Leonard se sentait effroyablement inutile: bien qu'instruit en magie, il n'était pas encore très bon et ses délais d'incantation étaient bien trop long pour une situation de combat. Artémus, lui, réfléchissait à toute vitesse car les fléchettes tirées par les diablotins semblaient imbibées d'un poison si nocif qu'il commençait à faire mourir leur carapace de ronces. Il expliqua brièvement à Leonard que le chêne était leur maison et qu'ils en étaient les gardiens. Ils prirent naturellement leur présence pour une intrusion, et il avait violé leur demeure en y grimpant de la sorte. Ceci expliquait leur réaction hostile.

Après quelques minutes, Artémus poussa un long soupir. Sa tirade resta dans la mémoire de notre famille depuis des générations et bien que votre père n'y croit pas, je vous la lègue aujourd'hui pour que vous même vous la léguiez à vos enfants. Il prit Leonard par les épaules et lui dit: « Leonard, mon cher élève. J'ai été dur avec toi, et je ne t'ai jamais récompensé pour tes efforts. Mais je te le dis aujourd'hui, tu es un apprenti très doué et ton potentiel n'attend qu'à être dévoilé. Je n'ai pas de famille, pas d'enfant, je t'ai recueilli tout jeune et je te considère comme mon fils. Le seul moyen de calmer ces démons, je le regrette, est de leur donner ma vie. Même toute ma puissance ne saurait tous les vaincre, et ça ne serait pas juste: ils défendent seulement leur habitat. Grave cet instant dans ta mémoire car tu ne reverras probablement plus jamais une chose pareille. Quand ça sera finit, tu saisira mon bras gauche et récitera «Potentiam tuam et ossa mea fortitudo receptaculum.”.”
Cela sonnait comme les dernières paroles d'un homme résigné, et malgré le niveau de Leonard en langue ancienne, il parvint à comprendre ce que voulaient dire ses paroles: Artémus allait léguer son sceau, l'héritage de sa famille, à Leonard. Ce dernier tenta de dissuader son maître de se sacrifier de la sorte, alors qu'ils étaient venus pour une petite ballade empreinte de recherche “scientifique”. Mais le mage ne lui répondit que par un sourire bienveillant, et il annula le sort qui les protégeait. Les ronces, tuées par le poison, se brisèrent et volèrent au vent tandis que les diablotins volaient en formation, vers eux pour un dernier assaut. Mais Artémus sortit deux petits instruments, un pinceau et une sorte de tuyau de bois au bout duquel était gravé un pentacle antique. Les deux étaient taillés dans un bois aux propriétés hautement magiques. Tandis que le mage incantait, les deux instrument se mirent à dégager une lueur jaune chaleureuse. Puis, alors que les diablotins s'apprêtaient à souffler dans leurs armes, Artémus prononça “Maker of Eden!”. Immédiatement, une végétation luxuriante jaillit du sol tout autour d'eux, dans un rayon d'une centaine de mètres. Des arbres poussaient en accéléré, des fleurs de toutes sortent pointaient leurs attributs à la surface du jour et d'immenses ronciers occupaient l'espace. Ces derniers foncèrent sur les diablotins et les saisirent, les empêchant de bouger. La particularité de toute cette végétation était que tout était de couleur blanche: des brindilles jusqu'aux plus grosses branches d'arbres, passant par les feuilles et les fleurs. Un spectacle immaculé d'une beauté sans pareille. Les diablotins pris au piège semblèrent se pétrifier...ou du moins, ils furent transformés en statues de bois blanc, figés dans l'action pour l'éternité.

Lorsque le sortilège prit fin, Artémus tenait à peine debout. Ses pieds commençaient à pâlir, lui aussi se transformant en bois blanc. Il tendit son bras gauche à Leonard, qui était abasourdi, et l'implora de se dépêcher. A contre-coeur, l'apprenti saisit le bras de son maître et prononça les paroles fatidiques qui transmutèrent le sceau d'Artémus à son élève. Ce dernier laissait échappait de grosses larmes mêlées à quelques sanglots. Le mage le gratifia à nouveau d'un sourire bienveillant à mesure que son corps se figeait à jamais. Le bois immortalisa son expression de bienveillance calme. L'endroit était maintenant un vrai paradis, entouré d'un mur de ronces impénétrables qui garantissaient l'inviolabilité du sanctuaire blanc. Seul l'immense chêne apportait sa couleur verte à l'ensemble.
Par la suite, Leonard fit honneur à son maître et parvint à récolter quelques unes des fleurs qui lui coutèrent si cher. Il quitta ensuite l'endroit pour ne jamais y revenir, n'ébruitant à personne ce qui s'y était déroulé et priant pour que jamais personne ne le retrouve. Artémus avait sacrifié sa vie pour lui, figeant les diablotins farouches tout en garantissant la sûreté de leur demeure. Et voyez-vous, les enfants, c'est là que votre père n'a jamais voulu me croire. Mais le nom du jeune élève d'Artémus, Leonard, était Cibelli, celui là même que nous portons. Cette légende se transmet dans notre famille depuis l'époque de Leonard jusqu'à nous, de même que le tatouage que porte votre père à l'avant bras gauche. Bien que ce dernier ne croit pas à cette histoire, il ne peut nier l'existence de ce sceau...Malheureusement, la potentiel magique de notre famille sembla se détériorer avec le temps et nous ne sommes plus aptes à l'utiliser...Mais je garde espoir qu'un jour, un membre de notre famille aura hérité de la magie de nos ancêtres.”

Après ces derniers mots, les enfants allèrent se coucher la tête pleine de rêves et de magie. Au moment de border son ainé, la mère de famille déposé un baiser sur son front cerné de cheveux blonds. Ce dernier demanda.

“Maman, maman! Tu crois que je pourrai être un mage plus tard?”

“Je ne sais pas, mon petit Raphaël, mais si tu travailles dur, rien ne peut t'être refusé. Dors bien.”

Elle quitta ensuite la pièce, laissant le petit Raphaël à son imagination.



Une quinzaine d'année plus tard, trois hommes chevauchaient l'immensité des plaines de Ventus, balayées par les vents. A leur tête, un blondinet menait la marche, précédé d'un costaud aux yeux rouges décorés de cheveux gris, et d'un autre jeune homme brun aux yeux d'émeraude. Ils étaient à la recherche du Bois Sacré, dont leur avait parlé leur ami. Ils avaient passé plusieurs semaines à parcourir le sud du pays à sa recherche. Ils étaient alors dans la dernière zone non parcourue, un coin du pays inhabité et où personne ne se rendait jamais. Au bout de quelques jours, ils repérèrent un massif énorme entouré d'un mur de ronce compact et très haut qui ne laissait pas voir ce qu'il se trouvait derrière. Les trois compagnons mirent pied à terre et s'approchèrent des ronces. Celles-ci, bien qu'énormes, avaient une couleur normale. Le jeune homme brun, Henry, fit remarquer:

“Dis moi Raphaël, n'était-elles pas censées être blanches?”

“Peut-être...Mais un massif blanc ne passerait pas inaperçu. Là, ça a plutôt l'air d'un endroit inhospitalier, et ce mur de ronce paraît infranchissable...”

Le dernier, nommé Ferdinand, détacha une épée massive de son dos et s'approcha des ronces.

“Hé bien on va se frayer un chemin!”

“Ferdinand, non...!”

Au moment où la lame frappait avec force le mur de ronces, une sorte d'onde de choc repoussé l'albinos en arrière et le plaqua au sol. Ses deux amis levèrent les yeux au ciel, exaspérés. La brute se releva et prit un air désolé en rangeant son épée. Raphaël s'approcha à son tour du mur de ronces, réfléchissant à un moyen d'entrer. Dès qu'il fut assez proche, le sceau sur son avant bras, légué par son père, se mit à briller et les ronces devant lui s'écartèrent dans un ballet végétal afin de créer un passage à peine assez grand pour y laisser passer un homme. Il se retourna vers ses deux amis, un peu étonné.

“Hé bien, voici notre entrée, messieurs...”

Ils s’engouffrèrent ensuite dans le passage ainsi créé, qui continuait de s'ouvrir devant eux à mesure qu'ils avançaient. Bientot, les ronces perdirent leur couleur pour devenir blanches comme la neige, de la tige aux épines. Puis, les ronces finirent de s'écarter et ils débouchèrent sur une sorte de clairière immaculée. Le spectacle était grandiose, et ils étaient probablement les seuls à venir ici depuis Leonard et Artémus, son créateur. La bouche bée, ils observaient l'alliance parfaite de la nature et de la magie, formant le jardin paradisiaque qui se présentait à eux. Avec le temps, quelques plantes s'étaient adaptées et leurs fleurs se teintaient de couleurs vives comme le rouge ou le jaune, ou encore un bleu azur très intense. Des fruits, blancs, pendaient ci et là aux branches des arbres. Ceux-ci, de toute tailles, étaient feuillus à souhait et malgré leur couleur blanche, on voyait perler à la surface de leur écorce des goutellettes de sève rouge sang.
Le sceau de Raphaël continuait de briller activement, attirant l'attention de ce dernier.


“Le jardin a reconnu le sceau, et le sceau l'a reconnu...Je pense que c'est ce qui nous a permi d'entrer. Si la légende est vraie, la statue d'Artémus pourrait être dans le coin.”

Tous excités par l'idée de fouler un territoire vierge depuis des siècles, ils déambulèrent dans le jardin, se délectant de ses beautés. Il y régnait un calme communicatif, le tout bercé par le chant d'oiseaux qui se balladaient de branches en branches. Les rayons du soleil qui perçaient ci et là les feuilles donnaient un air féérique à la végétation déjà anormale, mais inégalée en terme de beauté. Le résultat d'un sort lancé par une âme pure, qui se matérialisa sous cette forme.
Bientôt, ils aperçurent derrière des feuillages un rayon de soleil plus large qui descendait jusqu'au sol. S'en approchant, ils remarquèrent en son centre un chêne liège de taille modeste, mais néanmoins de deux fois la taille d'un homme. Le rayon de lumière d'un diamètre énorme, comme laissé par un vide, l'éclairait radieusement. Au sol, on voyait l'empreinte d'une souche sur laquelle poussait de la mousse blanche. Probablement l'emplacement de l'ancien chêne, qui avait finit par léguer son rôle de gardien à un plus jeune. Non loin de là, ils virent une forme humaine qui se dressait fièrement dans la petite clarière. S'en approchant, ils purent admirer le corps et le visage figé d'Artémus qui, bien que quelque peu recouvert de lichen, n'avait pour ainsi pas pris une ride. Sur son torse avait été gravé “A mes descendants qui, je l'espère un jour, verront cet endroit comme je l'ai vu.”. Ils l'avaient trouvé, le Bois Sacré, le jardin d'Eden d'Artémus Carabelli.
La magie était palpable dans cet endroit où le temps semblait presque figé. Un lieu hautement sacré empreint d'une magie oubliée, d'une puissance ahurissante. Qui sait quelles propriétés médicinales ou magiques les espèces qui se développaient ici possédaient? L'endroit devait à tout prix rester secret, et sa défense en inccombait au chêne grandissait...mais aussi à Raphaël qui, descendant de Leonard, se voyait maintenant attribué le rôle de gardien de ce lieu sacré.
En repartant, le passage se referma sur eux, laissant à nouveau le Bois Sacré dans sa tranquillité légendaire. Un lieu inviolé qui devait le rester, à tout prix, car une présence malsaine y créerait le chaos. Les trois amis repartirent, gravant ce moment dans leur mémoire car si tout se passait bien, nul n'aurait jamais besoin d'y retourner.


Eloan Galaad
Eloan Galaad
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Lun 18 Juin - 0:32
Bon, je sais que le temps est écoulé, et que je n'ai pas posté en avance, comme je n'avais pas trop d'idées et que j'y ai réfléchi, mais vu le nombre de participant, j'espère que ma candidature ne sera pas refusée. Pourtant je n'y ai pas fait de présentation originale, juste quelque chose de sobre. J'espère que l'idée plaira. Voici donc :

Citadelle de Haut-Écume
La Citadelle de Haut-Écume a été érigée sur l'île anciennement nommée Lel Ogana, actuellement à l'extrême Nord-Est de Ventus. Elle a été conquise par cette nation lors de la guerre qui la confrontait aux nations de Terra et d'Ignis il y a plusieurs dizaines d'années. Depuis, Ventus y a vu un endroit stratégique majeur et y a investi beaucoup d'argent dans le but d'y ériger la citadelle telle qu'elle est aujourd'hui. Il s'agit d'un lieu quasiment imprenable, car elle est entourée par les eaux et ses remparts sont hautes et abruptes. Bien qu'elle ait une haute fonction militaire, car elle a une large vue sur les territoires ennemis, cette citadelle a une véritable cité en son sein, avec nombres d'habitants. De l'extérieur, on pourrait croire que c'est une ville morne et sclérosée dans ses hauteurs de pierre, mais ce n'est pas du tout le cas : les habitants y sont bons vivants. Certes, elle ne vit pas totalement en autarcie, des nourritures et biens y sont envoyés depuis la terre ferme de Ventus, néanmoins, il y a sur cette île des parties fertiles consacrées à l'exploitation agraire et quelques exploitations animales, mais elles se trouvent toutes dans les remparts, car l'île entière est ceinte de fortifications. Le port, lui-même, est très bien gardé et est muni d'un système d'écluses qui permet à la citadelle de toujours être protégée, hormis quand on ouvre les portes. Le port en lui-même est assez grand. Au cœur de la cité, dans ces longues et minces rues animées, on trouve de très bons artisans, en tout domaine, mais surtout militaire, vu qu'il s'agit d'une base armée. Bon nombre de rues y sont très minces et longues, avec des fenêtres hautes qui tentent de trouver la lumière dans les hauteurs, pourtant, il y a plusieurs grandes rues de commerces, de marchés, d'art, et d'école militaire.

[Concours] Tous les chemins mènent à ... Haut-e10

Réel chef d’œuvre au milieu du grand lac au nord du continent d'Albion, Haut-Écume est une merveille d'architecture, de poésie et de vie. Au sein des eaux, elle trône, scintillante, comme le soleil au cœur du ciel azuréen, brille de part sa prospérité et son humanité. Citadelle des frontières, sa première enceinte est celle des flots, son reflet ondoyant ne s'assujettissent pas aux rives du lac mais s'émancipent au loin sur les territoires : affirme la grandeur de Ventus, et s'étend sur Terra et Ignis de son altière élévation. Autre qu'une véritable tour de guet et sentinelle des terres et des eaux, c'est un symbole de Ventus, la personnification de la défense, pilier de la formation élitiste et de l'avant-gardisme, mais c'est aussi un peu l’œil sur le monde, le regard que porte Ventus sur l'horizon, sur le temps et sur l'avenir.

Ehol
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Jeu 21 Juin - 23:17
Bien bien, malgré les retards de posts, votre participation est acceptée. Alors concrètement, je vais prendre les deux lieux, en demandant par contre certaines modifications, mais déjà notons les résultats du concours (ahah je note le staff, c'est kiffant xD). Bon vu la diversité de vos textes, c'était pas simple à noter, j'ai donc pris des critères les plus objectifs.

Henry > B (3,66)

Histoire - B - C'est... long xD L'histoire est amenée de manière efficace et convaincante, mais je pense que tu aurais pu raccourcir le tout, parce que c'est vraiment long à lire. A part ça, point de vue du contexte c'est très bien, par contre il y a pas mal d'incohérences magiques (par exemple, le maitre qui confie son sceau à son apprenti... ok, mais comment il était apprenti en magie sans sceau? XD De la même manière, un sort ne perdure pas après la mort de son lanceur, c'est pas un émissaire non plus... et les diablotins ça devrait plus surprendre, ça existe pas à l'état naturel (voire pas du tout je dirai, mais ça peut s'arranger xD)). Ces points là mis à part, lieu intéressant, idée originale et très bonne écriture, rien à redire, si ce n'est qu'il est un peu trop lié à Raphaël pour être un lieu de RP libre.

Description - B+ - Original, ce genre de lieu là manque un peu sur Albion (bon on a les plaines étincelantes etc... mais un point naturel du genre me plait bien). Bon le seul défaut c'est qu'on peut pas y pénétrer sans Raphael, donc ça limite un peu. Mais la végétation blanche avec des espèces particulières de faune et de flore, comme une biosphère indépendante, j'aime beaucoup.

Intérêt - B+ - Potentiellement très intéressant dans le cadre d'un mini-event sur la magie. L'histoire demande à être retravaillée (d'un point de vue magique surtout xD) mais l'idée est bonne. Le lieu sera surement introduit dans le rp, il faudra qu'on revoit ensemble pas mal de points par contre (et je maintiens que lier le lieux à Raphael limite les possibilités rps)


Eloan > B+ (4)

Histoire - B - Bonne intégration géopolitique et historique. Je vois plus la citadelle comme construite du temps de l'Empire personnellement, ça lui donnerait un certain cachet vieillot qui serait intéressant, mais vu sa position ça serait difficile (peut-être reprise à l'Empire? Anyway construite à cette époque, ça marche très bien aussi).

Description - B+ - Wouh un avant-poste de Ventus. C'est un lieu qui risque d'être 'temporaire' mdr. Non mais très bonne idée, un rempart défensif digne de Terra, tu me fais penser qu'il faudra créer un ou deux lieux du genre là bas. J'imagine assez la citadelle piégée et protégée où la vie se passe pourtant très bien tous les jours, ça me rappelle le gouffre de Helm. Tu mets en valeur autant les intérêt défensifs que la façon dont se déroule la vie à l'intérieur, j'aime beaucoup.

Intérêt - A - Bah... un avant-poste, ça veut tout dire. Vu sa position il va péter (ou résister on sait jamais) dans les premiers, ça fera indubitablement un lieu d'event si une guerre se déclenche, et le rp y est possible même dans le cas contraire.


Je vous distribue donc vos PH dans la soirée, en fonction de votre note et bien sûr avec un bonus pour celui qui a remporté la victoire, merci de votre participation, les lieux seront intégrés sous peu quand on aura discuté des modifications, bonne soirée ^^

PH distribués:

Henry> 10+16= 26PH
Eloan> 10+20+20=50PH

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